CHAPITRE 28: VÉRITÉ

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Gabriel était là, au milieu du parc seul face à ses vieux démons qui refirent surface. C'était la seule chance pour Gabriel de récupérer Jordan, et cela n'avait pas abouti, il avait échoué. Il avait laissé l'homme qui l'aimait partir, reconstruire sa vie avec, sûrement, quelqu'un qui saura le combler de toute l'attention qu'il mérite. Alors Gabriel tourna les talons et parti dans la direction opposée de celle de Jordan. Il faisait froid et humide en même temps, une sensation très peu agréable. Il commençait à suer, sa respiration se faisait courte, et une grosse chaleur se répandit en lui. Sa vue commençait à se flouter, il voulu prendre son portable,

-« Mon portable! » crie t-il dans les rues silencieuse de Paris. Il commença à tâter ses poches mais rien. La panique commençait à le submerger, puis d'un coup plus rien. Juste le visage de Jordan revenir dans son esprit, puis une illumination parvint jusqu'à son cerveau,

-« Jordan.. » il n'était pas sur de ce qu'il faisait mais son corps le guidait tout seul, il commença à courir, de plus en plus vite..
Puis il s'arrêta net devant un bâtiment.
L'immeuble de Jordan.
Il monta les escaliers, trois par trois, puis il se stoppa devant une porte qu'il connaissait assez bien. Il toqua et la porte s'ouvrît, il tomba sur le grand brun entrain de manger une barre de céréale,

-« Gabriel? »

-« Donne moi mon téléphone. Je ne suis pas là pour plaisanté. » dit-il d'un ton assez sec, ses yeux essayant de faire croire à une fureur dévastatrice.

-« Ton portable? Mmh connais pas. Désolé, merci au revoir » dit Jordan d'un ton lasse et épuisé, il s'apprêtait à fermer la porte quand d'un coup, Gabriel la poussa avec sa main, s'invitant dans l'appartement lui même.

-« Tu as vraiment pas changé à ce que je vois. Je n'ai pas envie de te parler et je ne dis pas ou est ton fichu portable. Et si tu n'as pas compris le message que je t'ai fais passer avant c'était que, que j'en ai marre de tout ça. C'est tout, je ne t'aime plus. »

Un coup de poignard. Gabriel sentit son cœur se serrer. Il le voyait donc bien comme ça, mais après ce qu'il lui avait fait.. c'était inévitable. Après tout ceux qu'il avait dû endurer, pendant que Gabriel se tapait son ex.

-« Donc tu me vois vraiment comme ça.. »

-« Comment veux-tu que je te vois après ceux que tu m'as fais? Retomber dans tes bras comme un imbécile? Faire comme si ne rien ne s'était passé? Tu as profité de moi, jusqu'à ce que mon cœur se brise au plusieurs milliers de morceaux. Et ne nie rien, s'il te plaît, j'en ai plus qu'assez que tu me mente. Le coup du Syndicat je crois.. que c'est vraiment lui qui ma fait le plus mal.. enfaite, que tu m'ai trompé avec Stéphane, c'est même pas ça qui m'a tant briser. C'est le coup de p"te que tu as fais, d'ailleurs ne te pointe même pas à l'enterrement, de toute façon tu n'y es pas convié, maintenant dégage de chez moi, et de ma vie. » Jordan avait lâcher une partie de sa haine sur Gabriel, et cela lui faisait un bien fou. Et de voir Gabriel se décomposer sous ses yeux, l'était d'autant plus. Un sourire prenait place sur ses lèvres, dévoilant ses fossettes.

-« Tu sais que je m'en veux! Je te l'ai dis! Je te promets, j'ai été con, s'il te plaît Jordan.. »

-« Non, non, non, non et non. On t'a jamais appris à réfléchir avant d'agir? Aah! Mais oui! C'est vrai tu ne penses qu'à toi et ta sale gueule! » cracha t-il au visage de Gabriel,

VRAI CONFIANCE?(BARDELLAxATTAL)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant