La vie sans passion - Tome 1 -

Chapitre XXXIII : Le vrai amour est-il la ?

Pendant la nuit, Mattheo se levait. Sans doute pour fumer car il ouvrait la fenêtre. Mais je n'osais pas me disputer une seconde fois avec lui.

La drogue était son repère. Il ne vivait que pour ça. Il ne dormait pas la nuit, j'étais là seule à somnoler. Je me retrouvais seule dans son lit.

Et quand il s'est levé pour la dernière fois de la nuit, je me suis levée aussi.

« Tu vas arrêté de te lever pour fumer ? Fis-je en me levant de son lit.

- On va tout de même pas recommençais sur ce sujet ? Fit-il soulé.

- Mattheo tu fumes beaucoup trop. Qu'est-ce qu'il y a ?

- Rien.

- Ne me dis pas rien. Fis-je en me dirigeant vers lui. La première fois qu'on s'est parlé, tu t'en rappelle ? Je t'avais demandé pourquoi tu fumais. Tu m'avais répondu "pour oublier". Alors ne me réponds pas "rien". Puisque je sais.

- Ecoute Aria tu es gentille. Mais tu commences à m'énerver. Toujours à te mêler de ce qui te regarde pas. Lâche moi maintenant. Il marqua une pause Retourne à ton dortoir.

- Tu me demande de partir en pleine nuit la ?

- C'est ce que je viens de faire. »

Il se dirige vers moi en me forçant à partir. On était arrivé à la porte de son dortoir.

« Donc tu veux vraiment que je quitte cette chambre. Fis-je la gorge nouée.

- Je le veux oui. Fit-il en me regardant droit dans les yeux, il avait les yeux rouge, défoncés.

- Juste en entendant cette phrase on dirait que tu te marie. Mais ce n'est pas le cas.

- Effectivement.

- Mattheo ?

- Oui ? Fit-il

- Tu essayes de me jeter mais sache que je reviendrai toujours. Et nous savons tout les deux pourquoi. L'amour.

- Pars. Fit-il énervé. »

Je savais qu'il ne pouvait pas luter contre ses sentiments. Mais je ne pouvais rien faire. Il me ferma la porte au nez. Je me suis retrouvée seule dans l'obscurité du couloir. Je restais là à comprendre.

Comprendre ce qui c'était passé. Je pris un grand souffle. Et retourna dans mon dortoir. Je me couche sans trop faire de bruit.

Le lendemain, le réveil a été difficile. Plus difficile que ma nuit blanche que j'avais fait il n'y a pas si longtemps.

Laora et Pansy étaient encore dans leur lit. J'étais réveillée avant elle. Et j'attendais patiemment dans mon lit à regarder le plafond.

Je repensai à la conversation que j'avais eu avec Mattheo. Et je savais qu'il tramait quelques choses. J'espère à tout pris qu'il vienne me parler aujourd'hui. Pour au moins s'excuser.