30. KYLE

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Kyle.











Université de New-York

- Et c'est ainsi que les enfants sont particulièrement affectés par les problèmes sociaux, ajoute le professeur de psychologie de l'enfance, en insistant sur l'importance de comprendre l'impact de l'environnement social sur leur développement psychologique.
Je devrais me concentrer, je le sais.

Après tout, j'ai une occasion en or d'étudier dans cette université, et je ne dois pas me permettre d'erreurs.

Mais au lieu d'écouter attentivement, je me surprends à observer le professeur plus que je ne l'écoute.

Les cours de deuxième année sont encore plus ennuyeux que ceux de première. Bon, après, les cours de première année en psychologie que j'ai eus n'étaient pas très riches en contenu, vu l'école où je me suis retrouvé ma première année.

Pourtant, même en étant conscient de ce qui est en jeu, je ne peux m'empêcher de penser à elle, cette petite bourgeoise qui occupe mes pensées bien plus que je ne voudrais l'admettre.

Je me demande si elle a mangé quelque chose aujourd'hui, ou si elle a au moins avalé un petit quelque chose. La savoir le ventre vide me rend fou.

Je jette un œil à mon téléphone : 11h43.

Je suis presque certain qu'elle n'a encore rien mangé, et qu'à midi, elle se contentera d'un Coca Zéro à la cafétéria.

Ça me rend dingue.

Est-ce qu'elle fait exprès de ne pas manger, ou est-ce simplement qu'elle n'a pas faim ? Je doute de cette dernière option...

Je suis sûr qu'elle se prive pour rester mince, tout comme ce putain de scotch qu'elle met sur son ventre pour je ne sais quoi, étant donné qu'elle est déjà assez fine.

Elle me donne envie de le brûler dès que je le sens sous mes doigts.

Elle n'a pourtant pas besoin d'être mince. Même avec 20 kilos en plus, elle resterait la plus belle fille que j'ai jamais rencontrée.

Elle aura beau faire tous les changements qu'elle désire, à mes yeux elle restera mon idéale.

Elle est tellement hypnotisante, magnifiquement belle. Comment ne peut-elle pas s'en rendre compte ? C'est exactement le genre de fille qui pourrait faire perdre la tête à n'importe quel gars, et à moi le premier.

Je repense encore à elle, qui s'est pointée chez moi ce week-end sans me prévenir.

Même si elle sentait toujours aussi bon, que ses cheveux étaient parfaits et que son corps chaud contre le mien me faisait divaguer, je ne pouvais pas me permettre de la brusquer ou de tenter quoi que ce soit, car je sentais qu'il s'était passé quelque chose dans ce fameux restaurant.

Elle avait une sale tête.

Je n'ai rien demandé sur ce qui s'était passé pour qu'elle en arrive à prendre sa voiture et rouler jusque chez moi.

Ça ne veut pas dire que je n'en meurs pas d'envie, mais je sais que si elle avait voulu en parler, elle l'aurait fait elle-même.

Alors j'attendrai le moment où elle le fera toute seule.

En plus, quand j'ai vu qu'elle non plus ne m'avait posé aucune question sur l'homme qui était à mes côtés, ça m'a résolu.

Je ne sais si elle l'a fait pour elle ou si elle a senti que je ne voulais pas en parler. Mais j'aime bien le fait qu'elle n'insiste pas.

IT WAS WRITTENOù les histoires vivent. Découvrez maintenant