Chapitre 44

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La nouvelle journée poursuivait ses nouvelles aventures.
La carte et la boussole étaient les matériaux les plus précieux de Manrat. L'aiguille magnétique, alignée avec le champ magnétique terrestre, pointait vers le pôle Nord. Le royaume du désert Satjak semblait être près sur la carte, mais les yeux voyaient seulement les vagues du soleil. Le temps passé, les pages du livre se feuilletaient et l'apparence miraculeuse du désert attirait l'attention.
D'un coup, le monument principal de Satjak apparaît au loin et son reflet, mais il n'y avait pas d'eau. Le rayonnement solaire réchauffait la Terre, créant un gradient de température entre la surface terrestre et l'air au-dessus d'elle. Ce dégradé entraînait une courbure des rayons lumineux, créant des illusions d'optique sous forme de mirages.
« - Nous sommes presque arrivés. » réclama Manrat.

Satjak, le royaume des Déserts, était le dernier arrêt avant Vodenfan. La famille Takfil les a accueillis chaleureusement : le souverain était brun, et ses deux fils d'environ plus de dix ans et sa femme avec leur fille qui était plus âgée que ses frères aux yeux verts portaient des longues robes noires avec des motifs ornées et leurs cheveux cachaient sous des foulards élégants.

Les 4 voyageurs ont d'abord été nourris et abreuvés, mais le déjeuner avec les Takfil était planifié pour le coucher du soleil.
Après cela, Karina était heureuse de changer ses vêtements sur une longue robe qui ne marquait pas son corps, elle pouvait respirer tranquillement et une servante lui aida à mettre le foulard de manière aristocratique. Quand elle se vit dans le miroir, la jeune femme ne se reconnut point, elle était plus belle que jamais, ses yeux noirs, ses joues et son sourire. Pour une fois, Karina se sent être plus précieuse qu'elle était avant et appartenir à elle-même.

Le royaume était environné par un désert de sable, un désert de sel et un désert rocheux. Ces déserts représentaient l'infini et la beauté de la simplicité. Une personne pouvait voir juste du sel, du sable ou encore des roches, mais l'autre personne vit la merveille mystérieuse. Pour les uns, cela était juste des tonnes de sel, mais pour les autres, c'était une trace d'histoire et de monde invisible.
Ici, les sels formaient des revêtements cristallins de surface, de sodium, de potassium, de magnésium et d'autres éléments. Il n'y avait pas suffisamment de précipitations pour dissoudre les sels et l'eau rapidement s'évaporait, laissant derrière elle des dépôts de sel.

 Il n'y avait pas suffisamment de précipitations pour dissoudre les sels et l'eau rapidement s'évaporait, laissant derrière elle des dépôts de sel

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Sonate au clair de lune [TOME 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant