préparation

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Je suis restée là à les regarder s'habiller. Moi, je n'ai rien à me mettre. Les seuls vêtements que j'ai apportés sont ceux que j'ai sur moi. Après 30 minutes, il y a une maquilleuse qui vient pour nous maquiller. Elle a commencé avec Stéphanie.

Maquilleuse : Tu as de très beaux cheveux.

Stéphanie: Merci beaucoup.

Célia : je suis sa mère, elle a pris les cheveux de mon côté et aussi, je lui achète beaucoup de produits pour ses cheveux.

Maquilleuse : oui, je vois ça, elle a vraiment aussi une belle peau. Votre fille est magnifique.

Célia : Merci. Elle fait ma fierté.

Après avoir terminé de maquiller Stéphanie, elle voulait maquiller Marie.

Marie : Je peux me maquiller toute seule, merci.

Maquilleuse : D'accord, mademoiselle.

C'était à moi de me maquiller, donc je suis venue devant elle Pour qu'elle puisse me maquiller, mais elle m'a regardé de haut en bas.

Maquilleuse : Qui a laissé rentrer cette fille ?

Moi : Mais madame, je suis aussi une participante !

Marie a rigolé.

Marie : Pas pour longtemps, Madame, elle ne va pas rester.

Maquilleuse : Tu peux t'asseoir sur cette chaise, je vais te coiffer.

Je me suis assise et là, elle a commencé à me toucher les cheveux n'importe comment.

Maquilleuse : Qu'est-ce que c'est que ces cheveux ? Tu portes vraiment cette chose immonde sur ta tête ?

Stéphanie et Marie rigolaient et Célia a dit avec hypocrisie.

Célia : Arrêtez de vous moquer de ma fille chérie.

Maquilleuse : Eh Madame. C'est votre fille aussi.

Célia : Oui, c'est ma fille, j'ai acheté beaucoup de produits de cheveux pour elle, mais elle ne veut pas laver ses cheveux.

Maquilleuse : jeune fille, apprends à respecter ce que ta mère te donne, OK.

Je sentais une colère au fond de moi Car Célia ne m'a jamais rien acheté pour laver mes cheveux. Je suis obligée de serrer mon poing de sorte que mes ongles s'enfoncent dans ma paume Avec cette douleur, je continue d'écouter leur discussion.

Célia : J'ai tellement fait pour cette enfant et elle ne me remercie  même pas.

Maquilleuse : la petite ingrate

Moi : je peux me coiffer toute seule, vous pouvez laisser mes cheveux.

Maquilleuse : comme tu veux.

En disant ça, elle marche vers d'autres filles dans le vestiaire pour pouvoir les maquiller et coiffer.

Célia : Pourquoi tu n'as pas laissé finir de te coiffer ?

Moi : je pouvais finir toute seule, Madame.

Célia : ne m'appelle pas Madame, ici, appelle-moi maman.

Ça ne me surprend pas trop. Elle veut que les gens voient qu'elle me traite bien.

Moi : oui, Maman

J'ai lâché mes cheveux et je me suis lavé le visage, après, j'ai essuyé et j'ai terminé. Je n'ai pas le temps de faire autre truc parce que je ne sais pas me maquiller. Le temps de l'ouverture du concours avance et à chaque minute passée, je deviens de plus en plus stressé.
Je suis sortie du vestiaire et j'ai rencontré Lucas dans le couloir. Il était bien habillé : genre costume et tout. Je faisais vraiment tache, à côté de lui.

Lucas : Alors, tu es prête.

Moi : Oui, je vois que tu as sorti le grand jeu.

Lucas : C'est ma mère qui a insisté.

Moi : Je comprends.

On était en train de parler comme ça. On a entendu une voix forte.

Voix : Dans 30 minutes, l'ouverture va commencer. Tout le monde prend place, s'il vous plaît.

Les gens qui sont dehors sont rentrés. Le stress montait à cause de mon habillement, parce que je n'avais qu'un jeans et un T-shirt quelconque. J'essayais de prendre de grandes bouffées d'air pour m'aider avec le stress.

Après quelques minutes Célia est sortie avec les deux filles  du vestiaire. Elles sont allées à côté de la scène et je les ai suivis.

Marie : Ah, tu es là, Fanie ! Tu vas pouvoir admirer mon talent.

Moi : oui, Mademoiselle.

Les Souffrances De FanieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant