Chapitre 32 🌶

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Emery

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Emery

— Emery..., commence-t-elle, incertaine.

— La ferme, Lee.

Mes mains glissent le long de ses courbes avec lenteur tandis que je m'accroupis face à elle. Je pose un genou à terre, craque la soie déjà fendue de sa robe pour davantage dégager la peau de sa jambe sous son cri de protestation. Mais je l'ignore, remonte le vêtement sur ses hanches, jusqu'à dévoiler son sexe nu. Je colle mon nez contre son pubis, ses muscles se contractent lorsque je dépose un baiser sur son Mont de Vénus. Et je ne compte absolument pas en rester là. J'empoigne sa cuisse, la soulève pour la positionner en équilibre sur mon épaule afin de dévoiler son intimité.

— Emery, m'interpelle-t-elle, la voix vacillante, quand elle comprend ce que je m'apprête à faire.

— Tu m'as chauffé toute la journée, Lee. Cette fois, tu ne m'échapperas pas... mais demande-moi d'arrêter et je t'obéirai.

Je l'entends déglutir, elle se tend à l'extrême, mais elle ne me repousse pas, ne me demande pas non plus de tout stopper. Nous nous apprêtons à franchir un autre point de non-retour, et l'excitation me calcine de l'intérieur. Mon pouce effleure son clitoris déjà gonflé et lui arrache un petit gémissement étranglé.

— La caméra, Em, me prévient-elle, presque inaudible.

Je coule un bref coup d'œil vers le plafond, découvre ladite caméra en question. Une minuscule boule de verre noire dissimulée dans les entrelacs compliqués des motifs ornant la surface.

— Rien à foutre, rétorqué-je en bloquant son bassin pour enrayer ses gesticulations. Je vais te lécher, te faire crier, et le gars derrière son écran va carrément prendre son pied à t'observer te tordre de plaisir.

Pour joindre le geste à la parole, ma bouche se pose sur son sexe, et ma langue entame de lents va-et-vient entre ses lèvres déjà trempées. Lee geint aussitôt, se retient à la rambarde, et plus je la malmène, plus son souffle se saccade. Et quand ma langue la pénètre, elle se cambre soudain, sa main se perd dans mes cheveux pour m'inciter à y aller plus profondément, et avoir conscience que c'est moi qui lui déclenche de telles sensations, de telles réactions, me fait bander à la limite de la douleur. Je tente de ne pas songer à ses seins durcis qui se soulèvent trop rapidement, son petit cul bien ferme pour lequel je damnerais mon âme, et sa chatte étroite dans laquelle je souhaite m'enfoncer encore et encore jusqu'à oublier mon propre nom. Mes doigts remplacent subitement ma langue qui continue de suçoter son clitoris, s'introduisent en elle et lui infligent une cadence soutenue qui lui extorquent des plaintes rauques. Son corps tressaille, ses lèvres murmurent mon prénom avec une intonation des plus sensuelles, et putain, que j'aime entendre mon prénom dans sa bouche. Sa main, enroulée autour de mes cheveux, tire dessus par mégarde et m'arrache une grimace de douleur, mais je l'ignore, car Lee est au bord de l'orgasme, et comme le connard que je suis, je compte bien le lui refuser. Elle a voulu jouer avec moi, m'a nargué toute cette putain de soirée, alors que je suis moi-même au bord de l'explosion sans être en mesure de me soulager. C'est de bonne guerre, non ?
Les spasmes qui ébranlent son sexe m'indiquent que le moment fatidique approche. Je retire mes doigts de ses chairs sans sommation, puis appuie sur le bouton rouge du panneau de commande fixé sur ma gauche. Lee a besoin de quelques instants pour émerger de la bulle concupiscente dans laquelle elle était plongée, et ne s'aperçoit qu'au bout de plusieurs secondes que j'ai déserté son corps et que l'ascenseur a repris sa course folle des étages. Elle me fixe avec incompréhension, ses yeux magnifiques ne me quittent pas alors que je me redresse et que je plante mes mains sur ses hanches.

6 mois avec toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant