Chapitre 2

3 0 0
                                    

PDV Jack Dunbar :

Je suis actuellement au cinéma avec mon plan cul et nous ne regardons même pas le film, tellement qu'on se touchent. Le film fini, Astrid remet ses vêtements en place puis nous sortons de la salle. J'ai mon bras sur son épaule, je lui souris.

Astrid : Tu viens chez moi, bébé ?
Moi : Bien sûr mais pas de bébé avec moi, je te rappel.

Elle boude, je la tire et nous montons sur ma cagiva 125 Mito EV de 2017 (voir en média). Trente minutes plus tard, nous arrivons chez elle. Les lumières sont allumées de partout, je me stop.

Moi : Tu ne m'avais pas dit que tes parents seraient là.
Astrid : Ah bon, je ne te l'ai pas dit ? Étrange.
Moi : Tu te fou vraiment de ma gueule. Lui dis-je en colère. Je te l'ai déjà dit plusieurs fois, il me semble ? Je ne veux pas rencontrer tes foutus parents. On n'est pas ensemble, merde. Lui dis-je le regard noir.
Astrid : Dé... Désolé.
Moi : Moi, je me casse.

J'attrape le casque qu'elle a dans les mains, le met dans le coffre de ma moto, met mon casque puis part en trombe de chez elle. Une fois arrivée chez moi, mon père me regarde de loin.

Peter : Je t'avais dit quoi ?
Moi : Tu peux me lâcher un peu ?
Peter : J'ai pourtant été clair ? Je veux bien que tu pratiques le basket mais si jamais tes notes diminuent ou que tu sortes jusqu'à pas d'heure, tu seras privé de basketball jusqu'à ce que tu quittes cette ! Putain ! De ! Maison ! Me dit-il en criant.
Maman : Qu'est-ce qu'il se passe ici ? Personnes ne sera privé de quoi que ce soit.
Peter : Tu ne vois pas ce qu'il se passe ? Il ne rentre que maintenant.
Maman : Je lui avais dit qu'il n'avait pas de couvre-feu ce soir.
Peter : Toi aussi, tu comptes me saboter et saboter son avenir ? Lui cri-t-il dessus.
Maman : Tu ne me parle pas comme ça. Je suis ta femme et la mère de tes enfants. Je sais ce qui est bon pour eux. Dit-elle fermement.
Peter : Ah oui ? Bien sûr, tu crois qu'il va réussir sa vie car il pratique le basket au lycée. Qu'il va entrer chez les Chicago Bulls, il a redoublé deux fois car il jouait au basket au lieu d'aller en cours. Ça ne suffisait pas qu'il est redoublé au collège ? Non, bien sûr que non car il fallait que Monsieur le fasse aussi l'année dernière. Ce n'est pas comme ça qu'il va gagner sa vie en revanche s'il devient, je ne sais pas moi. Médecin, ingénieur ou avocat. Ça pourrait le faire.
Moi : Tu n'es même pas venu me voir à mes matchs, comment est-ce que tu peux me dire que je n'ai pas d'avenir dans cette équipe de haut niveau. Je ne suis que ton fils quand il y a des gens autours. Tu fais pitié.

Il me donne une gifle monumentale. Je tombe par terre et me casse le nez. Enfin je crois.

Maman : Peter mais ça ne va pas la tête, tu es malade. Il a presque le nez cassé. Viens mon chéri, maman va te soigner. Dit-elle en m'aidant à me lever.

Nous partons dans ma salle de bain. Elle me désinfecte la plaie et regarde de plus près.

Maman : Tu n'as pas le nez cassé mais il est déplacé. Je vais te le remettre en place.
Moi : D'accord.

Je la laisse faire car elle est médecin. Elle prend mon nez et le tourne de l'autre côté. Je lui ai gueuler dessus tellement ça m'a fait mal. Je lui demande pardon et elle me dit que ce n'est pas grave. Elle me met ensuite un spray sur la plaie et y met un pansement qu'elle trouve dans mon armoire à pharmacie.

Maman : C'est bon, j'ai fini.
Moi : Merci maman.
Maman : Je sais que c'est dur depuis qu'ils sont parti et que tu dois subir les sautes d'humeurs de ton père. Je suis désolé. Dit-elle en baissant la tête.
Moi : Ce n'est pas ta faute. En plus, il peut être fier de sa petite Éveline qui fait des études pour devenir vétérinaire ici, de Mark qui est partie à l'armée en Afghanistan ou encore de ma sœur jumelle Christa qui fait des études culinaires en France à Paris.
Maman : Oui c'est vrai. Trois sur quatre. Dit-elle avec un sourire.
Moi : C'est vrai. Lui dis-je en rigolant.
Éveline : J'ai entendu mon prénom par ici.
Moi : Déjà, on n'a pas dit que ton nom. La chouchoute de notre paternel.
Éveline : Arrête de dire ça. Elle me frappe le bras.
Moi : Tu n'es pas d'accord avec moi ?
Éveline : No comment.

On se met à rire, ma mère sort et nous dit bonne nuit. Je demande à ma sœur, si elle veut regarder un film avec moi.

Éveline : Bien sûr, j'ai besoin de faire une pause dans mes cours. On regarde quoi ?
Moi : Ça te branche « Deadpool ».
Éveline : Ça me branche. Dit-elle en souriant.

Je mets le film en marche, le film continu jusqu'à que je l'entende ronfler. Si les mecs la voyaient comme je la vois, ils ne voudront même plus lui parler. Je la prends en photo et la porte par la suite sur son lit et la couvre de sa couverture. Je vais dans ma chambre, éteint la télévision puis me couche et dors.

Le lendemain matin il fait beau, je décide de faire un jogging. Je vais aller courir. Je mets un débardeur rouge et un jogging noir puis enfile des Jordan noir. Je descends et part déjeuner puis je sors de la maison. Sur le chemin, je croise mon meilleur ami Mason. Il s'approche de moi et tapent nos côtes entre elles.

Mason : Salut, mec.
Moi : Comment tu as su que j'allais courir ?
Mason : Quand tu es en colère ou si tu as envie de te défouler, tu viens courir et puis c'est quoi ce nez tout gonflé. Ton père t'a encore giflé ? Astrid est venue à la soirée de Jimmy et a fini bourrer dans son propre vomi. Elle criait « Jack, espèce de connard ». Dit-il en limitant.
Moi : Ouais car j'étais dehors jusqu'à tard. Quelle enfant cette fille, dès qu'elle n'a pas ce qu'elle veut, elle pique une crise.
Mason : C'est ta copine, pas la mienne.
Moi : Plan cul, nuance.

Nous continuons à courir. Après plus de 30 minutes, on se redirige chez moi et allons dans la piscine après nous être changer en maillot de bain. Je suis au bord de la piscine quand on me pousse de ma chaise. J'atterris dans l'eau puis remonte à la surface et remarque ma sœur, plier de rire.

Moi : Haha... Trop drôle.
Éveline : Il ne fallait pas rester là.
Moi : Ouais.

Je me dirige vers elle, lui tends la main. Elle me tend la sienne que j'essaye d'attraper et ensuite elle recule la sienne.

Éveline : Tu me fais toujours le...

Je ne lui laisse pas le temps de parler que j'attrape sa main en vitesse et la fait tomber dans l'eau.

Éveline : C'est de la triche, tu as pieds toi mais pas moi. Dit-elle en m'envoyant de l'eau au visage.
Moi : Il ne fallait pas être petite dès la naissance, moucheron. Rigolais-je.
Éveline : Maman, il m'a appelé moucheron. Dis-lui que ce n'est pas ma faute si je suis petite.
Maman : Mais oui ma chérie, tu n'es pas gentil avec ta sœur. Dit-elle en tournant la tête vers moi.
Moi : Si on ne peut plus rire.
Maman : Mark va nous appelez dans 15 minutes, aller vous séchez et revenez dans 10 minutes. Toi aussi Mason.
Nous : À vos ordres, cheffe.
Maman : Repos, soldat. Nous dit-elle en rigolant.

Je me dépêche d'aller me sécher puis après m'habille. Je retrouve ma mère, ma sœur et Mason devant l'ordi à m'attendre quand j'arrive dans la pièce. Un appel se fait ressentir, l'image de mon frère apparaît sur l'écran.

Mark : Salut, tout le monde.
Nous : Mark !!!
Mark : Doucement, les uns après les autres.
Maman : Tu nous manque mon chéri.
Mark : Toi aussi, tu me manque maman. Jack qu'est-ce que tu as au nez ? Il t'a encore frappé c'est ça ?
Moi : Oui mais ça va, je te jure.
Éveline : C'est faux, ça ne va pas. Ça a encore enflée. C'est plus un nez, c'est un dos d'âne.
Moi : Hey, tu vas la fermer oui ?
Mark : De toute façon, je le verrais moi-même. Je vais être rapatrier à la base de Miami.
Éveline : C'est vrai ? Tu viens ?
Mark : Oui. Ma puce demain, je serais chez nous.
Maman : Pourquoi, ils vont te rapatrier ?
Mark : Ne panique pas maman mais j'ai une déchirure du ligament scapho-lunaire.
Maman : Quoi ? OH MY GOD !!! Dit-elle proche de la syncope.
Mark : Respire avec moi maman, une deux on souffle. Une deux on souffle, c'est bien continu. Dit-il en lui faisait les gestes pour arrêter la crise.
Moi : Ça va mieux, maman ?
Maman : Oui, désolé les enfants.
Éveline : Tant que tu vas bien, on va bien. En tout cas ravie que tu reviennes, grand frère. Dit-elle en partant.
Maman : Au revoir mon fils, je t'aime. Dit-elle en pleurant.
Moi : Vas-y bro. À demain.
Mark : Salut, beau gosse. Dit-il en arrêtant l'appel.

Je referme l'ordi et pars me coucher.

Le basketteur et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant