Sonate au clair de lune [TOME 1]

Chapitre 43

Le temps sous le soleil torride et le sable ardent semblait être arrêté, on pouvait croire que le vent ne savait pas que ce territoire existait. Les longs mantelets légers avec des grandes capuches cachaient tout le corps contre les rayons ultraviolets pour éviter que les rayons UV-B ne pouvaient pas pénétrer dans les couches superficielles de la peau – l'épiderme – et n'ont pas provoqué de réaction inflammatoire, mais pire encore, les rayons UV n'ont pas causé de dommages directs à l'ADN des cellules de la peau, ce qui pourrait conduire à des mutations et au développement de cellules cancéreuses. Neilée ne sortait pas du mantelet de Karina.

Cependant, à travers toutes ces imperfections, la mer des petites graines dont le nombre était grandiose ou les rochers d'or souples. En voyant ce point de sable, on pouvait imaginer la taille des bactéries et la taille des molécules encore plus petites composées d'atomes. Chaque goutte de la mer d'or était un mystère de micro-monde qui se cachait partout, dans l'air, dans le sable, dans les rayons solaires, dans l'eau et dans les organismes. Composé comme ce désert, de la matière microscopique à des paysages colossales qui dominant l'univers entier, même à Casterin, malgré tous ces efforts de la démolir.

Personne ne prononça un son pour ne pas avoir soif. De plus, le prince héritier de Rockchan était privé de raconter ses histoires. Dans ce silence assourdissant, l'horizon époustouflant, pour le moment, c'était bien ce que lui fallait pour plonger dans une lecture fictive.

Le soleil se coucha en laissant la lune et les étoiles se lever. La température se baissa avec l'étoile la plus proche.
Sur le paysage monochrome, une île liquide perdue dans la terre sèche, comme une fleur de lotus entourée de l'eau, comme la lune en milieu du ciel, comme la grotte cristallisée cachée par les rochers. Les grandes palmes s'élevaient entourées de plantes et d'un lac de sources souterraines qui sortait à travers les graines de sable.