Chapitre XXV : La ruelle de la mort

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Je me hâta et mis mon masque. Je regardais la scène. Mais je n'avais pas constaté les lieux. Nous étions dans une ancienne maison. Délavé.

A nos pieds, de l'eau avec un mélange de sang. Une grande porte séparée le Seigneur de nous. Dans la foule de Mangemort, je cherchais celui qui m'avait fait souffrir toute ma vie.

Mais je ne le trouvais nulle part. Peut importe. J'étais ici pour le Seigneur et pas pour une vengeance.

« Mes chères enfants... Fit le Seigneur. Vous vous demandez pourquoi je vous ai donné de venir ? Je vais vous répondre. Hum... fit-il en réfléchissant. Vous le savez peut-être déjà mais nous sommes en guerre contre tout ceux qui n'ont pas le sang de sorcier. Alors ce soir, je cherche un sang-mêlé. Qui est dans Londres et qui m'a échappé.

- Mon Seigneur, a quoi ressemble t'il ? Fit un Mangemort dans la foule.

- Vous le trouverais quand vous pensez le trouver. Vous êtes des Mangemort pas besoin de vous décrire tout non plus. Dit alors le Seigneur. »

Tout le monde transpana et je suivais Mattheo tant bien que mal. Il allait vite. Comme si il voulais me perdre.

Un fois rapproché suffisamment de lui, je lui attrape son poignet.

« Tu comptes m'éviter ? Fis-je en laissant s'échapper une larme. »

Il s'arrêta pour mieux me regarder. Dans la foule de Mangemort qui transplanaient, il me prit ma joue et regarda mes yeux. Son regard était si tendre.

« Écoute mon ange, tu te fais trop de film, il faut que tu arrives à décompresser. Souffle un coup d'accord ? On a une mission qui nous attend. Dit-il.

- C'est compris, excuse moi. Fis-je en baissant la tête.

- Ne t'excuse jamais pour ça. Fit-il en remontant mon visage. »

Il prit ma main et me fit transplaner, on était arrivé à Londres. Plusieurs Mangemort étaient là. D'autres partaient avec des Moldus qui criaient qu'il ne voulait pas y aller.

C'était le chaos dans les ruelles de Londres. Et mes yeux se posa sur l'agresseur qui m'avait marqué à tout jamais.

Sous l'élan de vengeance je me principe sur lui. Mattheo me suivait en criant mon nom. La ruelle où il était, était vide. Sans personne autour. C'était le meilleur moment. Et je mis ma baguette sur sa gorge.

« Tu te souviens de moi, j'espère. Fis-je

- Tu agresse un Mangemort petite. Fit-il

- Oh et toi ? Une petite fille sans détresse. »

La vie sans passion - Tome 1 -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant