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PDV Pablo

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PDV Pablo

Il est deux heures du matin, et je suis avec Juan dans la chambre d'Aleyah. Il dort profondément dans un fauteuil situé au fond de la pièce, près de la porte. Moi, je suis assis sur un fauteuil à côté du lit d'Aleyah, aussi proche que possible, ce qui me cause un mal de genou assez inconfortable. J'ai les bras croisés et posés sur le lit, ma tête reposant sur mes bras fatigués, cherchant un peu de réconfort dans cette position inconfortable.

La chambre est plongée dans une semi-obscurité, éclairée uniquement par les lumières tamisées des machines médicales. Le silence est ponctué par les bips réguliers du moniteur cardiaque et le souffle mécanique du ventilateur. Chaque son, bien que rassurant, renforce la réalité de l'endroit où nous nous trouvons. Mon regard est rivé sur Aleyah, son visage paisible malgré tout ce qui l'entoure.

Je sens mes paupières s'alourdir, mais je refuse de céder à la fatigue. Mes bras sont toujours croisés sur le lit, et ma tête repose sur mes bras, dans une tentative maladroite de me reposer sans vraiment dormir. Le bip des machines rythme mes pensées, m'empêchant de sombrer dans le sommeil.

Juan est toujours endormi dans le fauteuil au fond de la pièce. Son visage est détendu, et je me demande s'il rêve ou s'il a simplement trouvé un moyen de s'échapper de cette réalité pesante. Moi, je suis prisonnier de mes pensées, incapable de me détendre, chaque bip des machines me rappelant pourquoi je suis ici.

Je prends une profonde inspiration et me tourne légèrement pour soulager mon genou endolori. Le fauteuil est inconfortable, mais je ne peux pas me résoudre à quitter mon poste à côté d'elle. Son souffle est calme, et je m'accroche à ce son, espérant qu'il continue sans interruption. Le temps semble s'étirer dans cette attente interminable, chaque minute marquée par le rythme des machines.

Alors que je lutte contre la fatigue, je remarque un léger mouvement. Aleyah bouge doucement, ses paupières papillonnant sous la lumière tamisée de la chambre. Je me redresse instinctivement, mon cœur battant un peu plus vite. Elle ouvre les yeux, son regard encore un peu flou, mais reconnaissable.

— Tu ne dors pas ? me demande-t-elle d'une voix faible, à peine plus qu'un murmure.

Je suis surpris qu'elle soit réveillée, mais soulagé de l'entendre parler. Un sourire fatigué se dessine sur mon visage, et je secoue légèrement la tête.

— Non, je ne pouvais pas, lui dis-je doucement, essayant de ne pas trahir l'inquiétude qui m'a tenu éveillé toute la nuit. Je voulais m'assurer que tu allais bien.

Elle tente de sourire, mais sa fatigue est évidente.

Tu n'as pas besoin de rester éveillé pour moi, Pablo, dit-elle en fermant un instant les yeux, comme si même parler lui demandait un effort. Je sens qu'elle a mal, mais je ne peux rien faire...

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 18 ⏰

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J'aurais du t'oublier | P.GOù les histoires vivent. Découvrez maintenant