Il passa une demi-heure dans la salle de bain, et en sortit avec les cheveux mouillés ébouriffés, une serviette autour de la taille. Elle le regarda, bouche bée.Sa musculature était impressionnante, pas exagérée, mais bien construite, ses abdos étaient saillants alors qu'il tentait de conserver une serviette trop petite sur son intimité. Une de ses cuisses n'était pas recouverte. Il était poilu, mais pas trop, et avait des cuisses épaisses. Ses mollets étaient bien dessinés et ses pieds noueux. Elle devinait une protubérance entre ses cuisses, et rougit violemment. Elle regardait son nombril, duquel descendait une cascade noire qui s'épaississait, coupée par la serviette. Elle sentait la chaleur émaner de sa propre intimité.
Il bredouillait des phrases incompréhensibles, puis se reprit. « Heu, j'en ai encore dans le dos ? Je n'arrive pas à voir ! »
Il se retourna. Et elle se mit à rire. Il en avait encore quelques traces dans le dos. Mais c'était tellement incongru ! Un homme en serviette dans son salon, nu, beau comme un dieu, et le tout, sans passer par son lit !
Entrecoupée de rire, elle l'attira avec elle dans la salle de bain, s'arma de l'éponge, et commença à frotter son dos. Il s'anima au bout de quelques minutes, après un long soupir :
« Il ne faudrait pas que ça dure trop longtemps... »
« Je ne vois pas de quoi tu parles... » Rit-elle, faussement innocente.
Elle avait envie de cet homme, le désir la consumait toute entière. Elle lâcha l'éponge à regret et annonça : « Mon tour ! » il la regardait sans comprendre. « De prendre une douche ! Je t'ai mis des affaires sur le lit.»
Il sortit précipitamment alors qu'elle commençait à soulever son T-shirt. Il tentait de reprendre le contrôle de lui-même assis au bord du lit, tandis qu'il entendait l'eau couler. Elle n'avait pas refermé la porte à clef. Lorsqu'il passa devant la salle de bain pour aller au salon, il ne pût s'empêcher de tourner la tête, et il vit que la porte était légèrement entrebâillée. Diablesse !!!
Il posa la main sur la clenche, puis laissa retomber sa main. Elle apparût quelques minutes plus tard, ne portant qu'un soutien-gorge, devant lequel elle tenait une serviette, lui tendant une éponge.
« Tu peux me frotter le cou s'il-te-plaît ? J'ai peur de rester bloquée si j'essaye ! » Dit-elle dans un rire. Elle se retourna, il s'approcha, et commença sa tâche.
« T'as des problèmes avec ta nuque, toi aussi ? »
« Oui, mais on finit par s'y faire, il y a juste des jours pires que d'autres. »
« Assieds-toi » l'attira-t-il sur le canapé.
Il s'assit derrière elle. Elle se retourna, mais il lui retourna doucement le visage, et posa ses mains sur ses épaules quasi nues. Il souleva les bretelles de son soutien-gorge, pour les baisser sur ses épaules. Elle sentait son souffle s'accélérer, et son cœur battre à tout rompre. Elle menaçait de se consumer instantanément. Il commença alors à lui masser doucement la nuque. Elle ferma les yeux de délice. Elle sentait ses entrailles se solidifier, et tout à la fois fondre en elle. Elle entrouvrit la bouche. Il la regardait, guettant sa réaction. Les minutes s'égrenaient lentement.
Son sexe gonflé la réclamait à corps et à cri, mais son cœur, lui, ne voulait pas. Il se pencha, posa un baiser sur sa nuque, et murmura à son oreille.
« Anna, pas là, pas comme ça. J'ai bien trop de respect pour toi, pour te faire ça. »
Il embrassa à nouveau sa nuque, la reposa doucement sur le canapé, se leva, et partit. Elle n'avait pas ouvert les yeux. Elle l'entendit démarrer et s'éloigner. Et son cerveau se remit à fonctionner à plein régime.
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Never too late...
RomanceRico vit en vieux garçon. Une belle quarantaine, des réussites professionnelles, un bel appartement, une collection de motos... Pourtant, cela ne suffit plus à le rendre heureux. Il vient en aide à Anna, qui à une panne sur sa moto. Et le coup de...