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PDV d'Élisabeth:

Arrivée devant la porte de ma chambre, j'y entre rapidement, m'empresse de la verrouiller à clé et glisse sur celle ci. Je laisse couler mes larmes. Je les essuie quand je l'entends toquer à ma porte.

- Ma petite ved'ma ouvre cette porte s'il te plaît, me supplia t' il en frappant encore plus fort à la porte.

Je me décide à aller ouvrir la porte, j'essuie totalement mes larmes puis je l' ouvre.

- Oui monsieur KOSLOV, dis je avec un grand sourire pour cacher mes émotions.

- Tu n'aurais pas dû voir ça, je suis désolé, me dit il comme si dire ces mots lui coutait cher.

Ça se voit qu'il ne s' excuse pas souvent.

- Oh non c'est plutôt moi qui devrai m'excuser de vous avoir dérangé pendant votre moment intime avec votre fiancé, dis je avec un goût amer dans la bouche.

- Tatiana est tout sauf ma fiancée, s'empressa t'il de répondre avec une moue dégoûtée. Elle n'est rien pour moi.

Mais quel connard, quand il couchait avec elle, elle comptait pour lui, pensais je.

- Quand vous couchiez avec cette tara , elle comptait pour vous, crachais je en colère. Euh...... je veux dire que vous n'avez pas à vous justifier, dis je d'une voix douce en ressaisissant.

- Je ne savais pas que tu étais jalouse ma petite ved'ma, me dit il avec un sourire sincère révélant ses magnifiques fossettes, c'est le premier sourire sincère qu'il me fait, mes yeux se posent directement sur sa magnifique petite bouche rouge sang que j'ai juste embrassé une seule fois mais dont je suis devenue dépendante. En plus elle ne s'appelle pas Tara mais plutôt Tatiana, continua t' il.

Connard, enfoiré, fils de p...., hurla ma conscience.

- Je ne suis pas jalouse, en plus pourquoi le serais je? je ne suis rien pour vous, Je suis juste votre captive, mais quand vous comprendrez que je suis innocente, je reprendrai le cours vie d'avant, j'aurais enfin mon master en comptabilité, je me trouverai un gentil jeune époux, il me fera deux beaux enfants, on vivra dans une petite maison de campagne avec un grand jardin et un chien, annonçais je sérieusement.

Ses traits se rembrunissent, ses yeux gris clairs virent au noir, il s'approche dangereusement de moi, me plaque contre le mur, sa bouche n'est plus qu ' à quelques centimètres de la mienne instinctivement je ferme les yeux, son souffle chaud caresse mon visage.

- Que tu sois innocente ou pas, tu resteras ici avec moi, parce que tu m'appartiens donc dis à Dieu à ce mari du futur et à cette putain de maison de campagne, m'as tu compris ?

J' hoche la tête, trop hypnosé par ses yeu. Sans le voir venir il m'embrasse brusquement, ce baisé n'a rien avoir avec celui d'avant, celui est possessif, il veut me montrer que je lui appartient.

Il me soulève sans cesser de m'embrasser, me pose sur le lit, il monte sur moi, puis commence à me caresser les seins, la sonnerie de son téléphone nous interrompt.

- Quoi? Aboya t'il en décrochant. Il se lève brusquement quand son interlocuteur lui parle puis il s'en va en claquant la porte sans un regard en arrière.

Encore une fois j'ai failli coucher et il me laisse toujours en plan comme une merde, il n'y aura plus de prochaine fois, me le jurais je.

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Ça fait maintenant 5 mois que je vis ici, 5 mois que monsieur KOSLOV m'évite comme la peste depuis ce fameux soir, son neveu m'a averti qu'il est en voyage d' affaires depuis maintenant 1 mois. En parlant de Hass, je suis devenue amie avec lui , même avec ses potes . J'ai appris que monsieur KOSLOV est son oncle maternelle, que son père est un grand juge américain et sa mère est une avocate italienne. Il est fils unique et qu'il a 23 ans.

CAPTIVE DU RUSSE : LES FRÈRES KOSLOV [ TOME I ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant