Chapitre 27

10 4 0
                                    

Nous quittons le bar et Daryl me fait monter dans sa voiture sous les railleries du groups de jeune qui lorgnaient sur sa caisse. Je me retiens de les insulter tandis que Daryl s'amuse à faire rugir le moteur avant de démarrer. Nous quittons ensuite le carrefour en trombe. Les rues défilent et Daryl reste silencieux. J'ai envie de l'interroger, mais je ne le fais pas. Il semble être tout à coup en colère. San doute à cause de Matt, les relations entre les jumeaux sont tendues en grande partie à cause de moi. Connaissant mon meilleur ami, il a dû rappeler son frère après le déjeuner pour lui gueuler dessus. J'aimerais bien être là, le jour où les frangins arrêteront de se bouffer le nez.

Nous continuons de rouler jusqu'à ce que les rues deviennent plus sombre, plus désertes. Les immeubles plus sinistres. Mais où est ce qu'il m'emmène. Je m'efforce de rester calme et je me rassure en me disant que tant que je suis avec Daryl, je ne crains rien.

"- Ah, voilà..." Il dit.

Je me penche en avant et plisse les yeux. Nous arrivons alors dans une zone industrielle. J'aperçois à quelques mètres ce qui semble être un rassemblement de personne. Certains boivent tranquillement leur bière, pendant que d'autres causent autour de voiture. L'ambiance semble mystique vu de l'extérieur. Je me penche davantage et découvre avec stupéfaction quelques voitures postées au début de ce qui semble être une route déserte.

"- Daryl... dis-moi pas ce que c'est ce que je pense..." Je lâche.

Nous nous engageons lentement dans le rassemblement et Daryl se gare dans une place de parking. Un groupe d'habitués nous entoure soudain pour admirer la Lambo sous toutes les coutures. J'ai pas envie de sortir de la voiture vu ma tenue, mais j'aurais pas le choix de le faire à un moment ou un autre. Daryl vient m'ouvrir la portière signe que le moment est venu... J'essaie de masquer mon embarras et avance d'un pas déterminé. Tout le monde semble préférer regarde les superbe voiture que moi et ça me va très bien. J'ai pas envie d'être une bête de foire !

"- Profites-en pour t'en mettre plein la vue la furie. Laquelle tu préfères, hein ?" Demande Daryl.

Il me désigne les modèles rutilants alignés sur l'asphalte. Il y en a pour tous les gout. Des tunées à l'extrême et des plus sobres. Je prends le temps d'apprécier les modèles exposé.

"- C'est... impressionnant. Mais qu'est-ce qu'on fait là Daryl ? Je suis pas idiote et je sais que c'est pas trop légale tout ça..." Je dis.

Les sonos des voiture crachent du rap et les moteurs rugissent et je ne suis même pas sûre que Daryl m'ait entendu avec tout ça. Enfin vu sa tête, si, il a capté... Il me sourit et passe son bras autour de moi pour avancer entre les groupe de personne. Ça me donne un peu l'impression d'être sa chose, mais pour une fois je la ferme, j'ai encore en tête l'arme de Maccini contre ma tempe parce que je l'avais ouverte, donc... et puis y a déjà eu le gros con devant le bar. Une agression par jour, c'est ma limite.

"- T'inquiètes pas pour ça, tout est sous contrôle. En plus, tu vas te faire du blé, de quoi tu te plains ? Dit Daryl.

- C'est pas la question. J'ai pas l'habitude, c'est tout." Je dis.

Il pouffe de rire alors que nous approchons de la périphérie d'un autre groupe et d'une barrière. La route est coupée.

"- Bienvenue dans mon monde beauté. J'espère que tu vas apprécier le taf que je t'ai dégoté. Il dit.

- Vu les sapes que tu m'as fait mettre, je crois que j'ai compris à quoi j'allais servir ! J'aurais quand même pu conduire, moi aussi..." Je lâche.

Il ignore carrément ma remarque et me montre quelque chose d'un signe du menton. Je recule d'un pas en voyant le groupe de nana attifées comme des poules de bas étages. Ma dignité et ma motivation en prennent un coup. Encore une fois, il veut que je joue les potiche sans cervelle.

Daryl et BénédicteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant