- PATRONA -
MICHAEL BAKER
Je suis dans mon lit à me retourner de tous les côtés.
Je réfléchis à tout et rien.
Je n'ai pas eu de nouvelles de Stacy depuis que je l'ai viré de chez moi.
Elle dit que je me sers d'elle juste pour coucher avec elle mais elle est seulement là pour mon argent.
Enfin bref...
Le travail... J'en ai trop.
Mon père, je n'en peux plus.
Pourtant, c'est moi le chef, c'est moi qui commande alors je suis pas obligé de faire ce qu'il demande.
Cette fille, ça sert a rien de la faire souffrir.
J'y gagne rien de cette Sánchez Empresa.
Elle, elle perd une partie de son père.
***
- skip de quelques jours -
Daniela : Vous avez demandé à me voir ? dit-elle froidement.
- Ouais. dis-je en me collant au dossier de mon siège.
Je sors les papiers du tiroir et les poses sur mon bureau, devant elle.
- Tiens, c'est les papiers qui rendront son entreprise à ta copine.
Elle fronce légèrement les sourcils.
- Tu pourras lui donner.
Je me lève et elle reste sur place avec les documents en mains.
Daniela : Vous lui rendez l'entreprise ?
- Mhm.
Daniela : Mais pourquoi ?
- Pourquoi je garderai quelque chose qui ne m'appartient pas ? Je suis pas un voleur. Elle a qu'à récupérer sa boîte.
Elle prend les papiers et se dirige vers la sortie mais s'arrête quelques secondes puis elle se retourne vers moi.
Daniela : Merci.
Je fais un mouvement de tête et elle sort du bureau.
{...}
Papa : Il faut que tu utilises d'autres moyens pour élever l'entreprise Sánchez, elle fait baisser le chiffre d'affaires de l'empire.
- Je l'ai rendu.
Papa : Pardon ?
- J'ai rendu à Gabriela l'entreprise de son père.
Papa : Mais tu es stupide ou quoi ! Combien de choses absurdes tu vas encore faire avant de me tuer Michael !
- Je suis pas toi ! J'en ai rien à faire de faire ça a Sánchez ! T'es en guerre tout seul ! Il est mort putain !
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PATRONA
RomanceEn colombie, deux familles, très puissantes sont adversaires dans le monde du travail. Alors que les deux chefs de familles sont hors service, l'un mort et l'autre victime d'un accident qui lui retire son droit de travail, leurs héritiers vont réinc...