PATRONA

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- PATRONA -

GABRIELA SÁNCHEZ

George : Des distractions Michael !

Michael : C'est ça.

George : Donc tu réduis mes plans en fumer et tu vas fêter ça avec tes idiots d'amis ?

Michael : Ne parle pas d'eux comme ça.

George : Ils sont exactement comme toi ! Des imbiciles qui ne cherchent qu'à satisfaire ce qu'il y a dans leur caleçon. Mais je te le jure Michael, humilie moi encore une fois et je te réduis en cendre ! Enfant pourri !

Je le vois s'en aller par une autre porte au bout de la pièce et Michael reste immobile quelques secondes avant de balancer son verre sur le sol.

Je sursaute à l'éclat du verre contre le sol et je soupire tristement.

Michael : Enfoiré ! Aïe.

Il regarde sa main qui est imbibé de sang.

Je me décide enfin à entrer.

- Tu as besoin d'aide ?

Il rigole légèrement, le regard toujours posé sur sa main.

Michael : Tu m'aiderais toi ?

- J'ai entendu ta conversation avec ton père...

Il me regarde quelques secondes sans rien dire.

Michael : Je crois que j'ai un bout de verre dans la paume.

- Laisse moi voir.

Je me rapproche de lui et il me tend sa main.

Effectivement, il est bien enfoncé.

- T'as une pince, du désinfectant et des bandages ici ?

Michael : Mhm... Suis moi, c'est dans la salle de bain, là.

Je le suis.

Il m'emmène dans une salle de bain assez spacieuse.

Il sort ce que je lui ai demandé et je retire le bout de verre de sa main sous ses petits manifestement de douleur.

Je désinfecte ensuite la plaie et enroule le bandage à sa main.

- Tu pourras retirer ça demain ou dans quelques heures et mettre un pansement, c'est juste histoire de calmer les saignements en compressant la plaie.

Il hoche lentement la tête.

Michael : Merci.

- De rien.

Michael : Tu t'y connais dans la médecine ?

- C'est ce que j'avais prévue de faire avant qu'on me place dans ce bureau à la mort de mon père.

Il hoche lentement la tête.

Je réfléchis longuement et me lance enfin.