Chapitre 17 : Le Jour du Mariage
Le grand jour était arrivé. Le palais royal était décoré avec une élégance sans pareille pour célébrer le mariage de Gavi et de la princesse Leonor. Les jardins étaient ornés de fleurs exquises, les invités étaient vêtus de leurs plus beaux atours, et un air de cérémonie empreint de solennité flottait dans l'air. La majesté de la cérémonie était à la hauteur de l'importance de l'union entre le footballeur star et la princesse espagnole.
Leonor était resplendissante dans sa robe de mariée, un chef-d'œuvre en dentelle et satin, avec un voile délicat qui cascade en une traîne élégante. Les cheveux coiffés en un chignon complexe étaient ornés de bijoux précieux, et elle semblait être le parfait portrait de la grâce et de la dignité. Malgré son apparence sereine, l'inquiétude était visible dans ses yeux. Elle avait traversé des mois de préparation et de pression, tout en restant fidèle à ses propres sentiments.
Gavi, lui, se tenait dans l'ombre d'un grand chandelier, vêtu de son costume de cérémonie, parfaitement taillé pour l'occasion. Sa stature impressionnante était soulignée par le costume royal, mais il avait perdu l'éclat joyeux qui l'avait marqué à ses débuts. Il était assis sur une chaise dans la salle des préparatifs, un endroit calme avant le tumulte de la cérémonie, les mains crispées sur les accoudoirs, les pensées en désordre. Les dernières semaines avaient été un tourbillon de préparatifs et d'incertitudes. Bien qu'il ait tenté de se convaincre que ce mariage était le meilleur pour lui et pour Leonor, son cœur était tourmenté par un autre désir : celui de retrouver Athéna.
Les souvenirs de leur amour passé, les moments partagés, et surtout la révélation d'hier lors d'une visite à l'ancienne villa de Madrid, où il avait retrouvé une boîte contenant des lettres et des souvenirs de leur relation, étaient encore frais dans son esprit. Ces objets avaient ravivé des sentiments enfouis, et il avait compris qu'il n'avait jamais vraiment cessé d'aimer Athéna. Le poids de cette réalisation était presque trop lourd à porter. Il se retrouva à un carrefour déchirant, entre le devoir royal et les sentiments profondément ancrés pour une femme qu'il avait perdue.
Les invités se tenaient prêts dans la grande salle du palais, l'atmosphère empreinte d'une anticipation palpable. Le prêtre, une figure austère en robes sacerdotales, se tenait près de l'autel, et les membres de la famille royale, y compris le roi Ferdinand, observaient la scène avec une fierté et une autorité qui renforçaient le caractère solennel de l'événement.
À l'heure convenue, la musique commença, et la procession nuptiale avança lentement. Leonor fit son entrée, le sourire nerveux, soutenu par son père qui la conduisait jusqu'à l'autel. Les regards admirateurs des invités se tournaient vers elle, tandis qu'elle avançait avec dignité, le cœur battant à l'idée du moment qui allait suivre.
Lorsque la musique cessa, Leonor se tint face à Gavi, ses yeux cherchant les siens avec une émotion mêlée de calme et d'appréhension. Gavi, bien que visible stressé, essayait de maintenir une expression sereine, mais son esprit était en pleine confusion. Il était maintenant temps de prononcer les vœux, et il savait que ce moment allait définir son avenir.
Le prêtre, d'une voix grave et posée, invita Gavi à faire ses vœux. « Monsieur Gavi, c'est à vous de prononcer vos vœux. »
Gavi se leva, le visage blême, et s'approcha de l'autel. Son cœur battait à tout rompre, et il sentit que chaque pas était un poids supplémentaire sur ses épaules. Il devait faire face à la décision cruciale qu'il avait tentée de fuir. Il leva les yeux vers Leonor, qui l'observait avec une espérance sincère.
Quand il ouvrit la bouche pour parler, aucun son ne sortit. Le silence s'étira, pesant et lourd. Les invités, perplexes, échangèrent des regards, tandis que la tension monta dans la salle. Gavi ferma les yeux un instant, se concentrant sur la voix intérieure qui lui disait ce qu'il savait maintenant être la vérité. Il avait compris qu'il ne pouvait pas aller de l'avant avec ce mariage, car son cœur appartenait encore à quelqu'un d'autre.
Le roi Ferdinand, assis en première ligne, observa la scène avec une expression de surprise et de colère croissante. Leonor, les yeux embués de larmes, semblait figée, ne comprenant pas ce qui se passait. Gavi se tourna vers elle, le cœur brisé.
« Leonor, je suis désolé, mais je... je ne peux pas continuer cette cérémonie, » dit-il, sa voix à peine audible mais remplie de sincérité. « Je ne peux pas me marier avec toi aujourd'hui. »
Le silence fut soudainement rompu par des murmures de confusion et de désapprobation parmi les invités. Leonor, les larmes coulant librement sur ses joues, chercha à comprendre ce qui avait conduit à ce moment désastreux.
« Mais pourquoi, Gavi ? » demanda-t-elle, sa voix tremblante. « Pourquoi fais-tu ça maintenant ? »
Gavi baissa les yeux, incapable de soutenir son regard plus longtemps. « J'ai réalisé que je suis toujours amoureux d'Athéna. Je pensais pouvoir avancer, mais je ne peux pas ignorer mes sentiments. Je suis désolé pour la douleur que cela va causer. Je ne voulais pas te blesser. »
Le roi Ferdinand se leva brusquement, la colère visible dans ses traits. « Gavi, vous vous moquez de moi ? Vous osez troubler une cérémonie aussi importante et briser l'engagement pris ? »
Le prêtre, perplexe mais professionnel, se tourna vers le roi. « Votre Majesté, il semble que la cérémonie ne puisse se poursuivre dans ces conditions. Je vous suggère de prendre les mesures appropriées. »
Leonor se détourna, ses larmes coulant sans fin. Gavi, les mains tremblantes, savait qu'il avait pris une décision courageuse mais douloureuse. Il ne pouvait pas rester là plus longtemps. Avec un regard plein de regrets et de tristesse, il s'éloigna de l'autel et sortit rapidement de la salle, sous les regards choqués des invités.
Leonor se retrouva seule devant l'autel, entourée par les regards critiques et la consternation générale. Le roi Ferdinand, bouleversé, tenta de reprendre le contrôle de la situation. « La cérémonie est annulée. Nous nous retirons pour discuter des conséquences de cet événement. »
Les invités commencèrent à murmurer entre eux, et le tumulte croissant donna le ton à la fin prématurée de ce qui aurait dû être une journée de célébration. Leonor, toujours en état de choc, fut escortée hors de la salle par des membres de la famille royale et des serviteurs.
Gavi se retrouva seul dans les jardins du palais, son cœur brisé mais résolu. Il savait qu'il devait maintenant faire face aux conséquences de ses actes et se préparer à affronter les répercussions de son choix. Il avait pris une décision difficile, mais il était déterminé à tout mettre en œuvre pour retrouver Athéna et essayer de réparer les erreurs du passé.
Les heures qui suivirent furent chaotiques, avec des réunions d'urgence et des discussions entre le roi Ferdinand et ses conseillers. Gavi, bien que troublé par les événements, savait qu'il devait agir rapidement s'il voulait réparer les choses. Il décida de quitter immédiatement le palais pour retourner en Espagne, espérant pouvoir retrouver Athéna avant qu'il ne soit trop tard.
Alors qu'il se préparait à partir, il réfléchit à la manière dont il pourrait aborder la situation avec Athéna. Il se rendit compte qu'il devait être honnête et ouvert avec elle, prêt à tout pour regagner son amour et reconstruire ce qu'il avait perdu. Les mois de séparation avaient été pénibles, mais il savait maintenant que son cœur appartenait à Athéna, et il était prêt à tout pour lui prouver qu'il était prêt à tout pour elle.
Le chemin qui l'attendait était incertain et semé d'embûches, mais Gavi était déterminé à faire tout ce qui était en son pouvoir pour trouver le pardon et la réconciliation avec la femme qu'il avait toujours aimée.
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Gavi
FanfictionHistoire enfouie dans leurs décisions et leurs cœur (Image trouvée sur Pinterest)