En début d'année de première, en littérature-philosophie, nous devions écrire un discours sur un sujet qui nous tenait à cœur.
J'ai décidé de dénoncer l'inactivité des lycéens face au harcèlement.
Dans ce discours, j'ai parlé de la Pyramide. C'est une métaphore que j'emploie souvent pour classer les différentes personnes. Cette Pyramide pour différencier l'élite de la populace. Différencier les nobles du peuple.
Car dans un lycée et encore plus dans un collège, il existe bel et bien des classes sociales. Dans les apparences, du moins.
L'élite, les populaires, ceux qui ont le monde à leurs pieds. En haut de la Pyramide, bien sûr.
Les moutons, ceux qui suivent, ceux qu'on apprécie sans forcément les aimer. Les personnes que l'on peut caractériser de "normales". Au milieu.
Et puis ceux que personne ne calcule. Ceux qui sont différents, ceux qui sont dénigrés, ignorés. En bas de la Pyramide.
C'est rageant d'être en bas. Triste, même. Je l'ai vécu. J'ai toujours été en bas. Pendant longtemps j'en ai voulu à ceux qui avaient tout, j'étais jaloux comme un fou. Principalement parce que j'avais beau faire tous les efforts possibles, je n'arrivais pas à être aimé des gens, à être en haut. Et j'étais complexé par ça. Et puis d'un autre côté, être en haut permet de changer tous ceux sur qui on a de l'influence, ça m'aurait permis de changer les mentalités pour aider à combattre le harcèlement, ce genre de choses.
Avec le temps j'ai grandi et j'ai appris.
Oui, cette Pyramide existe, ça c'est indéniable. Cependant, est-elle réellement si importante que ça ? Je m'en fous que tu sois en haut ou en bas, nous sommes qui nous sommes et le plus important c'est que tu sois toi-même.
Le plus important, c'est que tu sois entouré des personnes que tu aimes et qui t'aiment. Rien d'autre ne compte que ceux qui sont autour de nous. On peut tout avoir ou rien, on peut être populaire ou en bas de l'échelle, si nous n'avons pas d'amour à délivrer, si nous n'avons pas d'amis pour le recevoir, si nous n'avons pas ces proches pour nous en offrir, rien ne compte.
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Ma Thérapie
Teen Fiction"Alors, dans cet espoir, dans cette pensée, dans cette envie d'aller mieux et pour tous ceux qui croient en moi, j'ouvrirais cette dernière porte. J'écrirai la dernière phrase du chapitre, je tournerai la page et j'en commencerai un autre." Un proje...