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Moi : Cette chambre assure l'avenir de mes générations futures, dis-je, les larmes aux yeux.

Ce ne sont pas des larmes de tristesse ou de joie, je ne sais pas si on peut dire des larmes d'étonnement, mais oui, j'ai les larmes d'étonnement aux yeux.

J'observe tous les meubles, on dirait un appartement, je jure. J'avance et touche à tout, la télé est de la même taille que moi, voire même plus grande, je suis choqué.

J'avance vers une porte.

Moi : C'est bizarre, je n'ai pas vu de lit !?

J'ouvre la porte et vois une chambre.

Moi: Hein, une chambre dans une chambre ? Je pense que l'autre là-bas c'est un mini-salon. 🥲

Je ne pourrai jamais comprendre les riches.

Moi: Bien évidemment, je vais tester le lit, on ne sait jamais, peut-être qu'il est sale. Je ne veux pas que mon patron tombe malade.

10h

La chambre, ou cet appartement, enfin, elle était vraiment grande. J'ai vraiment duré, mon dieu. En plus d'être à son service, je vais devoir nettoyer sa chambre.

Boof>>

J'ai salué Francesca et j'ai tout fait comme elle m'a dit de faire. Le chauffeur m'attend, je pense, vu qu'il me regarde de loin, assis sur son siège conducteur.

À peine montée, il me tend le sac que je prends sans dire un mot. Il démarre la voiture, mais on ne bouge pas.

Moi: Qu'est-ce qu'il y a ??

Mon chauffeur: Je suis désolé, mademoiselle Lune Perez, mais c'est la procédure.

Moi: Quoi ? Comment ça ??

Je n'ai pas le temps de placer une autre phrase que je sens une piqûre sur mon bras.

Moi: Putain, je vais finir par faire une overdose...

TROU NOIR

12H

Je me réveille difficilement. Je sens quelque chose de mou sous mon oreille. Je me redresse et vois un oreiller, le mien en plus.

Moi: Putain (dis-je en remettant ma tête sur l'oreiller).

Bonne après-midi, Lune.

Boof

Deux jours plus tard

Noor: Donc, si je comprends bien, c'est demain que le fils aîné de ton patron vient ??

Moi: Je suis libre aujourd'hui.

Noor: C'est génial !!!

Noor: Bois ton lait, il va refroidir.

Noor et moi nous sommes posées dans un café. Elle a pris du café et moi du lait chaud avec des cookies.

Ne me jugez pas.

Noor et moi, on raconte, on parle de tout et de rien.

Noor: Sinon, tu baises quand ?

Tout le monde se tourne vers mon amie et moi, parce que mademoiselle a parlé fort, comme si elle avait prononcé le mot "manger".

Moi: La honte (dis-je en baissant la tête).

Noor se retourne et regarde autour de nous, remarquant qu'on nous dévisage.

Elle va faire une connerie, je le sens.

Noor se lève.

Noor: Pourquoi vous nous regardez comme ça ? Vous n'avez jamais baisé ? (dit-elle en pointant le doigt vers une femme) Toi, toi et toi (dit-elle en pointant le doigt tour à tour sur les clients du café), ma copine n'a pas baisé depuis des années, elle est sèche.

Adriano Où les histoires vivent. Découvrez maintenant