Chapitre 59

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De retour, cinq gardes viennent dans la cellule de Karina, de nouveau leurs fusils pointaient sur elle.
« - Karina Tektonnora, il est ordonné de vous enfermer dans la cellule numéro 57. » La cellule 57 était destinée aux prisonniers les plus dangereux et principalement à ceux dont le monde préférerait ne pas savoir. Karina sorti doucement en cherchant les dernières possibilités pour se déplacer.
« - Où ? Où vous l'emmenez, laissez ma fille ! » poussa sa mère ce cri.

Deux gardes restaient avec Karina et trois autres entraient dans la cellule de sa mère. À la sortie du couloir de la prison, l'instant d'après, tout se figea, et seul le pouls battait follement dans ses tempes, bloquant tout le reste, mais au même moment, le cœur se figea aussi un instant après le tir, comme si le temps s'était arrêté. Le coup de feu retentit comme le tonnerre, remplissant la pièce d'un bruit assourdissant, court mais puissant. Cependant, ce bruit résonna encore pendant les longues minutes dans les oreilles de Karina.
« - Avance ! » ordonna un des gardes.

Cette prison se trouvait loin sous le sol, il n'y avait aucune lumière, comme si on devint aveugle, et ce sentiment n'était pas seulement physique, mais aussi psychologique. Elle a perdu tout et en quelques jours. Sa mère, son ami et sa sœur : même si Anaiar Tektonnora restait en vie, Anaiar était morte pour elle. Tout était vide à l'intérieur, son âme, son cœur et son espoir de pouvoir revoir un rayon du soleil. Il n'y avait plus de larme pour pleurer et il n'y avait plus de voix pour crier.

Sonate au clair de lune [TOME 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant