Gavi

**Chapitre 19 : La Renaissance d'un Amour sous le Ciel de Rome**

Le son des cloches de l'église toute proche résonnait encore dans l'air lorsque Gavi, emporté par une vague de sentiments irrépressibles, fit un pas de plus vers Athéna. Leurs regards ne se quittaient pas, comme s'ils cherchaient à ancrer ce moment dans la réalité, à s'assurer que tout cela n'était pas un rêve.

Gavi leva doucement une main pour caresser la joue d'Athéna, ses doigts effleurant sa peau avec une tendresse infinie. Il pouvait sentir son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine, chaque battement accentuant l'urgence de ce qu'il ressentait. Il se pencha lentement, ses lèvres à quelques centimètres des siennes, lui donnant le temps de reculer si elle le souhaitait.

Mais Athéna ne bougea pas. Elle sentit son souffle se mélanger au sien, ses lèvres frôler les siennes avec une douceur hésitante. Ce contact, si longtemps désiré et craint, fit naître en elle un tourbillon d'émotions. Tous les souvenirs de leur amour, de leur passion, mais aussi de leur douleur, semblaient converger en cet instant unique.

Et puis, comme si toutes les barrières qu'ils avaient érigées entre eux s'effondraient en un instant, Gavi l'attira doucement contre lui et l'embrassa. Le baiser fut d'abord timide, empreint de cette hésitation née des mois de séparation et de doutes. Mais très vite, il se transforma en quelque chose de plus profond, de plus désespéré, comme si leurs âmes tentaient de se reconnecter à travers ce simple geste.

Athéna répondit à son baiser avec la même intensité, sentant ses bras se refermer autour de son cou, comme pour s'assurer qu'il était bien réel, qu'il était bien là, avec elle, et pas dans un autre monde où leurs chemins s'étaient séparés pour toujours. Le monde autour d'eux semblait disparaître, absorbé par l'instant présent, où rien d'autre ne comptait que ce qu'ils partageaient.

Les bruits de la place, les rires des touristes, le murmure des fontaines, tout se fondait dans un lointain arrière-plan. Pour Gavi et Athéna, il n'y avait plus que ce moment, ce baiser, cette promesse silencieuse de recommencer, de faire mieux, de ne plus laisser les erreurs du passé détruire ce qu'ils avaient.

Lorsqu'ils se séparèrent enfin, leurs fronts restèrent collés l'un à l'autre, leurs souffles encore mêlés. Gavi planta son regard dans celui d'Athéna, une nouvelle lueur de détermination et d'amour brûlant dans ses yeux.

« Je t'aime, Athéna, » murmura-t-il, sa voix vibrante de sincérité. « Et je ferai tout pour que tu n'aies plus jamais à douter de moi. »

Athéna, les larmes aux yeux, sourit faiblement, touchée par la ferveur de ses mots. Elle savait que le chemin ne serait pas facile, qu'il y aurait des obstacles à surmonter, des cicatrices à guérir. Mais en cet instant, elle choisit de croire en cette nouvelle chance, en cet amour qu'ils partageaient et qui semblait, contre toute attente, renaître de ses cendres.

« Je t'aime aussi, Gavi, » murmura-t-elle en retour, sa voix tremblante d'émotion.

Et dans ce baiser qu'ils échangèrent à nouveau, sous le ciel radieux de Rome, ils scellèrent leur promesse de recommencer, main dans la main, prêts à affronter ensemble les défis à venir.