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Je suis allongée sur mon lit, fixant le plafond de ma chambre, perdue dans les souvenirs d'hier. Je ne peux pas me détacher de cette crise de panique qui m'a envahie. Jamais je n'avais explosé comme ça. Devant Levi, Elio, Adriano, et l'autres, j'ai craqué comme une idiote, à cause de deux hommes qui se battaient.

Il est minuit, et je suis là depuis 19 heures, incapable de fermer l'œil, alors que d'habitude, dès que je vois un lit, je plonge dedans comme dans un havre de paix et je m'endors en moins de cinq minutes. Mais ce soir, mon esprit refuse de se calmer, et la douleur dans mon cœur n'est pas physique, mais sentimentale. Vers quoi se tourne cette douleur ? Je n’en ai pas la moindre idée.

Je me redresse brusquement. J'ai sûrement faim, peut-être que c'est ça. Après tout, je n'aime personne, alors pourquoi cette douleur ?

Quoi qu'il en soit, elle est éphémère comme les autres. Je sors de ma chambre, enfilant mon pyjama fétiche : un tanga noir et un mini haut blanc. Mon corps respire la fatigue, et je me dirige vers le frigo. Il est presque vide. Je sors une pomme, la croque, puis remonte dans ma chambre. Je me recouche en écoutant ma playlist favorite.

Lana Del Rey chante "West Coast", et la musique me transporte. Je me laisse emporter par la mélancolie envoûtante des morceaux, et c’est comme si je m'envolais. En fermant les yeux, une silhouette commence à se former dans l’obscurité.

Je me débats entre l’envie d’ouvrir les yeux et la peur de découvrir ce que c’est. La forme se rapproche. Mon cœur bat la chamade, et je me tourne sur le ventre, espérant que ce n'est qu'une hallucination.

Mais la douleur est brusque et inhumaine. On me tire les cheveux avec une force terrifiante, et un cri de douleur échappe à mes lèvres. La personne me soulève dans les airs comme un poids léger. Je tourne la tête avec difficulté, malgré la douleur, et je croise des yeux aussi bleus que l’océan, illuminés par la lune. Les yeux sont chargés de mépris, d'amusement, de rage, et de dégoût.

Je réalise que c’est Adriano. Je m’agite pour fuir, mais il est beaucoup plus fort. Les larmes coulent en torrents, et je le supplie de me lâcher, la douleur dans ma tête devenant insupportable.

Moi : « Putain lâche-moi ! »

Il obéit, mais violemment. Il me jette contre l’armoire, et la douleur est telle que je n'arrive pas à me lever immédiatement. Il est possédé, sans une seule parole.

Je me redresse péniblement et cherche une échappatoire, mais il me tire par les pieds, m'écrasant avec sa chaussure militaire. Je crie si fort que ma voix se brise, pleure, et m’indigne.

Moi :Connard, pourquoi tu me fais ça ?!

Il ne répond pas, comme un démon muet. Il m’attrape par les cheveux et me soulève avec une seule main, la douleur atteignant un niveau insoutenable. Je commence à suffoquer, mes yeux remplis de larmes, mes pupilles montant vers le ciel. Je vois flou.

Adriano : « Que cherches-tu chez nous ? » (Sa voix est calme, mais une note de menace est perceptible.)

Je ne comprends pas.

Adriano :  Ne me fais pas perdre ma patience.

Il me lâche brutalement. Je tombe au sol, repliée en une boule de douleur.

Je me redresse tant bien que mal, essayant de fuir. Mais il me pointe son arme, et je me fige, terrorisée par la folie sadique de cet homme.

Adriano : « Je vais reposer ma question. »

Je regarde l’arme braquée sur moi, un frisson glacé me parcourt.

Adriano : « Que cherches-tu chez nous ? » (Sa voix est plus pressante maintenant.)

Moi : Je ne comprends pas bien ta question.

Il m’observe avec agacement, se levant pour me saisir à nouveau. Je recule rapidement et lui assène un coup dans les parties. Il se plie de douleur, et j’en profite pour me mettre derrière lui et le pousser de toutes mes forces. Il s’écrase contre l’armoire, et je prends la fuite en courant pour sauver ma vie.

Je cours, cherchant désespérément de l’aide, mes mains tremblantes, mon cœur battant à tout rompre. Je regarde en arrière, personne en vue. Je me fige en voyant les phares d'une voiture, qui freine brusquement. Par réflexe, je mets les mains devant mon visage comme pour me protéger.

Quand je baisse les bras, je vois un homme sortir du véhicule. Je cours vers lui, espérant une aide, mais il me fixe avec un sourire sinistre. Il sort son téléphone et dit :

?? : J’ai la fille, Monsieur.

Je me fige, le cœur battant. Je recule, mais il est plus rapide. Il me tire vers lui, malgré mes griffures et coups désespérés. Il me soulève et me jette dans le coffre de sa voiture. Je me débats, je crie, je pleure, je l’insulte, mais rien ne change. Mes coups sont inefficaces.

Épuisée, la douleur partout, mon crâne brûlant, je laisse tomber mes efforts et me contente de pleurer et crier avec l’espoir qu’on m’entende. Ma voix est devenue rauque, mes yeux gonflés et rouges, mes nerfs tendus comme ceux d'une femme âgée.

La voiture avance sans s’arrêter. Une larme coule sur ma joue. Je me demande dans quel cauchemar je suis entrée. Adriano Santino, tu es la cause de ma perte.



Vas te faire éculé!!
























.........

J'espère que ce chapitre vous a plu. Qu'adviendra-t-il de Lune ? Adriano est-il l'auteur de ce kidnapping ? 🧐🤔 Nous le saurons dans le prochain chapitre. Bisous 😚

Venez nombreux sur mon instagram pour vos questions et vos retours 🙃

Adriano Où les histoires vivent. Découvrez maintenant