sous-sol

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Elle me traînait par les cheveux.
Je sentais une douleur comme si on m'arrachait mon cuir chevelu.
Je hurlai !

Jusqu'à m'arracher les cordes vocales

Moi : Ahhhhhh, ahhhh, vous me faites mal par pitié, lâchée moi.
S'il vous plaît

Elle continuait de me traîner.
J'essayais de m'agripper à ce que je trouvais.
Mais une enfant de 10 ans ne fait pas le poids  face à une adulte.
Mais pour autant, je ne me laissais pas faire.

Moi : aider-moi, s'il vous plaît, quelqu'un aider-moi !

Pourquoi m'a-t-elle choisie entre toutes ?

Pourquoi c'est moi qui dois endurer ça ?

Je ne voulais pas être choisie comme ça, non non non.

Par pitié, délivrée-moi de cette femme.

Que quelqu'un vienne me sauver.

Mon cerveau réfléchissait rapidement pour me trouver une solution.
Je sentais les larmes couler.
Je me sentais blessé de partout.
On était arrivé devant les  escaliers et elle m’a dit

Célia: Si tu ne te lève pas pour descendre ces escaliers, je vais te pousser en bas.
De toute façon, en te poussant, tu arriveras en bas plus vite.

Moi : Non, non, je vais me lever.

Je me suis levé un peu rapidement parce que j'avais vu en regardant son visage, j'ai vu de l'envie dans ses yeux.
L'envie de voir comment ça serait si elle me poussait et comment j'allais atterrir.

Je sentais mes jambes tremblai.
J'essayais de descendre aussi rapidement que je pouvais.
Mais j’avais peur parce qu’elle était derrière moi.
À chaque marche que je descendais, je me sentais soulagé qu'elle ne m'a pas poussé.
En arrivant au milieu des escaliers, elle perdit patience.

Celia : Pourquoi tu descends si lentement ?
Tu penses que je vais passer ma vie à descendre ces escaliers avec toi ou quoi ?

J'ai voulu répondre, mais j'ai pas eu le temps.
J'ai senti un coup dans mon dos, on dirait un coup de pied ou un coup de poing.
De toute façon, je n'ai pas le temps de réfléchir.
Je me sentais aller en avant en volant.

Ça s'est passé en quelques secondes, mais pour moi, c'était toute une éternité.
On dirait que le temps s'était arrêté.
Je me posais une question: comment  j'allais survivre à une chute pareille?  et je me disais dans mon cœur.

Moi : Seigneur, sauve-moi.
Seigneur, sauve-moi.
Seigneur, sauve-moi.

Quand j'ai touché le sol, j'ai senti ma tête faire collision avec une surface dure.
Et aussi tout le reste de mon corps est aussi rentré en contact avec cette surface.
Et une douleur sans pareil s'est propagée dans mon corps.
Je ne pouvais plus bouger.

Celia : Et bien, toi, tu sais descendre les escaliers, hein ?

Et elle est partie en éclats de rire.

Celia : Allez bouge maintenant.

Moi : Je ne peux plus bouger.

Celia : si tu vas bouger maintenant 
J'ai pas ton temps.

Elle a descendu les escaliers qui restaient.
Et quand elle est arrivée auprès de moi ?
Elle a déposé l'un de ses pieds sur ma main par terre et a commencé à mettre son poids dessus.

Moi : Hmmmm, pitié, laisse-moi.

Celia : Je t'ai dit de te lever, ne me fait pas répéter et en plus, tu as vu l'état où tu as mis ce petit espace.
Une petite chute et tu saignes beaucoup comme ça.

J'ai commencé à bouger mon corps pour me lever, mais je ne pouvais pas bouger tout mon corps,  je pouvais bouger seule la partie du haut
Elle a ouvert la porte du sous-sol et j'ai vu une pièce sombre.

Celia : rentre ici.

Avec l'aide de mes deux mains, je me suis mis sur le ventre.
Et j'ai commencé à ramper vers la pièce.
Mes pieds ne bougeaient plus, mais je les traînais.
Peu importe la douleur, je continuais de ramper.
 

Les Souffrances De FanieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant