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Je vois Lévi Carter devant moi, il m'observe perdu par ma présence ici

Lévi Carter: On m'avait dit un truc important, et je viens pour voir mon cousin frapper une femme. Et quelle femme, l'une des plus belles que j'ai vues de mon existence.

Je baisse la tête face à ces mots, sentant une brûlure de honte monter en moi. Il s'approche, ses pas lourds résonnant sur le sol, et se place juste derrière moi, son souffle chaud effleurant ma nuque. Adriano est maintenant en face de lui, seuls quelques centimètres de mon corps les séparent. Je peux ressentir une tension palpable, électrique, comme si l'air lui-même menaçait de se déchirer.

MAIS ATTENDEZ, IL A DIT 'MON COUSIN'. DONC SON COUSIN?!

Lévi Carter: Sortez tous!!!

Les hommes autour de nous échangent des regards hésitants mais finissent par obéir, quittant la pièce en silence. La salle se vide, ne laissant que les deux hommes et deux autres de la boîte. Elio et l'autre

Lévi Carter: Je ne vais pas tuer votre frère (dit-il en se tournant vers les deux hommes qui le regardent avec une nonchalance irritante).

Lévi Carter: Après tout, c'est la famille. C'est précieux (dit-il, un sourire narquois étirant ses lèvres depuis son entrée ici. Lévi impose le respect où qu'il soit, mais j'ai l'impression que les frères Santino s'en foutent complètement).

Lévi Carter refait face à Adriano. Adriano le regarde avec mépris, une lueur d'amusement cruel dans son regard.

Lévi Carter:Adriano (sarcastique) On frappe les femmes maintenant? Comme on dit, tel père, tel fils.

Adriano me lâche d'un coup, me poussant brutalement de côté avec une telle violence que je laisse échapper un cri de surprise. Je m'effondre au sol, mes mains tremblantes peinant à amortir ma chute.

Adriano se rue sur Lévi avec une fureur dévastatrice. Ses poings s'abattent sur lui, des coups violents et précis, chacun destiné à infliger le maximum de douleur. Étrangement, Lévi ne se défend pas, il rigole, un rire profond et désinvolte. J'ai l'impression que c'est ce qu'il cherchait, voir Adriano perdre le contrôle.

Je suis choquée face à la scène qui s'offre à moi, bouche bée et paralysée par la peur et l'incompréhension...


















ADRIANO SANTINO















Je déchaîne toute ma colère que je maîtrisais depuis son arrivée. Lévi a un don pour me donner envie de le tuer; rien que sa gueule me donne des envies meurtrières. Je vois rouge, mes coups pleuvent avec une rage incontrôlée.

Il saigne énormément, son visage un masque de sang. Je me délecte de cette vue, mais je suis hors de moi. Ce connard s'amuse de la situation. Je le frappe encore et encore, chaque impact résonnant comme un écho de ma haine.

??: Arrêtez, je vous en prie!

Je me fige en entendant cette voix féminine derrière moi, brisée, peinée et faible. Elle nous supplie, son souffle court et haché. Ses pleurs déchirants transpercent l'air, un écho de désespoir.

Elle suffoque. Elle pleure. Elle n'arrive plus à respirer. Crise. Putain.

Je me tourne et l'observe, mon cœur se serrant d'angoisse.

Lévi: Putain, bouge, elle fait une crise là.

Je n'entends plus rien. Son visage est remplacé par celui de cette femme.

Lucie

Lévi me pousse brutalement, mais je ne sens rien, je ne vois plus rien.

J'ai pas pu la sauver de lui.

Adriano Où les histoires vivent. Découvrez maintenant