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- PATRONA -

Michael : Toi.

- Arrête de dire n'importe quoi.

Michael : Je dis pas n'importe quoi.

- Mhm... Et c'est toi qui dit que Lamar a dix sept ans...

Il rigole d'un sourire blanc et avance vers moi.

Michael : Arrête de faire celle qui est indifférente. L'autre jour au bureau si je t'avais pas arrêté tu m'aurais dis que tu m'aimais aussi.

- Qu'est-ce que t'en sais ?

Michael : Je t'ai rendu ton entreprise, je suis gentil avec toi, qu'est-ce que tu veux de plus ?

- Ne me prends pas pour une de tes prostitués Michael.

Michael : J'ai l'air de te prendre comme l'une d'elles ?

- Non mais tu essaie de me rendre comme l'une d'elles. Tu crois que je suis assez stupide pour croire ce que tu m'as dis ce jour là ? Tu deviens étrangement un ange avec moi alors que j'étais la première personne que tu voulais voir disparaître.

Michael : Ouais et c'est toujours le cas, dans le monde du travail.

- Ah, parce que c'est différent hors services ?

Michael : Amor, apprends à faire la différence entre travail et vie personnel.

Son regard tombe intensément dans le miens, j'essaie tant bien que mal de ne pas me perdre là dedans.

Le sentant trop proche de moi, je recule d'un pas mais il avance encore, réduisant à néant l'espace que j'avais tenté de créer.

- Dis moi pourquoi t'es aussi gentil, qu'est-ce que tu veux vraiment Michael ?

Michael : Je te l'ai déjà dis Gabriela... Toi.

Il pose sa main sur ma joue et rapproche doucement son visage du miens.

- Qu'est-ce que tu fais... ?

Michael : Je fais une différence entre le travail et ma vie personnelle...

Sans tarder, il pose ses lèvres sur les miennes et un baiser se crée.

Bizarrement, cette fois, je n'ai pas envie de m'en défaire.

J'en profite simplement.

Le bisou s'allonge, je passe mes bras autour de son cou et je le sens me porter afin de me poser sur le plan de travail.

Il pousse les sucreries qui y étaient posés et coupe notre baiser.

Il enlève son teeshirt et retombe sur mes lèvres.

Je sens les émotions me submerger, un mélange de culpabilité et de désir.

Sa main qui est posé sur ma cuisse remonte légèrement ma robe jusqu'à ma taille.

Sa bouche descend sur mon cou alors je met ma tête en arrière pour lui donner un accès plus facile.

PATRONAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant