CHAPITRE 4: UNE NUIT SANS RÉPIT

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Gabriel Attal resta assis dans le café, profitant de la conversation et de la compagnie de Jordan Bardella. Le poids de la dispute avec Stéphane pesait encore sur ses épaules, et il redoutait de rentrer chez lui. Les éclats de colère de son compagnon, ses réactions hystériques et colériques, tout cela l'épuisait. Jordan, avec ses sourires et ses petites attentions, avait été une bouffée d'air frais dans cette journée étouffante.

Alors qu'il savourait ce moment de répit, le téléphone de Gabriel vibra. Il le sortit de sa poche et lut le message avec une pointe de nervosité. C'était Emmanuel Macron.

« Gabriel, besoin de toi à l'Elysée. Masses de travail stratosphériques à gérer. Viens au plus vite. »

Gabriel soupira intérieurement. Il savait qu'il n'allait pas dormir cette nuit. Le travail l'attendait, et pas qu'un peu. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de penser à Jordan, à ses compliments, à ses regards, à la manière dont il faisait naître des rougeurs sur ses joues et des papillons dans son ventre.

« Des nouvelles du front? » demanda Jordan en voyant l'expression de Gabriel changer.

« Oui, c'est Macron. Il a besoin de moi à l'Elysée. Beaucoup de travail à faire, » répondit Gabriel, son ton résigné.

Jordan hocha la tête avec compréhension. « Les joies de la politique. Tu sais que tu peux m'appeler si jamais tu as besoin de parler ou juste de souffler un peu. »

Gabriel sourit, touché par la sincérité dans les yeux de Jordan. « Merci, Jordan. Vraiment. Tes mots comptent beaucoup pour moi. »

Ils se levèrent et se dirigèrent vers la sortie du café. Avant de se séparer, Jordan posa une main rassurante sur l'épaule de Gabriel. « Courage pour ce soir. Et souviens-toi, tu n'es pas seul. »

Gabriel acquiesça, sentant une chaleur réconfortante envahir son être. Il regarda Jordan s'éloigner avant de se diriger vers l'Élysée. La nuit s'annonçait longue, mais les pensées de Jordan, de leurs échanges et de ses attentions l'accompagnaient, rendant la perspective un peu plus supportable.

En arrivant à l'Élysée, Gabriel fut immédiatement plongé dans une avalanche de dossiers, de réunions et de décisions à prendre. Les heures passèrent à une vitesse folle, et bientôt la nuit enveloppa la ville sans qu'il ne s'en rende compte. Pourtant, malgré l'intensité du travail, il ne pouvait s'empêcher de repenser à Jordan, à ses sourires et à la manière dont il le faisait se sentir spécial, même dans les moments les plus ordinaires.

Il relisait mentalement les compliments que Jordan lui avait faits, ressentant encore la chaleur qui avait envahi son visage. Ces mots faisaient du bien à entendre, bien qu'ils le mettaient souvent mal à l'aise, le laissant rouge et embarrassé. Chaque petite attention de Jordan restait gravée dans son esprit, l'aidant à tenir bon face à l'épuisement.

Alors que les premières lueurs de l'aube perçaient à travers les fenêtres de l'Élysée, Gabriel se sentait exténué mais déterminé. Il savait que la journée à venir serait difficile, tant sur le plan professionnel que personnel. La perspective de rentrer chez lui et de faire face à Stéphane le rendait nerveux, mais les pensées de Jordan lui offraient un soutien inattendu et précieux.

Il prit une pause, s'appuyant contre le bureau, son téléphone à la main. Il hésita un moment, puis envoya un message à Jordan : « Merci pour tout ce soir. Tes mots m'ont vraiment aidé. »

Quelques secondes plus tard, une réponse apparut sur l'écran : « Toujours là pour toi, Gabriel. Passe une bonne journée. »

Gabriel sourit faiblement, sentant une chaleur réconfortante l'envahir. Peu importe ce que la journée lui réservait, il savait qu'il pouvait compter sur la présence rassurante de Jordan, même de loin. Cette pensée le réconforta alors qu'il se replongeait dans les montagnes de travail qui l'attendaient, déterminé à affronter les défis avec une nouvelle force.

VRAI CONFIANCE?(BARDELLAxATTAL)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant