Chapitre 17

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PDV Angel :

Je suis dans le bureau du proviseur.

Proviseur : Monsieur Castillo, on ne vous a pas vu en cours ce matin et je comprends pourquoi maintenant que je vous vois.
Moi : Désolé, je n'ai pas pu venir plus tôt.
Proviseur : Il n'y a pas de soucis. Avez-vous amené les papiers ?
Moi : Oui, tenez. Je lui tends les papiers.
Proviseur : Je vois sur les papiers qu'ils vont vous opérer et que vous pourrez faire de la danse dans trois mois.
Moi : Oui avec l'opération et la période de rééducation, il faudrait trois mois pour être complètement guérit. Serait-il possible de revenir après ça ?
Proviseur : Bien sûr, vous étés un excellent élève, vous avez de bonne note et en plus de sa vous êtes volontaire dans les refuges ce qui nous plait énormément aux rectorats et à moi-même. Je voudrais savoir si vous saviez qui vous a fait ça ?
Moi : Je ne m'en rappelle plus.
Proviseur : Votre place sera gardée.
Moi : Merci monsieur le proviseur.
Proviseur : Revenez nous en forme.
Moi : Serait-t-il possible de garder secret mon opérations a ceux qui ne le savent pas, s'il vous plait ?
Proviseur : Bien sûr. Au revoir. Dit-il en me serrant la main affectueusement.
Moi : Au revoir, monsieur.

Carter pousse ma chaise puis m'amène sur le parking ou je trouve ma grande sœur dans sa voiture.

Tian : Aller, petit monstre. En voiture. Dit-elle en me levant de mon siège. Merci, Carter de l'avoir aidé.
Carter : C'est normal. A plus mon pote. Dit-il en me chéquant.
Moi : Salut. Je le chèque à mon tour.

Nous partons et arrivons à l'hôpital en quinze minutes. Elle me remet sur ma chaise puis me guide vers ma chambre avec mes vêtements dans une valise. Une infirmière est là, elle m'aide à monter sur le lit.

Infirmière : Tu auras des examens toute la semaine avant d'aller te faire opérer. 24 heures avant, tu ne pourras plus manger, compris ? Je vais te mettre ta perfusion, cela risque de piquer.
Moi : J'ai compris allez-y. Elle insère l'aiguille dans la peau de ma main mais je ne dis rien.
Infirmière : Voilà, c'est fini. Maintenant, est-ce que tu as mal quelques part ? Veux tu un calmant ?
Moi : Oui je veux bien, j'ai mal à la jambe.
Infirmière : Bien.

Elle me donne le cachet que je prend puis je tombe de sommeil cinq minutes après. La semaine est passée vite, nous sommes vendredi 19 heures. Je pars dans moins d'une heure. Kaiya est là, Tian ainsi que les triplés.

Ivy : Tu es prêt mon chéri ?
Moi : Oui, allons-y.

Ma mère Kaiya a pris un van pour nous tous. Nous arrivons à l'aéroport en quarante minutes. Les garçons me font leurs adieux. Ivy à enregistrer nos bagages et nous attend là-bas

Carter : Soit fort Angel, tu vas y arriver. Nous croyons en toi, comme a dit le proviseur. Rétabli toi bien et reviens nous en forme. Je t'aime mon frère. Dit-il en versant une larme qu'il essuie directement.
Moi : Tu pleures !!!
Carter : Pas du tout, j'ai une poussière dans l'œil. Bien sûr que je pleure.
Théo : C'est à nous maintenant pousse toi, toi. Dit-il en le poussant. Mon petit cœur, tu vas me manquer. Dit-il en me faisant un câlin. Prends soin de toi.
Liam : Mon vieux, guérit vite. Il me fait aussi un câlin.
Haut-parleur : Le vol 710 partira dans une heure en direction de Paris en France. Je répète le vol 710 partira dans une heure en direction de Paris en France. Que les passagers passent la porte d'embarquement.
Ivy : Les enfant nous allons devoir y aller. J'appellerais vos parents deux fois par semaines car il ne pourra pas utiliser son téléphone. Avec l'opération et les séances, il n'aura pas trop le temps de vous écrire. J'espère que vous comprenez.
Carter : Bien sur Ivy.
Moi : Prenez soin de vous les mecs.

Nous passons les contrôles et arrivons à l'espace Duty free. Nous mettons trente minutes à faire le tour puis nous revenons près de nos mères.

Moi : Tian, pourquoi tu es venu avec nous et ton boulot ?
Tian : Ne t'en fais pas, le proviseur a été clément avec moi et m'a mise en congés pendant ces trois mois, le temps que je t'accompagne en France. Ah oui, Tao va nous attendre à l'arrivée. Il avait tellement envie d'éclater la gueule de se Joshua, tellement qu'on lui a dissuader avec son coach, pour qu'il vienne.
Moi : C'est bien Tao ça !!! Il est inco...

Une appelle me coupe dans ma phrase.

Éveline : Salut, je voulais te demander si c'était possible de passer te voir à l'hôpital ?
Moi : Désolé Eve mais je ne suis plus là-bas. Je vais en France.
Éveline : Quoi mais. Dit-elle confuse.
Moi : Désolé de ne pas t'avoir averti.
Éveline : Mais tu reviendras ? N'est-ce pas ? Dit-elle en pleurant.
Moi : Je ne sais pas Eve. Je suis désolé. Dis-je en pleurant.
Éveline : Tu me donneras des nouvelles ?
Moi : Je ne sais pas.
Éveline : D'accord. Prend soin de toi.
Haut-parleur : L'embarquement pour le vol sept-cents 10 en direction de Paris en France est ouverte, que les personnes en situations d'handicap viennent en premier avec leurs entourages.
Ivy : C'est à nous mon chéri. Allons-y.

Elle pousse ma chaise et nous entrons dans l'avions, on nous place et nous avons 9 heures avant d'arriver en France. Le vol se passe, je dors, je joue sur mon téléphone et je regarde des films avec Tian qui est à côté de moi. Ma mère m'a demandé si je voudrais directement revenir à l'école après l'opération et je lui ai répondu que non et que j'aimerais y aller un mois après notre retour. Nous sommes enfin arrivés, on prend nos bagages et sortons de l'aéroport pour retrouver Tao.

Tao : Champion.
Moi : Tao, comment ça va ?
Tao : Moi ça va mais est-ce que toi ça va ? Malgré les circonstances. Dit-il en me regardant de haut en bas.
Ivy : Aller mes amours, allons à l'hôpital.

Nous nous installons dans sa voiture et partons chez lui (En banlieue). Arriver, on descend. Sa maison est petite mais très jolie, on entre et installons nos affaires.

Tao : Bienvenue chez moi ! Dit-il en levant les bras vers sa maison.
Kaiya : Merci de nous héberger mon fils. Désolé du dérangement.
Tao : Tu sais très bien que vous ne me dérangez pas. Il sourit.
Ivy : Tu ne pourras manger que quand l'opérations sera fini, mon petit Ange.
Moi : Désolé maman mais est-ce que tu pourrais m'appeler autrement s'il te plaît. Je suis encore fragile avec ce qu'il s'est passé.
Ivy : Désolé mon lapin. Je ne savais pas.
Moi : Tu m'emmène dans la chambre. J'ai sommeil. Lui dis-je.
Ivy : Bien sûr.

Elle me pousse jusqu'à la chambre au rez-de-chaussée. Elle me couche et me dit bonne nuit. Il est actuellement 9 heures, j'envoie un message à Tao pour qu'il vienne m'aider à me lever et à me doucher, il arrive cinq minutes après.

Tao : Tu veux que je te lave ?
Moi : Oui s'il te plaît.
Tao : Ok, allons-y. Me dit-il en me posant sur le fauteuil.

Il m'amène dans la salle de bain, met ma protection pour que mon plâtre ne mouille pas puis me lave. Après 10 minutes, nous avons fini. Il fait chaud, je lui demande de me mettre un t-shirt, un short, une chaussette et une basket. Il me place devant la télé et me passe la télécommande. Je vais sur Disney plus et me matte un épisode de Futurama. Peu de temps après, ma mère Kaiya me parle.

Kaiya : Nous devons y aller.
Moi : D'accord.

Elle pousse le fauteuil jusqu'à la voiture puis nous voilà à l'hôpital, nous m'avons enregistrer et mis dans une chambre. Ils me préparent et direction la salle d'opération.

Le basketteur et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant