Comme je vous l'ai annoncé récemment, je suis en train de réécrire l'histoire. Je viens de finir le chapitre 1, ci dessous, si cette version là vous plait je réécrirai toute l'histoire de cette manière. Dites moi ce que vous en pensez, bisouuus.
Chapitre 1, Tokyo
Aujourd'hui, Yumi rentre au Japon. Avant de quitter définitivement l'Europe, elle doit aller voir son chef pour lui dire au revoir, même si, au fond, elle n'en a pas vraiment envie. La perspective de ces adieux formels l'ennuie, mais elle se résout à accomplir cette dernière formalité.
Dès qu'elle entre dans le bureau, le chef la salue avec enthousiasme :
- « Hallo Yumi ! » Sa voix est enjouée, comme s'il ne se doutait pas que cet au revoir pourrait être difficile pour elle.
-« Ja, Ja, Hallo... » répond Yumi d'un ton neutre, dissimulant son manque d'enthousiasme. Elle ne souhaite pas prolonger cette conversation plus que nécessaire
- « Ich möchte dir... » Le chef continue, avec l'intention de lui dire quelque chose d'important
Mais Yumi l'interrompt brusquement, son besoin de solitude prenant le dessus
- « Nein ! Ich bin hier nur für tschüss sagen ! » Elle insiste sur le fait qu'elle est venue uniquement pour dire au revoir, rien de plus.
- « Denn tschüss, Yumi ! » finit par lâcher le chef, légèrement décontenancé par son ton tranchan»
- « Tschüss », répond-elle, avant de tourner les talons et de quitter le bureau, un poids en moins sur les épaules.
En quittant le bâtiment, Yumi sent un mélange de soulagement et de nostalgie. Elle n'a jamais aimé être sous les feux des projecteurs en tant que mannequin. C'était une vie imposée par son père, qu'elle n'a jamais véritablement souhaitée. La pression, les attentes, les critiques constantes... Tout cela l'a profondément marquée. Son père, qu'elle considère comme fou pour l'avoir poussée dans cette carrière dès son plus jeune âge, n'a jamais compris ce qu'elle désirait réellement. Elle n'a jamais connu sa mère, décédée à sa naissance, et cette absence a laissé un vide immense dans sa vie. Heureusement, elle a toujours pu compter sur son grand frère, Wakasa, qui a été son refuge et son soutien dans les moments difficiles. Il est le seul à pouvoir apaiser son esprit lorsqu'elle se sent submergée par le poids des attentes familiales.
---
Après avoir récupéré ses dernières affaires, Yumi arrive à l'aéroport. L'endroit est bondé, mais elle garde l'espoir d'apercevoir son frère dans la foule. Cependant, elle ne parvient pas à le trouver immédiatement, même si une sensation familière lui indique qu'il n'est pas loin. Elle se retourne soudainement et tombe nez à nez avec Wakasa, un sourire malicieux sur le visage.
- « Holà, Waka », lance-t-elle avec un mélange de soulagement et d'affection.
- « Coucou, minus », répond Wakasa en la taquinant, comme il l'a toujours fait.
- « Quel accueil charmant », ironise-t-elle. Mais elle garde le sourire face au surnom de son frère.
- « Je sais, je sais. Allez, viens, on va déposer tes affaires chez moi », dit Wakasa en prenant les bagages de sa sœur.
- « Ok », acquiesce-t-elle en le suivant.
Ils montent dans un taxi, et le trajet vers chez Wakasa commence. Le silence entre eux est confortable, mais Wakasa brise finalement la quiétude :
- « Tu as fait bon voyage ? »
Yumi réfléchit un instant avant de répondre,
- « Le meilleur de tous, je crois. » Elle se sent légère, comme si ce voyage marquait le début d'une nouvelle vie, loin des contraintes passées.
- « Et donc, pourquoi es-tu revenue ? » poursuit Wakasa, curieux
Yumi soupire avant de répondre, un mélange de tristesse et de soulagement dans la voix :
- « Le salaud qui nous sert de géniteur est mort, et l'entreprise ne voulait plus de moi. Ils ont dit, je cite, qu'ils 'n'ont pas le temps de jouer les babysitters'. »
- « Merde. » jure doucement Wakasa.
- « Ouais, mais je t'avoue que je suis bien mieux ici que sous les feux des projecteurs, admet Yumi. La pression médiatique, les attentes irréalistes... Tout cela est derrière maintenant. »
- « Tu m'étonnes. Bon, quand on arrivera, il y aura sûrement des gens à la maison. Ne t'inquiète pas, c'est normal, ils sont SDF sans l'être », prévient-il en haussant les épaules.
- « Ouais, ok. », elle accepte, sans poser de question.
Le reste du trajet se déroule en silence. À leur arrivée, la maison de Wakasa est animée par des voix bruyantes qui s'élèvent de l'intérieur. Yumi reconnaît vaguement l'une d'elles, mais les deux autres lui sont inconnues.
- « MAIS PUTAIN ! » crie l'une des voix, visiblement en colère.
- « ARRÊTE DE GUEULER, LA CON DE TES MORTS ! » rétorque une autre voix, plus rauque.
- « ON INSULTE PAS LES MORTS, BANDE DE CONNARDS ! » renchérit une troisième voix, avec une touche de fureur.
- « DIT-IL ! » riposte la deuxième voix, provoquant un éclat de rire de Wakasa.
Il se tourne vers Yumi, un sourire amusé aux lèvres : « C'est tout à fait normal, ne t'inquiète pas. »
Yumi hausse les épaules, habituée à ce genre de scène. Mais Wakasa ouvre la porte avec fracas.
- « OH LES SDFs, FERMEZ-LA, ON VOUS ENTEND JUSQU'EN BAS ! »
- « Le tact, frangin, le tact. » taquine Yumi, amusée par le manque de tact de son frère.
- « Faut pas avoir de tact avec eux, sinon ils te laminent », rétorque Wakasa en souriant.
- « WAKA MODE DARON ACTIVÉ ! » plaisante l'un des gars à l'intérieur, suivi d'un éclat de rire général.
- « J'vais les frapper. » mecace Wakasa, à demi-mot
- « Tu me laisses tenter un truc ? J'en ai reconnu un, et je pense avoir compris qui sont les deux autres. J'ai bien envie de les embêter. » Yumi intervient, une lueur malicieuse dans les yeux
- « Profite, je leur ai pas dit que t'étais de retour. » souris Wakasa.
Yumi avance doucement, déterminée à leur faire une petite surprise. Le salon est devant elle, et elle se glisse silencieusement derrière le canapé, où les trois hommes sont assis, dos à elle. Leurs éclats de voix masquent le bruit de ses pas.
Wakasa observe la scène avec intérêt, admirant la discrétion de sa sœur. Yumi s'approche de Benkei, qui semble absorbé par la conversation, et lui couvre les yeux avec ses mains avant de crier soudainement :
- « HOLÀ CHICOS ! »
- « AAAAAAAAHHHH ! » Cri brusquement Benkei.
- « QUOI ENCORE, CONNARD ? » cri Takeomi, surpris.
- « RAH PUTAIN, ELLE M'A FAIT PEUR LA GAMINE, PIRE QUE MON FRÈRE, J'AI JURÉ ! » s'exclame avec un rire nerveux le troisième homme, qui reconnaît Yumi malgré la surprise.
Wakasa éclate de rire, incapable de se retenir. Takeomi, encore sous le choc, grogne :
- « Mais préviens, enfoiré ! »
- « Non, flemme. » répond avec nonchalance Yumi, un sourire espiègle aux lèvres.
- « HAAAAN, mais c'est Yumi ! » s'écrie avec joie Le troisième homme, désormais totalement conscient de la situation
Sans hésiter, il se jette dans les bras de Yumi. Heureusement, il est léger, car avec sa petite taille et sa silhouette fine, il aurait pu l'écraser. Yumi rit, contente de retrouver ces amis de longue date, tandis que Wakasa, toujours amusé, observe la scène avec affection.
°°°°°
VOUS LISEZ
Mikey x OC, Ma Mannequin
Fanfiction"En réécriture" Yumi est la benjamine des Imaushi. Elle avait 10ans quand son père l'a emmené en Allemagne pour ne jamais revenir au Japon. Elle est entrée dans une grande entreprise, en tant que mannequin enfant à l'âge de 10 ans. Elle le restera...