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PDV D'ÉLISABETH:

J'ouvre doucement les yeux, aveuglée par la lumière du soleil je les referme. Je les ouvre à nouveau pour m' adapter à cette lumière, je pivote mon visage à gauche quand j'entends:

- Youri appelle le patron , la petite barbie s'est enfin réveillée, dit cet homme en sortant de la chambre.

- Mon Dieu où suis je, me demandais à moi même.

Je regarde autour, je suis dans une grande chambre avec une petite de nuit près du lit dont les mur gris et bleus. Il y a deux portes à quelques mètres du lit dont je suppose que l'une est la salle de bain et l'autre le dressing. Je me redresse en comprenant que je ne suis pas dans ma chambre puis soudain les flashs de ces derniers jours me reviennent : mon mariage forcé avec ce crapaud obèse, l'aide d'Ivana , la fausse carte d'identité, ma tentative de fuite, le voyage en avion, ma rencontre avec ce dieu grec diaboliquement sexy avec son accent russe puis je ne me rappelle plus de la suite.

Mon Dieu j'étais à deux d'avoir ma liberté, pensais je. Je me demande lesquels entre mes parents et Harry Lloyd, ont envoyé ces hommes me chercher.

Ça peut qu'être qu' Harry Lloyd, parce que mes parents ne dépenseraient jamais une seule livre Sterling pour me retrouver. Je me touche pour savoir si ses hommes ne m' ont pas violé

-Oh mon Dieu, j'ai encore mes habits sur moi, soufflais je.

- Bonjour ma ved'ma , me dit une voix extrêmement grave avec un accent russe me procurant des frissons.

Cet homme se trouve devant la porte, trop éblouie par le soleil je ne peux pas le voir mais sa carrure imposante me dit vaguement quelque chose. Plus il se rapproche plus je me souviens de son visage quand la lumière du soleil l' éclaire.

- Mais vous êtes le type diablement sexy de l'avion, m'exclamais je en colère.

- Oui et près à vous servir ma ved'ma , dit il avec un rictus moqueur.

- Pourquoi m' avez vous kidnappé, c'est Harry qui vous envoie ? Jubilais je.

- Ce n'est pas ce fameux Harry qui m'a envoie. Donc si je comprends bien je ne suis pas, qui vous recherchez et vous a été des énnemis partout, constata t' il.

- Je n'ai aucun ennemi, m' exclamais je.

- Alors qui est ce fameux Harry ? Renchérit il.

- Cela ne vous regarde pas, criais je.

- En quelque sorte si, puis qu'on a une ennemie en commun c'est à vous.

- En quoi suis je votre ennemie, je ne vous connaissais même pas avant hier , m' énervais je.

- Ma petite barbie quel jour sommes nous ?

Quelle question idiote, pensais je.

- Nous sommes lundi , hier c'était dimanche, dis je bêtement.

- Aujourd'hui on est vendredi, vous avez dormi pendant 5 jours ma ved'ma au bois dormant, dit il amusé.

- Quoi? Qu'est ce que vous m'avez fait t? Criais je en colère.

- La dose de drogue a été plus forte que votre petite corps de barbie, constata t' il.

- Vous m' avez droguez et en quoi suis je votre ennemie ? Demandais je fatiguée d' être ici.

- C' était le seul moyen de vous emmener sans qu'il n'y ait de problème, répondit il naturellement. Connaissez vous VLAD KOSLOV ? me demanda t' il en me fixant intensément.

- Non , qui est ce ? Dis je du tac au tac.

- Que vous avez escroqué et tenté de tuer vous et votre meilleure amie Irina Stravinski, cracha t' il avec dégoût.

- Quoi? je ne sais de quoi vous parlez, je n'ai jamais fait du mal à une mouche de toute ma vie, tremblais je.

- Oh ne faites pas l'innocente, votre visage d'ange ne m' amadouera pas ma petite poupée, renchérit il.

- Je suis désolée, vous confondez de personne, dis je au bord des larmes.

- Oh que non , un témoin vous a reconnu.

- Je n'ai rien fait, c'est la première fois que je viens en Russie, et qui est cet homme ? Criais je.

- Cet homme est mon petit frère, je savais qu' en épousant Irina Stravinski, il commettait une grosse erreur mais il ne m'a pas écouté et aujourd'hui il a terminé dans le coma à cause de vous et votre meilleure amie. Vous allez me le payer, je ferais de vos vies un enfer, cracha t' il.

- Pitié je ne suis pas celle que vous croyez je suis innocente, laissez moi partir s'il vous plaît, suppliais je en larmes.

- Arrêtez avec vos larmes de crocodile, elles ne me font rien, s'énerva t'il.

- Laissez moi partir, je ne reviendrai plus jamais ici , pitié.

- Vous n' avez pas eu pitié de mon frère quand vous lui avez tiré dessus et moi je n'en aurai pas pour vous et votre amie.

- je n' ai .........

- Arrêtez de le nier mademoiselle STROSS, me coupa t' il.

- Attendez comment m'avez vous appelez ?

- Mademoiselle Nina STROSS, redit elle.

- Oh mon Dieu je comprends maintenant, Nina STROSS n'est pas mon vrai nom , je me suis faite une fausse carte d'identité sous ce nom pour mon mariage forcé, racontais je.

- Vous pensez que je vais vous croire.

- Mais c'est la stricte vérité, criais je.

- Moi je vais vous dire la vérité : quand mon frère a découvert les infidélités d' Irana, il a demandé le divorce puisqu'elle savait qu'elle n'aura rien après le divorce, elle vous a proposé de lui voler son argent quand il ne sera pas là, et vous acceptez. Ce jour là tout ne se passa pas comme prévu car il était rentré plus tôt de son voyage d' affaires et quand il avait surpris son ex femme entrain de lui voler, il s'était rapprocher d'elle pour lui demande ce qu'elle faisait là ,et vous, vous aviez emprofité pour lui tirez 4 balles dans le dos sans pitié, dit il comme s'il revoyait cette scène.

- Je ne suis jamais venue en Russie.

- Oh abon , il y' a presque 1 an , vous veniez presque chaque mois en Russie, renchérit il. Vous avez de la chance que c'est mon frère qui décidera de votre sort. Si ça ne dépendait que de moi je vous aurez déjà brûlé. Une dame viendra prendre soin de vous car il vous faut être en forme pour l'interrogatoire, dit il avec un mauvais sourire en claquant la porte.

- Quelle interrogatoire? Criais je.

Mon Dieu qu' ai je de mal dans la vie pour me retrouver dans cette situation, pensais je.

CAPTIVE DU RUSSE : LES FRÈRES KOSLOV [ TOME I ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant