Chapitre XIV : Un amour perdu.

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« Attends Mattheo ? Tu m'aimes ? Fis-je surprise.

- Peut-être. »

Je ne m'attendais pas à ça. Le fils du seigneur m'aime. Je ne disais rien j'étais resté sur le banc assise sans bouger et je passais sans cesse la scène.

Mattheo se leva et jeta sa cigarette. Il se rapprocha de moi son odeur ressemblait à l'odeur de la pluie, de la sauge et de la cigarette. Je me leva du banc pour être à sa hauteur.

« Faudrait que tu parles à Lupin. C'est ton parrain Aria.

- J'y penserai, Mattheo »

Pour me dire "au revoir" il m'embrassa. Le baiser était langoureux et passionnant.

Avant que j'ai pu dire quelques choses, Mattheo était parti. Je pense qu'il ne voulait pas de problème.

Maintenant depuis quelques mois, Mattheo ne m'adressait plus la parole. Il m'ignorait.

J'étais toujours avec Théodore mais je savais que ça n'allait pas durer.

Blaise m'avait dit qu'il aimait Pansy. Mais ne savait pas comment le lui avouer

Lorenzo et Laora sont ensemble. Et Draco était jaloux de tout ça alors il n'adressait plus la parole à Laora. Mais il restait avec le groupe.

Aujourd'hui, c'est Samedi, ce sont les vacances de Noel. Dans une semaine c'est Noel. Et tout le monde repart chez eux.

Ma tante m'avait invité chez eux. Alors j'avais accepté.

Au petit déjeuner, Théodore m'avait pris dans un coin et m'avait dit qu'il allait me parler ce soir. Je savais qu'il ne voulait plus de moi. Que j'étais trop dur à vivre.

J'étais dans mon dortoir à regarder l'immense fenêtre qui donnait sur le lac. Au loin je pouvais voir la forêt.

Je m'étais mise à fumer. La pièce était brumeux depuis ce matin. Je n'étais pas sorti de la pièce. A part pour manger.

J'étais seule et ça m'allait. Personne ne me dis quoi faire. Pansy et Laora étaient avec les gars. Personne ne se souciait de moi.

Alors j'ai eu le craint de bouger. Et d'aller à la bibliothèque. Je jeta ma clope par la fenêtre, et je m'habille pour ne pas sentir le tabas.

Je m'étais habillé décontracté. Un débardeur et un jogging adidas. J'attrapa mon livre et partie vers la bibliothèque.

Dans la salle commune de Serpentard, il y avait Laora, Lorenzo, Pansy, Blaise, Draco, Theodore et Tom. Je passa sans rien dire. Mattheo n'était pas avec eux. Je passa à toute vitesse jusqu'à la sortie. Quand Draco m'attrapa le bras,

« Ou tu vas ? Fit-il

- A la bibliothèque. J'ai besoin de sortir un peu.

- Ok, si tu nous cherches on est là. On va pas bouger.

- D'accord merci Draco. »

Je partis des cachots. Sur le chemin je croise Harry,

« Oh salut Harry! Dis-je »

Avec Harry nous avions sympathisé. Ainsi qu'avec Hermione et Ron. Je trainai quelques fois avec eux. C'était très amusant.

Je trainais aussi avec Fred et George. Je l'ai aimé bien. Ils étaient très drôle. Ça me changer des Serpentard. Je regrette même d'être une Serpentard. Mais bon c'est la faute du choixpeau. Pas de la mienne, ou d'être une Black aussi.

Avec Harry nous parlions jusqu'à la bibliothèque, où on rejoint Ron, Hermione et George, sans Fred, ce qui était étonnant. Tout le monde me salua.

« Oh ! Salut Aria. Fit George. Comment tu vas ?

- Super et toi ?

- Très bien, je m'amuse de voir Hermione aider mon petit frère. Fit-il en me caressant les cheveux de Ron.

- Je constate, dis-je en rigolant, moi je cherche un livre donc je reviens!

- Même pas ça me dit bonjour ? Fit une voix derrière moi.

- Bonjour Fred, dis-je en me tournant.

- Ca va beauté ? »

Il aimait bien m'appeler "beauté", c'était comme le premier jour où on s'est parlé.

« Ça va super et toi Weasley ?

- Super ! Tu veux que je t'aide à chercher ton bouquin ?

- Oh ouais! Avec plaisir! Fis-je en lui prenant le bras pour l'amener vers la grande bibliothèque qui se trouvait en face de nous.

- D'accord, fit-il en rigolant, tu es à fond là Aria !

- Toujours quand ça parle de bouquin ! Dis-je en rigolant.»

Tout l'après midi ce passe à rigoler. Quand je me retrouve avec Fred, c'est comme si j'étais sur un nuage.

Fred était tellement content de pouvoir me parler. Il aimait bien entendre mon rire car il était contagieux. Il me l'avait dit un jour.

Quand je lui donna un livre, que je cherchais, il le fit tomber. Donc on s'attela de le ramasser, quand nos mains se touchent entre elle. On se regarda gêner de la situation.

Je me relève quand Fred me prit la joue délicatement. Et s'approcha de moi....

La vie sans passion - Tome 1 -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant