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PDV Aleyah

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PDV Aleyah

Mes paupières se lèvent avec une lenteur exquise, comme si elles hésitaient à rompre le charme du monde des rêves. La douce lumière matinale filtre à travers les rideaux de mousseline, baignant la chambre d'une lueur apaisante et presque surnaturelle. Cela faisait une éternité que je n'avais pas connu une nuit aussi sereine, et cette rare tranquillité imprègne chaque fibre de mon corps, me remplissant d'une gratitude profonde. Je prends une profonde inspiration, savourant l'air frais et la promesse d'un nouveau jour.

Les jours précédents avaient été marqués par une fatigue écrasante et un stress accablant. Mon nouveau stage de photographe au Barça, aussi excitant soit-il, avait ajouté une pression considérable à mon quotidien. Chaque muscle de mon corps portait le poids d'un fardeau invisible, chaque pensée était un ouragan tourbillonnant sans répit. Les nuits d'insomnie semblaient se succéder sans fin, chaque heure marquée par l'angoisse et l'épuisement. Pourtant, cette nuit, d'une manière presque miraculeuse, une paix inattendue s'était installée. Mon esprit avait enfin trouvé le repos, s'abandonnant aux bras accueillants d'un sommeil réparateur.

Mais maintenant, il faut faire face à la vraie vie, c'est-à-dire me lever de mon lit.

À peine ai-je posé mes pieds froids sur le sol que je ressens une faiblesse vertigineuse. C'est comme si la gravité elle-même s'acharnait contre moi, me rappelant cruellement la fatigue persistante due à mes récentes journées de travail intenses et à un manque de sommeil chronique. Mes jambes flageolent, tremblent, et je me vois contrainte de m'asseoir aussitôt sur le bord du lit pour éviter de m'effondrer. Cette fatigue accumulée est devenue mon ennemi quotidien, transformant chaque mouvement en un effort herculéen.

En m'appuyant sur mes bras pour ne pas perdre l'équilibre, je prends une profonde inspiration. J'essaie de rassembler mes forces, de puiser dans les maigres réserves d'énergie qui me restent. Mes pensées se bousculent dans ma tête, cherchant des solutions, des moyens de combattre cette lassitude écrasante. Les quelques heures de sommeil que j'ai pu obtenir semblent n'être qu'un maigre répit contre cette mer de fatigue.

Je ferme les yeux en expirant, espérant que cela m'aiderait. Bien sûr, je ne sais pas pourquoi j'ai pensé que cela fonctionnerait, mais cela n'a rien changé.

Du sucre ?

L'idée est bonne, mais pour trouver quelque chose de sucré, il faudrait que je descende les escaliers. Et cela risque d'être un peu compliqué.

Je saisis la bouteille d'eau posée sur ma table de nuit, celle qui semble être là depuis une éternité. Bon, j'exagère un peu, mais vous voyez ce que je veux dire. Cette bouteille d'eau héroïque, toujours fidèle au poste, prête à me sauver de la déshydratation en pleine nuit ou lors de matins difficiles. Combien de fois m'a-t-elle sauvé, cette brave bouteille, veillant sur moi comme un gardien silencieux, toujours à portée de main ? Elle est là depuis je ne sais combien de temps, témoin de mes nuits agitées et de mes réveils abrupts, offrant son réconfort liquide sans jamais faillir.

J'aurais du t'oublier | P.GOù les histoires vivent. Découvrez maintenant