Chapitre 11

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PDV Angel :

Éveline, les triplés et moi-même nous nous sommes habillés puis nous sommes arrivés à la fête où nous retrouvons Malia en train de galoche un mec. Elle nous remarqua et le lâcha.

Malia : Salut, tout le monde !
Théo : C'est qui ce beau morceau ?
Malia : Je ne sais pas, je viens de le rencontrer. Nous dit -elle bourrer.
Moi : Malia ! Tu fais n'importe quoi !
Malia : Mais non. Lui dit-elle en riant.
Carter : Quand ton frère va te voir, il va piquer une crise.
Malia : On s'en fou de lui.
Mason : Qui s'en fou de qui ?
Malia : Mason ! Mon grand frère de deux minutes. Dit-elle en rigolant.
Mason : Putain, Malia ! Lui dit -il en criant sur elle.
Malia : Mais ! Ne me cri pas dessus. Lui dit-elle endormie.
Mason : Il n'y a pas de mais, tu avais promis à maman de ne plus être dans cet état. Je vais te réveiller, moi, tu vas voir. Lui dit-il en la tirant par le bras.
Moi : Il n'était pas censé être avec lui ?
Mark : Qui ? Jack ? Je me retourne vers la voix, c'est le grand frère de Jack. Non, on s'est disputé et après il est parti de la maison ça fait depuis 21 heures qu'on ne l'a pas vu.
Moi : Mais il est où alors ? Il est 23 heures 15. Lui dis-je en regardant ma montre.

Je ne m'inquiète peut-être pour rien mais quand je le fais, je ne bug pas. Je ne suis rien pour lui mais je ne peux pas m'empêcher de penser à lui. Il est tellement beau que je ne sais pas quoi lui dire, je suis trop timide pour ça mais j'ai quand même envie de lui parler tellement il m'attire. Nous entrons dans la maison, Mason descend les escaliers avec Malia derrière lui sans maquillage.

Moi : Tu es passé sous la douche ? Lui dis-je en rigolant.
Malia : Ce con, m'y a mise habiller.
Mason : C'est le seul moyen avec toi.
? : Je savais bien que c'était toi. Je me retourne et voit Alexis, le mec de la boite.
Moi : Qu'est-ce que. Pourquoi tu es là ?
Alexis : Parce que c'est chez moi.
Moi : Quoi ?
Alexis : Tu as bien entendu.
Éveline : Alexis. Lui cria-t-elle.
Alexis : Éveline. Comment tu vas ? Lui dit-il en passant son bras autour de ma taille.
Éveline : Ça va bien, comment vous vous connaissez ?
Moi : Eh bien. Hum.
Alexis : On s'est rencontré en boite et on est devenu amis.
Éveline : Cool, mon ami et mon meilleur ami, qui sont eux aussi ami, peut-être même plus. Nous dit-elle heureuse avec regard plein de sous-entendu.
Alexis : No comment.

Nous nous mettons à rigoler tous ensemble. Le jeu de la bouteille fut suggéré et j'ai dû me forcer à embrasser pleins de filles puis à la fin, Alexis. Je me décide à aller dehors m'aérer, je me dirige vers la porte de derrière quand j'entends un grand bruit.

Je me retourne et retrouve Jack éclater par terre ce qui me choqua. Ensuite un de ses coéquipiers, Carlos, je crois, arriva. Puis d'un coup Jack se met à le taper, je le regarde avec effroi, on l'arrête puis il me regarde, j'ai une expression choquée sur le visage et le sien a des bleus.

Je mets mes mains devant ma bouche, choqué, puis part m'assoir dans le canapé. Quelque minute plus tard, je vois Jack venir s'asseoir à côté de moi mais je ressors de la maison puis prend ma voiture et rentre chez moi. Lundi matin, je suis en cours avec Jack.

Il a encore le visage tout abîmé, je n'ose pas le regarder et l'évite au maximum. Je suis à la cantine avec Liam, Théo, Malia et Carter. Liam, Théo et Malia sur un côté et Carter avec moi sur l'autre. Une présence s'installe à côté de moi et pour la première fois de la journée, je le regarde. Il est beau même blesser.

Jack : Ah ! Enfin tu me regarde.
Moi : Qu... Quoi ?
Jack : Je sais que tu m'évite depuis la fête mais je peux tout expliquer.
Moi : Je n'ai... Je n'ai pas besoin que tu... m'explique. On est ri... Rien l'un pour l'autre.
Jack : On peut peut-être être amis ?
Moi : Pour... Pourquoi tu veux dev... devenir mon am... Ami ?
Jack : Je te trouve gentil et intéressant.
Moi : On ne sait pas... Pas beaucoup parler. Pour... Pourquoi enfin bref. Je pousse Carter, me lève et pars de la cantine.

Je cours m'installer à l'infirmerie pour parler avec ma sœur.

Tian : Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Tu as couru ?
Moi : Oui, j'ai besoin d'un conseil et je savais que tu étais encore là. Dis-je essoufflé.
Tian : Dit moi tout chéri.

Je lui explique que je trouve un mec beau, le mec en question veut devenir ami avec moi mais je ne sais pas si j'arriverais à ne pas succomber à son charme. J'ai assez donné dans l'amour à sens unique, ce n'est plus pour moi. Elle me dit de tenter le coup et que si je vois que ça va trop loin de mon côté, j'arrête tout. Je vais suivre son exemple, je sors et me dirige vers ma salle quand quelqu'un m'appelle.

? : Angel. La voix grave mais mélodieuse de la personne, plus mon prénom, me fait frissonner.
Moi : Oui ? Dis-je en me tournant vers Jack.
Jack : Tu ne m'as pas répondu.
Moi ; Dés.... Désolé, j'avais be... Besoin d'une pause.
Jack : Ce n'est pas grave. Tu peux être à l'aise et me parler en mode plus décontracté avec moi. N'est pas peur de me dire les choses.
Moi : Dé... Hum Hum. Désolé pour la réponse tardive et c'est d'accord, devenons amis. Lui dis-je en lui tendant ma main.
Jack : On est ami alors, petit ange.
Moi : Oui. Lui dis-je gêner.
Jack : Je ne pensais pas que tu étais comme ça quand je t'ai vu faire danser.
Moi : Comme quoi ?
Jack : En ce moment tu es timide mais quand tu dansais, tu avais une aura d'assurance et de prestance. C'était incroyable.
Moi : Merci.
Jack : Passe ton numéro. Dit-il en tendant son téléphone.

Je lui prends et entre mon numéro, j'appelle sur mon portable puis enregistre son numéro à mon tour. La cloche retentit puis nous partons en cours chacun de son côté, j'avais cours de danse et lui cours de français pendant que je marchais pour y aller j'ai rajouté un smiley avec des cœurs après son prénom. Une fois la journée finie, je vais sur le parking puis Jack m'arrête.

Jack : Je voulais te proposer d'aller manger une glace.
Moi : Que toi et moi ?
Jack : J'aurais bien aimé mais on y va en groupe. Désolé, tu voulais faire ça ?
Moi : Ah ahah. Je suis gêné. Non, pas spécialement.
Jack : On y va ?

J'hoche de la tête puis le suis avec les autres à la plage. Nous allons au stand de glace et commandons. Certains sont dans le coffre, d'autre par terre et puis il y a moi qui est assis sur ma chaise de camping.

Carter : Tu as toujours celle que je t'ai offerte à ce que je vois.
Moi : Ouais, t'a vu. Toujours en état.
Carter : En même temps c'est quand la dernière fois que tu en as fait ?
Moi : Il y a douze ans quand l'orphelinat m'a amené dans ma cinquantième et ma dernière famille.
Carter : Ah oui, c'est vrai. C'est à ce moment-là qu'on s'est connus. Que de bon souvenir.
Moi : Oui. Lui dis-je le sourire aux lèvres.
Jack : Vous étiez comment quand vous étiez enfant ? Est-ce que vous avez déjà eu un partenaire ou une partenaire ? Dit-il en me regardant.
Moi : J'étais très espiègle, chaque fois qu'une idée émergeait de mon cerveau, je faisais tout et n'importe quoi. Quant à lui, était timide, il n'osait pas parler en public, j'arrivais à lui décrocher quelque sourire mais après j'ai abandonné puis au lycée, il s'est ouvert à moi. Maintenant nous avons échangé les caractères. Dis-je en rigolant.
Carter : Il n'arrêtait pas de se prendre des vents au début du collège et il avait toujours des amours à sens unique. Avant de devenir meilleur ami, ont étais amis d'enfance mais on flirtait ensemble au collège, on a vu qu'on ne se plaisais pas tant que ça et on a décidé de ne redevenir qu'ami. Au lycée on est devenu inséparable. Nos mères sont amies. Et il se faisait recaler à chaque fois.
Jack : Vous... Il s'étouffe avec un bout de chocolat. Vous flirtiez ?
Moi : Oui.
Jack : C'est pour ça que vous êtes aussi proche.
Liam : C'est comme si c'était son seul frère. Dit-il en souriant.
Carter : On en à déjà parler.
Liam : Je sais, bro. C'était pour te charrier. Dit-il en rigolant.
Moi : Et si nous rentrions ?
Jack : Allons-y.

Nous partons chacun de notre côté. Une fois arrivé à la maison, ma mère Ivy est dans le salon.

Ivy : Alors comme ça, mon petit garçon a un nouvel ami ?
Moi : Oui. Lui dis-je gêné. Il est beau, gentil, craquant. Maman comment je vais faire ?
Ivy : Tu craque sur lui c'est ça ?
Moi : Oui. Lui dis-je en baissant la tête.
Ivy : Ce n'est pas une honte d'aimer.
Moi : Oui mais si ça commence comme ça. Je ne vais pas en sortir indemne.
Ivy : Ça fait partie de la vie. Tu dois expérimenter pleins de choses pour grandir, je sais que parfois cela va être dur mais ça te ferra avancer dans la vie.
Moi : D'accord. Merci maman, je me sens mieux.
Ivy : Aller va te coucher, tu as école demain. Dit-elle en me faisant un câlin.

Je monte et me couche. Un mois plus tard, je suis avec Carter dans ma chambre. Pendant le mois, je me suis rapproché avec Jack, je commence à bien le connaître. Il m'a raconté l'histoire de son père ainsi que ceux de ses frères et sœurs.

Le basketteur et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant