Quant le roi des vampires tombe amoureux d'une jeune fille humaine il obligera ses parents à la lui cédé à ça majorité
Il ne veux qu'une seule chose qu'elle sois à lui
Et il compte bien mettre toute les cartes du jeu pour l'avoir ✓
"La passion est...
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"La mort. L'horreur absolue de la non-existence. La mort ne rentre dans aucun schéma. Il n'y a pas d'explication à la mort. Elle entre, elle vous arrête au milieu d'une phrase : "Non, c'est fini" et claque la porte." Anthony Burgess
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Enfin, elle releva la tête, son regard croisant celui du roi. Il y avait une détermination nouvelle dans ses yeux, une clarté qu'elle n'avait pas ressentie depuis longtemps.
-Je veux partir Je veux retourner chez mes parents. C'est là que je dois être. dit-elle d'une voix calme, mais ferme.
Le roi resta silencieux, ses yeux sombres la scrutant avec intensité. Il s'attendait à cette réponse, mais l'entendre prononcée avec une telle certitude faisait naître en lui une douleur qu'il n'avait jamais connue. Pourtant, il savait qu'il devait respecter son choix. S'il l'aimait vraiment, il ne pouvait pas la garder prisonnière.
-Très bien, dit-il finalement, sa voix basse et maîtrisée. -Je te ferai reconduire chez tes parents. Mais sache que tu seras toujours la bienvenue ici... dit-il en essayant de faire son maximum pour cacher ses véritables émotions et paraître froid et détacher.
Mea hocha doucement la tête. Même si une part d'elle-même était encore en colère, elle comprenait qu'il lui offrait quelque chose de précieux : sa liberté.
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Le voyage vers son ancienne maison fut long et silencieux. Les paysages défilant par la fenêtre de la calèche semblaient familiers, mais étrangement distants. Mea observait les collines, les forêts et les rivières, ressentant à la fois de l'appréhension et une certaine nostalgie. Elle ne savait pas comment elle serait accueillie après tout ce temps, mais une chose était sûre : elle avait besoin de retrouver ses racines, de se reconnecter avec ce qu'elle était avant que tout ne change. Mea avait pris le soin de dire au revoir à tout le personnel et de les remercier de leur gentillesse, pour ce qui est de la femme qui lui avait préconisé de rester et d'en apprendre plus sur le roi Mea à simplement, oser lui décrocher un sourire de loin, et un regard qui semblait vouloir dire " cette vie n'est pas pour moi, ce n'est pas moi qui arrivera à le faire changer".
Mea repassait en boucle les souvenirs de son enfance, essayant de se rappeler les moments heureux, l'odeur du pain chaud que sa mère préparait chaque matin, les rires de son père lorsqu'il racontait des histoires à la lueur du feu. Ces pensées l'apaisaient, et elle se sentait de plus en plus convaincue d'avoir fait le bon choix. Lorsqu'elle arriva enfin devant la maison de ses parents, une vague d'émotion la submergea. La petite demeure, avec ses volets verts et son jardin entretenu avec soin dont le mérite revenait à son père, lui semblait à la fois familière et lointaine. Les souvenirs de son enfance refirent surface, doux et amers à la fois. La balançoire était la elle aussi comme si rien n'avait changer depuis son départ.
Elle descendit de la calèche, son cœur battant la chamade, une étrange sensation s'empara d'elle. Les fenêtres étaient fermées, les volets tirés. La demeure semblait déserte. Son cœur accéléra, mais elle refusa de céder à la panique. Peut-être que ses parents étaient simplement absents, occupés aux champs ou en visite chez des voisins.
Elle descendit de la calèche et poussa la porte, qui s'ouvrit sans résistance. L'intérieur était sombre et silencieux, l'air lourd d'une odeur de renfermé. Elle fit quelques pas dans le couloir, appelant doucement : « Maman ? Papa ? » Mais seule l'écho de sa voix lui répondit.
Un frisson de panique commença à la gagner. Elle se dirigea vers la cuisine, la pièce où sa mère passait le plus clair de son temps. Elle ouvrit la porte, mais ne trouva personne . Rien ne semblait bouger ici depuis longtemps.
Mea ressortit précipitamment de la maison, son cœur battant. Elle courut vers la maison voisine et frappa à la porte, le souffle court. Une vieille femme ouvrit, ses yeux s'élargissant en voyant Mea. -Mea... c'est bien toi ? demanda-t-elle, une inquiétude visible dans sa voix. Ta femme étant étonnée de voir Mea de retour du château, après une si longue absence.
-Oui, c'est moi, où sont mes parents ? La maison est vide, je... je ne comprends pas répondit Mea, la voix tremblante.
La vieille femme baissa les yeux, hésitante, avant de poser une main réconfortante sur l'épaule de Mea. -Ma pauvre enfant, je suis désolée que tu l'apprennes ainsi. Ton père et ta mère... ils ne sont plus là.
Mea sentit le sol se dérober sous ses pieds. -Que voulez-vous dire par ils ne sont plus là ? Où sont-ils ?
La vieille femme prit une profonde inspiration. -Il y a quelques semaines, une terrible épidémie a frappé le village. Beaucoup de gens sont tombés malades très rapidement, et... tes parents n'ont pas survécu. Ils sont partis l'un après l'autre, presque en même temps.
Mea se recula, secouant la tête comme pour nier ce qu'elle venait d'entendre. -Non, c'est impossible... Ils allaient bien quand je suis partie...
La vieille femme soupira tristement. -Je sais, ma chère. Mais cela s'est passé si vite... Nous avons fait ce que nous pouvions, mais la maladie était implacable. Nous avons enterré tes parents au cimetière du village. Je suis tellement désolée... leur dernier mots sont écrits ici ma fille cette lettre t'est adressé. La femme qui avaient fait un petit tour dans sa maison précipitamment en ressorti avec une lettre. Pendant ce temps Les mots de la vieille femme s'effondrèrent sur Mea comme un poids insupportable. Elle n'avait plus de famille à retrouver, plus de refuge où se cacher. Elle s'était tant battue pour retrouver sa liberté, pour s'échapper du château, pour finalement découvrir que tout ce qu'elle avait fui n'existait plus.
Elle se sentit soudain terriblement seule, comme si tout son monde s'était écroulé. Les murs familiers de son enfance n'étaient plus qu'un souvenir, et le futur qu'elle avait imaginé s'était volatilisé en un instant.
Les larmes qu'elle avait retenues si longtemps finirent par couler, incontrôlables. La vieille femme la serra dans ses bras, essayant de la consoler, mais Mea se sentait brisée, comme si rien ne pourrait jamais recoller les morceaux de son cœur.
Elle resta là, dans l'étreinte de la vieille femme, ses pensées se bousculant. Elle avait tout perdu : son foyer, sa famille, et même l'espoir d'une nouvelle vie ici.