𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟓

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Do I Wanna Know? - Arctic Monkeys

ERINE

La mort se présente sous de nombreuses formes et figures, d'une manière que nous ignorons, certaines plus évidentes que d'autres. Chaque créature vivante vit dans une danse de la mort, accrochée à un fil qui peut se rompre à tout moment.

La mort est quelque chose qui arrive à tout le monde à un moment donné, certains plus tôt que d'autres. C'est quelque chose dont tout le monde craint qu'il se produise, mais c'est la seule chose vraie et complètement inévitable.

Cela peut être à la fois un don du ciel, mais aussi un châtiment pour ceux qui ont péché. Mais si tel était le cas, j'aurais quitté cette terre depuis longtemps. Parfois, la mort est injuste, parfois les gens ne meurent pas à cause de la chaîne naturelle de la vie. Parfois, les gens font des choses grotesques, ruinent des vies et creusent leur propre tombe en ôtant la vie à autrui.

Je sais que je suis ce que j'ai fait.

En tant qu'architecte de ma propre destruction, je me suis toujours sentie plus à l'aise dans le chaos qui éclatait autour de moi, étant toujours obligé de me tenir debout sur les cendres de qui j'étais.

Mais quand il s'agit de la mort de quelqu'un d'autre, quelque chose d'encore plus grotesque que ce que j'ai fait, c'est à ce moment-là que je suis terrifiée par la chose sombre qui vit en moi, par le vide qui menace de ruiner tout ce pour quoi je me suis battue si durement.

Je me dirige vers ma chambre, laissant Edan derrière moi et réalisant que je n'aurais jamais dû le suivre parce que mon esprit est encombré et que mes murs sont très hauts. Il m'a fait abaisser les murs, enfermant mon cœur et mon âme, me laissant complètement vulnérable avec un aperçu d'espoir.

Non, il a démoli les murs ; il a creusé cette porte comme s'il avait le droit, et pourtant il ose prétendre qu'il n'a pas ressenti quelque chose pour moi aussi.

Je dois garder mes distances avec lui si je veux m'en sortir vivante, sinon je serai trop distraite pour trouver un moyen de sortir.

Une étrange sensation d'être observée m'envahit, mais je la rejette comme une peur irrationnelle. J'arrive dans ma chambre et le calme n'est interrompu que par le bruit de la porte qui se ferme derrière moi alors que je m'approche de mon armoire. Alors que je cherche du papier et des crayons, je m'efforce de griffonner mes découvertes avant que l'obscurité ne m'envahisse.

Clôture non surveillée, lac. S'échapper ?

Je les mets rapidement dans mon sac à dos et les range dans l'armoire. Ma main frappe le mur à plusieurs reprises alors que je crie toutes les émotions en moi qui menacent de déborder. Quelqu'un a été assassiné ici, et d'après l'expression du visage de Edan, je sais que c'était quelqu'un qui était un patient ici.

Quelqu'un a été assassiné, ce qui veut dire que le meurtrier est toujours là-bas.

Vous êtes une meurtrière.

— Ferme-la ! Avec un grand cri, j'essaie d'étouffer la voix dans ma tête qui me nargue.

Cet endroit me fout en l'air, plus que Rosenhan's, et je ne me souviens toujours pas pourquoi je suis ici. La douleur prend le dessus dans ma tête, des points noirs parsèment ma vision au niveau de la douleur dans ma main et à l'intérieur de ma poitrine. Tout me fait mal parce que la vue de ce corps sans vie, sans yeux, avec seulement des trous noirs sous un angle étrange, me rappelle tellement de souvenirs dont je ne veux pas me souvenir.

J'arrive à peine à flotter dans cette mer turbulente de chaos, le dernier fil de stabilité dont je dispose est sur le point de se rompre, et si c'est le cas, je vais m'effondrer jusqu'à la mort, mais c'est peut-être ce que je mérite.

𝐄𝐒𝐂𝐀𝐏𝐈𝐒𝐌Où les histoires vivent. Découvrez maintenant