Les Souffrances De Fanie

problème

Stéphanie sourit  en voyant que toutes ses personnes étaient ces fans.

Présentatrice : Félicitations, Mademoiselle Stéphanie. Comme toujours, votre performance est un régal pour nos yeux. Maintenant, voyons les notes du jury

Tous les trois jurés ont donné huit , Stéphanie est aux Anges. Le concours continuait et ma gorge est un peu sèche. Quand la présentatrice a appelé Lucas et Jordan. Je me suis levé pour aller à notre vestiaire, là où j'ai laissé ma valise. Parce que j'avais apporté une bouteille d'eau. Je commence à marcher vers le vestiaire et Célia m'appelle.

Célia : Où vas-tu, ma fille ?

  Je suis toujours troublé quand elle m'appelle comme ça. Je n'arrive pas à m'y faire.

Moi : Je vais aller boire de l'eau, maman.

J'avoue que ma voix est montée dans les aigus quand j'ai dit Maman, tellement ça sonne faux.

Célia : D'accord, fait vite. Maman, t'attend, ma chérie.

Elle abuse dans sa comédie. Il faut qu'elle arrête un peu.
Je marche vers le vestiaire et je rentre, je prends ma valise et je l'ouvre. Je prends ma bouteille d'eau. Je pose ma valise et m'apprête à sortir du vestiaire avec ma bouteille d'eau, mais je vois Célia.

Moi : Que fais-tu, la maman ?

Elle ne répond pas, mais elle verrouille la porte du vestiaire. Je ne comprends pas ce qu'elle fait. Après, elle se tourne vers moi en ralentit, comme dans les films d'horreur, et me dit.

Célia : Je ne suis pas ta mère!!!

Célia la méchante est de retour, reste à savoir ce qu'elle manigance.

Moi : Mais c'est toi qui veux que je t'appelle comme ça. Et tu ne peux pas me frapper, les gens vont savoir après. Je vais tout leur dire.

Célia : Fanie… ..... Fanie .....

Elle répète mon nom tout bas. J'ai la chair de poule. Je commence à avoir peur sérieusement. Je ne sais pas quoi faire. Il y a trop de bruit dehors. Lucas et Jordan sont en train de performer et leurs fans crient beaucoup. Donc, si j'appelle à laide, personne ne va m'entendre.

Moi : Madame Célia, pourquoi on ne retournerait pas auprès de la scène pour voir les finalistes ? Ça semble être une bonne idée, non ?

Célia : Alors, comme ça, tu penses gagner ce concours et ma fille va perdre ?

Moi : Mais non, quelle idée, madame Célia, bien sûr que non. C'est Stéphanie qui va gagner.

Elle s'avance vers moi et me donne un coup de poing dans le ventre et immédiatement, j'ai les larmes aux yeux. Ça, je l'ai bien senti. Pourvu qu’elle ne recommence pas.

Célia : Parce que tu as beaucoup de fans, tu penses avoir de l'importance maintenant. Tu resteras toujours cette pauvre orpheline que j'ai ramassée à l'orphelinat.

Je n'ai pas répondu. À quoi bon ? Elle va continuer de toute façon. Elle me donne une gifle. Comme d'habitude, je vois tout blanc. Je sens du sang au coin de ma bouche.

Célia : Je vais faire en sorte que tout le monde te haïsse.

Elle prend ma bouteille d'eau et Retire le bouchon.

Célia : Vide la bouteille d'eau sur moi.

Moi : mais madame Célia. Ce n'est pas bien pourquoi je ferais une chose pareille.

Célia : fait ce que je te dis !!!

Et immédiatement avec sa main, elle se donne une gifle toute seule.

Moi : Mais pourquoi vous avez fait ça ?

Célia : vide la bouteille.

Alors, j'ai levé la bouteille du haut de sa tête et je l'ai vidée sur elle. Après, elle était trempée.

Célia : Tu es fini. Fanie, j'ai presque de la peine pour toi

Moi : je ne comprends pas.

Après quelques secondes, elle a changé de visage et dit 

Célia : Fanie, je suis ta mère, c'est vrai que je ne t'ai pas porté dans mon ventre, mais ça n'a pas d'importance, je te considère comme ma fille.

Je sens une colère montée en moi. Je n'arrive pas à comprendre ce qu'elle fait ; elle joue avec mes sentiments.

Moi : tu n'es pas ma mère et tu ne seras jamais ma mère ! 
Depuis toute petite, tu n'as fait que me maltraiter sans raison, me donner des coups, me casser les os et m'humilier.

Célia : Tu as mérité tous ces coups, car tu n'es qu'une orpheline. J'aurais dû te battre plus fort.

Moi : Mais je n'avais que 10 ans ! Tu m'as adoptée seulement pour devenir ta servante, car tu ne voulais pas payer quelqu'un.

Célia : Et alors, c'est mieux d'adopter quelqu'un comme ça, on ne paie rien.De toute façon, tes parents t'ont abandonné parce qu'ils n'ont pas voulu de toi. Les enfants sans parents ne sont que des bons à rien.

Moi : nous aussi, on mérite de vivre bien.

Célia : Non, non, non, toi, tu vas passer toute ta vie à servir ma famille parce que tu me dois la vie.

Moi : Jamais !!

Elle me donne un autre coup de poing. Elle pourrait choisir un autre endroit. Je ne peux pas supporter autant de douleur dans un seul endroit. Elle se retourne brusquement et marche vers la porte, la déverrouille et s'en va. Je suis toujours sur le choc, je n'arrive pas à comprendre ce qui vient de se passer, mais j'ai un mauvais pressentiment.