Chapitre 16

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Une fois dans la villa, je me laisse tomber sur le canapé. Daryl, se tourne vers moi et se rapproche. Je me force à ne pas bouger tandis qu'il réduit la distance entre nous. Lorsqu'il est assez pres, il ancre son regard au mien, me regardant de haut. Mon désir de tout à l'heure revient au creux de mes reins et je n'arrive pas à détacher mon regard de ses lèvres. Il m'attire, c'est dingue à quel point.

J'essaie de lire dans ses yeux noisette mais n'y parvient pas. Joe et Matt, les deux personne les plus proches de Daryl m'ont dit de ne pas me fier aux apparences et de lui faire confiance. Je pense que je vais tenter le coup. Mais comment savoir quand il joue ou pas ? Comment savoir quand j'ai affaire au "vrai" Daryl ? J'imagine que je le saurai bien assez tôt...

Je décide de me lever pour aller me servir un verre. Ça me stresse quand je n'ai pas les cartes en main. Daryl me suit des yeux et me rejoint pres du bar. Je souris lorsque je sens sa présence dans mon dos. Je me retourne doucement pour lui faire face. Un petit sourire fend sa bouche lorsqu'il agite la clef de la Lambo sous mon nez. Quel connard, c'est pas possible ! Je lève un sourcil, feignant l'indifférence totale et porte à ma bouche le délicieux liquide ambré qui se trouve dans mon verre. Voyant qu'il ne m'a pas piqué comme il l'aurais voulu, il range sa clef au ralenti pour s'assurer que je ne loupe rien du spectacle.

"- Je crois que j'ai compris le message. Pas la peine d'en rajouter... Je dis.

- On sait jamais, un petit rappel ça fait pas de mal de temps en temps. Bon, à part la course dans quatre jours, j'ai rien d'autre pour le moment. J'ai essayé de te dégoter un truc, mais c'est sec. Et là, je ne vois pas beaucoup d'autre options..." Il dit.

C'est drôle parce que quand je regarde autour de moi, je vois des options partout. Je suis sûre que si on vendait les objet présent dans cette pièce, j'aurais déjà la moitié de la somme. Ou alors, peut être que Daryl pourrait donner une de ses caisse rutilante à Maccini. D'après Matt, il en a plusieurs. Mais ça je me garde bien de lui dire. Il manquerait plus qu'il me jette de dehors sans passer par la case départ.

"- Je pense qu'il y a moyen de négocier. Il lance.

- Négocier ? Tu plaisantes ? Maccini voudra jamais. Je réponds.

- Je vais lui parler. Maccini est un homme puissant, mais il n'est pas idiot. Tout ce qu'il veut, c'est son oseille. Il dit.

- J'avais pas remarqué, tiens ! Je dis.

- Si je m'y prends bien, il se pourrait que j'arrive à le raisonner. Il lâche.

- Vraiment ? Tu crois sincèrement que le mafieux va s'asseoir sur un demi-million parce qu'on lui demande gentiment ?" Je réponds.

Daryl éclate de rire comme si je lui avais dit la blague du siècle.

"- Tu m'expliques pourquoi tu te bidonnes. J'aurais bien besoin de rire moi aussi ! je lance.

- Je pourrais peut-être le raisonner sur le délai, pas sur le cash... Il dit.

- Ok, en supposant qu'il accepte, combien de temps est ce que tu comptes lui proposer ? Je demande.

- Faudrait que je vous avec lui déjà..." Il répond.

Il traverse le salon et monte à l'étage. Sans réfléchir, je le suis. Nous retournons dans son bureau. Tout à l'heure, j'ai pas vraiment fait gaffe, mais il est bien plus ordonné que Matt... C'est bien rangé contrairement à l'espace de travail de mon meilleur ami. Daryl ouvre un tiroir et en sort un calepin.

"- Je peux savoir que tu fais. C'est pas le moment de consigner ta journée dans ton journal intime. Je dis.

- Très drôle la furie. J'ai besoin d'arguments pour convaincre Maccini de nous laisser un peu plus de temps. Il dit.

Daryl et BénédicteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant