• CHAPITRE QUINZE •

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(NDA : 3e fois que j'écris ce chapitre à cause de bugs sur Wattpad. Donc désolée pour les fautes j'en pouvais plus. Ce chapitre sera sûrement assez court, désolée)


Nikolai voulait vomir.
Il pouvait sentir ses organes digestifs intervertir leurs places dans son ventre et le bout de ses doigts le picoter. Il le savait déjà, qu'il était quelqu'un de sensible. Mais là c'était trop. Pour éviter de dégueuler sur son ami, il aspira une grosse bouffée d'air. C'est là qu'il se rendit compte qu'il avait les larmes aux yeux.

Fyodor fixait le vide.
Il n'en avait pas finit. Largement pas. Il voulait tout lâcher, maintenant qu'il savait pourquoi il s'était ainsi comporté depuis tout ce temps, maintenant qu'il se rapellait de ce qui l'avait pousser à saboter sa propre vie pendant des années.

Aussi, les doigts crispés sur son pantalon, il continua.

- J'avais besoin de faire l'amour, tout le temps, avec des gens différents. J'avais besoin de me répéter, de me prouver que je le faisais quand je voulais, où je voulais, comme je voulais. Je consentais, seul ça comptait. Et puis j'ai rencontré Dazai et j'ai commencé à me sentir aimé. Il était doux et patient. C'était bien. C'est pour ça que quand il est parti j'ai paniqué. Je perdais le contrôle de ce qui se passait et c'était horrible. C'est pour ça que quand toi aussi, tu m'as dis que tu voulais arrêter de coucher avec moi, j'ai craqué. Je ne savais plus quoi faire... tu dis rien, ça va ?

Fyodor regarda Nikolai. Il avait peur d'en avoir trop dit, de s'être trop lâché. Les chaudes lueurs du soleil couchant s'étalaient sur un côté du visage de l'Ukrainien, laissant l'autre dans l'ombre. Il paraissait infiniment triste. Mais aussi infiniment beau.

Ce fut sans un mot que Nikolai se pencha en avant et ce fut sans un mot qu'il étreignit son ami. Cet acte était porteur de nombreux messages.

《 Je suis

《 Tout va bien se passer 》

《 Ça va aller 》

《 Merci de m'en avoir parlé 》

- Tu es courageux.

- Non. J'ai essayé de me tuer.

- Si j'avais vécu la même chose que toi, je serais passé à l'acte bien plus tôt.

- Je baisais à gauche à droite comme un nymphomane.

- Et alors, des tas de gens font pareil !

- Je-

- Oh, chut, hein ! Arrête de te critiquer alors que tu es quelqu'un de très bien, d'accord ?

Nikolai se détacha de Fyodor pour le regarder droit dans les yeux avec tout le sérieux du monde.

- Certes, tu as eu des instants de faiblesse, et alors ? Tout le monde en a, c'est le principe même d'être humain ! Et puis moi je m'en balance ! J'adore être ton ami, et ce malgré tout ce que tu as dis !! Tu imprimes ça ?

Le Russe hocha la tête.

- Merci.

PENDANT CE TEMPS

L'Ange de Fer  [Fyolai]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant