Les Souffrances De Fanie

sous-sol

J'ai rien répondu et elle a fermé la porte à clé et j'ai entendu ses pas monter les escaliers.
Heureusement, en préparant la nourriture, j'ai mangé un peu.
Ça va m'aider à tenir.

Flashback

Je venais d'arriver dans cette maison à 10 ans.
Je croyais rêver une pauvre orpheline comme moi dans une si grande maison.
J'étais émerveillé par tout ce que je voyais.

Celia a pris le soin de me faire visiter chaque recoin.
Une maison de deux étages 6 chambres à coucher avec 4 salles de bains
Maintenant, je n'ai plus besoin de me presser pour prendre une douche comme à l'orphelinat.

Je riais...... J'étais heureuse.
J'ai une famille maintenant, rien qu'à moi.
Au moment du dîner, j'ai vu deux petites filles, une blonde et une brune.
Celia me les a présentés.

Celia : Ma Fanie Ces deux petites-filles, ce sont mes filles.
Voici Stéphanie et Jeanne.

Moi : Enchantée.

Je souriais... J'ai des sœurs maintenant, trop bien.

Stéphanie : t'es qui, toi ?

Celia : elle s'appelle Fanie.
Elle va rester avec nous à partir de maintenant.

Stéphanie : Mais pourquoi elle ne reste pas avec son Papa et sa Maman ?

Celia : C'est compliqué.
Maintenant, c'est nous, sa famille.

Stéphanie : elle veut me voler mon papa et ma maman.

Celia : Mais non, chéri, ça ne va jamais arriver.

Après le dîner, Celia m'a demandé de l'aider à débarrasser et de faire la vaisselle.
Cela ne me dérangeait pas : à l'orphelinat, on aidait beaucoup pour le ménage.

Quelques jours passés.

Pendant que je faisais la vaisselle, Stephanie est venue me parler.

Stéphanie : J'ai entendu une conversation dans la chambre de maman et papa.
Ils ont dit que tu n'avais pas de parents, tu n'étais qu'une orpheline.

Moi : ce n'est pas vrai, mes parents viendront me chercher.

Stéphanie : t'es idiote en plus d'être orpheline.

Moi : Laisse-moi tranquille, sinon je vais te gifler.

Stéphanie : ils ont dit qu'ils avaient besoin d'une femme de ménage à plein temps gratuitement, donc ils t'ont adoptée.

Moi : C'est faux. Mes nouveaux parents m'aiment.

Stéphanie: Ils t'aiment... Tu ne vois pas, nous, leurs filles, nous ne faisons rien, mais toi, depuis le premier jour, on a commencé à te montrer comment tenir une maison propre

Moi : Non, non, ma nouvelle famille m'aime.

Stéphanie : Tu ne me crois pas.
Je vais te montrer.

Elle a commencé à faire semblant de pleurer très fort.

Stéphanie : (pleure) Maman, maman

Je vois Celia qui vient rapidement en prenant Stéphanie dans ses bras.

Celia : Mais pourquoi tu pleures, mon bébé ?

Stéphanie : C'est Fanie qui m'a envoyé du liquide vaisselle dans les yeux.

Je n'ai même pas eu le temps d'ouvrir ma bouche pour me défendre que j'ai reçu une gifle de la part de Celia.

Moi : Mais maman, je n'ai rien fait.

Celia : Qui est ta mère ici, petite orpheline ?

Ça m'a choqué. Je pensais qu'elle m'aimait comme sa fille.
J'ai pas eu le temps de parler qu'elle a commencé à me frapper.
Des gifles tellement forts que mes oreilles bourdonnaient.
J'ai essayé de me protéger et j'ai reculé.
Pour pouvoir comprendre comment on a pu en arriver là.
Les larmes sortaient de mes yeux.

Moi : vous n'avez pas le droit de me frapper comme ça, je n'ai rien fait.

Celia : Tu te rebelle, hein, petite servante ?
Je t'ai amené ici pour être la servante de mes filles, pas pour les faire du mal.

J'ai regardé Stéphanie et elle m'a fait un clin d'œil.

Moi : vous n'avez pas le droit de faire ça.

Celia : J'ai tous les droits, petite Conne.
Maintenant, viens ici.

Je ne voulais pas venir, donc elle a avancé très vite vers moi.
Et m'a prise par les cheveux.

Moi : lâche-moi, laisse-moi tranquille.
Lache-moi, vous me faites mal.