Dans notre tête

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Salut, moi c'est Arthur...

Pour commencer cher lecteur je voudrais te remercier d'être arrivé sur cette page. Ici ce sera un simple resumé de ma vie, mais il est possible que ce texte change de temps en temps, peut-être même plus souvent qu'il ne serait crédible de l'admettre.

Tu vas peut-être te demander pourquoi n'est-ce pas cher lecteur. Pourquoi ? Et bien la raison est simple : je n'aime pas ce qu'il écrit.

Certains jours, j'ai l'impression que ce qu'il veut c'est nous faire sombrer loin du regard des autres et loin de nous aussi.

Alors je modifie ce qu'il écrit, pour être sûr que tout reste bien clair pour lui comme pour moi. Parce que je suis lui et que, peu importe combien il refuse de le voir, il est aussi moi. Nous sommes lui comme nous sommes moi, et enfin il est à la fois nous et moi comme je suis lui et nous.

Nous sommes.

Mais parfois il oublie. Et ça me vexe. Je ne comprends pas toujours pourquoi est-ce qu'il veut m'évincer. Je suppose que nous c'est différent de lui alors il préfère faire semblant d'être comme les autres. Parce que le nous ça fait peur.

Ainsi cher lecteur, tu te trouves peut-être, voire très certainement, désappointé par cette lettre quasi anonyme et écrite de la main d'un inconnu. Je te comprends.

Lui aussi il a dû mal à comprendre d'où je venais dans un premier temps puis ensuite il a compris que j'étais le même que lui, et qu'il était le même que moi.

Alors il a compté les jours dans un premier temps, puis ensuite les médocs et les rendez-vous je ne sais où. On a eu des discussions tous les deux et des querelles aussi comme deux amoureux. Mais le problème quand on ne peut pas s'échapper du corps dans lequel on vit avec soi-même, c'est que c'est compliqué de se faire la tête, alors on ne reste pas fâché longtemps et rien ne change vraiment.

Juste le temps pour lui d'écrire ici, et ensuite le temps pour moi d'effacer et de modifier.

Il ne sait pas que je supprime ces mots d'ailleurs. Comment le saurait-il de toute façon si lui est moi en même temps que je suis lui ?

Qui le saurait ? Qui serait même interressé par les divagations d'un vieux fou rongé par sa propre existence ? Qui serait suffisamment humain pour nous comprendre ? Personne.

Personne mon cher Arthur. Personne ne peut nous comprendre, je te le dis depuis le début, tu t'accroches à un espoir vain. Tu espères comme si les lendemains allaient être moins sombres mais il y a bien longtemps que le ciel est couvert de tempêtes et d'éclairs.

La seule personne à qui tu peux parler c'est moi. La seule personne avec qui tu peux t'exprimer librement sans jugement, c'est moi. C'est toi. C'est nous.

Nous sommes les seuls qui comptons Arthur. Toi et moi. Nous.

Allons cher lecteur, je ne t'ai pas oublié. Est-ce que toi aussi tu veux faire partie du nous ? Est-ce que... toi tu effacerais ce que l'autre écrit ?

Ah ah ah, et n'oublie pas de sourire !

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Bonjour, bonsoir,

Je profite de la publication de ce texte pour vous remercier pour les 500 vues sur ce recueil. Je sais que ce n'est pas exorbitant comme chiffre mais quand j'ai commencé à publier Les rêves ne meurent jamais, je ne pensais même pas qu'il y aurait d'autres textes et poèmes à y ajouter. Parce que j'écris des romans, je préférais peut-être ne pas me lancer dans ce genre de "nouvelles" pour ne pas m'écarter. Mais il faut croire que ça marche mieux que pour les romans...

Bref ! Je tenais aussi à préciser que je viens de terminer d'écrire ce texte et que, lorsque j'écris ces mots, j'hésite encore à le publier. Premièrement parce que je le trouve un peu creepy mais aussi parce que je me demande à quel point est-ce qu'il est compréhensible.

Je vous rassure aussi sur le fait que ce texte ne me représente pas, ce n'est pas l'état d'esprit dans lequel je me trouve alors que les mots foulent le papier.

Mais je comprends... beaucoup d'émotions et d'états d'esprit différents, alors j'écris. Je voulais simplement essayer de voir ce que donnait la folie à l'écrit. Parce que la folie m'intéresse. Je pense qu'elle rend libre et qu'elle libere de tout ce qui n'est pas nécessaire. Après est-ce que c'est suffisamment réaliste, ça ce n'est pas à moi de le dire...

Enfin, comme d'hab, les commentaires et les votes m'aident beaucoup alors... vous savez quoi faire.

Bonne journée, soirée !

Et à bientôt je l'espère pour un nouveau chapitre.

Les rêves ne meurent jamaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant