11

19 1 0
                                    

                Leurs jeux amoureux occupaient désormais le plus clair de leur temps. Ils se correspondaient si bien. Alors qu'un soir, Rico rentrait du travail, il commença à garer sa moto. Il se stoppa net en entrant dans le garage. Comme elle était belle ! Elle était là, en petit short, cheveux lâches, sans dessous, ses seins qui s'agitaient dans leur petit haut au rythme des frottements de l'éponge qu'elle tenait. Elle lavait sa moto, mais la musique qu'elle avait sur les oreilles l'empêchait d'entendre le bruit autour d'elle. Ses petites fesses s'agitaient sur le son lancinant émanant des oreillettes.

Elle était tellement désirable. Il avait envie, à cet instant, de l'avaler toute entière, de se fondre en elle. Il lui semblait qu'en avoir fait sa femme ne lui suffisait pas. Il s'installa de nouveau sur sa moto, à la limite de la porte, et s'appuya sur son casque pour mieux admirer le spectacle. Il luttait fort contre l'envie d'aller claquer violement cette paire de fesses tendues sous ses yeux. Il avait envie de promener sa langue le long de ses belles jambes galbées. Il aurait aimé s'emparer d'un de ses petits seins dans une de ses mains, et le presser pour le sentir déborder entre ses doigts. II aurait voulu enfouir son visage dans ses cheveux qui portaient son odeur.

Il sentait un monstre d'envie s'éveiller en lui. Il se recula sur le siège pour libérer plus de place à son organe qu'il sentait gonfler. Diablesse ! Sa tenue de cuir lui tenait tout à coup très chaud. Son cœur battait la chamade. Il respirait plus profondément. Elle semblait agir innocemment, elle était parfois tellement candide. Elle plongea son éponge dans le seau d'eau noire, et s'éclaboussa en l'essorant. Se frottant les yeux, elle se retourna enfin, pour voir son mari.

Elle avait du mal à associer les mots Rico et mari. L'idée de l'époux terne et rangé ne lui correspondait en aucun cas. Elle enregistra la scène. Elle, en tenue légère, nettoyant son 749. Depuis combien de temps était-il là ? Il la regardait avec les yeux qu'il avait toujours avant de lui faire l'amour. Son regard s'assombrissait, ses pupilles se dilataient, sa bouche s'entrouvrait, son torse s'agitait sous le coup d'une respiration forcée. Son sourire était carnassier. Elle se sentait presque prise au piège.

Comme il était beau ! Son cuir noir épousait au mieux la forme de son torse. Quelques poils sortaient de l'entrebâillement du blouson. Ses cheveux étaient désordonnés par le casque, et par la main qu'il se passait dedans, comme dans un geste de frustration. Ses jambes arquées tendaient le cuir  de son pantalon sur sa musculature.

Elle sentait sa poitrine se soulever plus rapidement. Son petit bouc soigné semblait crier l'envie qu'il avait d'elle. Il tentait d'adopter une attitude détendue, mais elle savait son corps entier bandé comme un arc. Et il savait que ce sourire qu'il lui adressait la rendait folle.

Ils se dévisageaient ainsi, cherchant à faire craquer l'autre en premier. Elle fit quelques pas mesurés autour de sa moto, passant la main dessus, la touchant du bout des doigts. Elle souleva doucement une jambe qu'elle passa avec grâce par-dessus la selle. Le réservoir encore mouillé s'imprima sur le tissu qui recouvrait ses seins lorsqu'elle se pencha pour attraper le guidon. Elle se redressa, tendant exagérément le postérieur, le dos cambré à l'extrême. Elle s'étirait comme un chat après une sieste. Il aimait cette femme qui savait se rendre facilement tellement désirable.

Il savait pertinemment qu'il craquerai le premier. Il croisa les bras sur son torse, effaçant son sourire. Hum, il semblait presque menaçant à présent, l'excitation montait en elle. Elle se pencha doucement pour s'installer sur ses coudes, les mains croisées sous son menton, et le fixa. Il ne répondait plus de lui-même. Il entendit vaguement des pas dans la cour, les voisins... Il recula sa moto, la regarda depuis l'encadrement de la porte. Il tira la porte derrière lui.

Il retint la jambe qu'elle voulait relever pour descendre de la moto. Il mit prestement la béquille d'atelier sous la moto, la relevant d'un coup sec. Il revint se poster à côté d'elle. Elle sentait son souffle dans son cou, mais n'osait plus faire un geste. Ils n'avaient pas échangé un seul mot. Il avait un effet incroyable sur sa libido : sans même la toucher, elle sentait un orgasme monter en elle. Il déplia les cale-pieds et s'installa derrière elle. Il jaugea sa courbure de rein si féminine, sa taille si marquée, ses fesses rebondies, écartées dans un parfait arrondi par sa position. Il attrapa la pointe d'une mèche de cheveux et l'enroula autour de son majeur. Il aimait la tension qui existait entre eux en ces doux moments.

Never too late...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant