Chapitre 32

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La musique, la reine des ondes sonores et le royaume transmettaient cela en une image sonore. La statue colossale du violon était le monument principal de ce pays, les pianos, guitares, flûtes et tous les instruments possibles entouraient ce lieu, mais la nature n'était pas exclue, dans ces parcs élégants où la végétation et les fleurs étaient comme une muse pour les compositions de Valse des fleurs, Roses du Sud, Duo des fleurs et beaucoup d'autres notes de différentes musiques jouées dans la tête. Les bruits de la mer, de l'eau puissante qui s'écrasaient contre les rochers. Le vent froid de l'hiver soufflait et ramenait sur terre les minis cristaux de neige et le son des pattes de petite créature blanche et noire accompagné de ce paysage sonore, visible et parfumé.

Peut-être que toute la nature est une mosaïque de couleur ?
Peut-être que toute la nature est une diversité de voix ?
Peut-être que toute la nature n'est que des nombres et des lignes ?
Peut-être que toute la nature est le désir de beauté ?
La citation qui ne pouvait pas décrire mieux cette atmosphère et cette beauté.

Cette joie était sincère, mais elle devait accomplir son devoir, c'est pour le bien du royaume et de son futur souverain. Pensa Anaiar, elle devait parler à sa sœur, mais elle ne savait pas comment.
Soit maintenant, soit jamais.
« - Karina, je pense qu'on doit parler. »
« - Oui, je t'écoute. »
« - Je vois que tu es heureuse d'être entourée de tout ça, mais je t'en supplie : n'oublie pas qui tu es et d'où tu viens. »
« - Qu'est-ce que tu veux dire ? »
« - Casterin est le royaume de l'architecture et donc de la sécurité, la nature dangereuse n'a rien à faire dans notre pays. »
« - Dangereuse ? » Raconte moi qu'est-ce que tu as trouvé de dangereux ! »
« - Tu es tellement fascinée par l'apparence que tu ne vois pas ce qu'est caché derrière, le venin, les chutes énormes de masse de neige, les tunnels qui sont des pièges, le froid inimaginable et ce monstre ! Tu penses que ces immenses griffes et crocs sont juste pour la beauté ? » D'un ton calme, elle commençait à passer à un cri de colère.
« - Les plantes disparaissent à cause des humains, les glaciers fondent à cause des humains et provoquent la disparition des différents êtres, et aussi Neilée n'est pas un monstre, le monstre est celui qui a tué sa mère, qui l'a privé de plus précieux qu'elle avait, qui a volé la partie de son cœur et qui est un humain ! Je ne comprends pas comment tu puisses ne pas voir tout cela, au moins les sentiments de cette pauvre créature ! »
« - Tu crois que je ne sais pas ce que veut dire perdre quelqu'un qui t'aime, tu crois que la mort de notre père est plus facile pour moi ! T'avais eu une occasion de le connaître au moins un an et moi, je n'ai aucun souvenir de lui, je ne l'ai jamais vu ! »
« - Je n'ai jamais dit ça ! »

Karina est partie vers la côte de la mer, les sentiments de colère envers sa sœur ne la lâchaient pas, mais elle sentait comme une roche dure sur ses épaules. Elle n'a jamais disputé avec sa sœur. Les larmes partaient de ses yeux noirs. Le seul moment de sa vie, elle a compris ce qu'était le charme véritable, ce qu'est la vraie joie et la personne qu'elle aime plus que quelqu'un autre ne la comprenait pas.

Quand la jeune femme arriva, une montagne, avec les voiles rouges, passa à travers les rayons aussi rouges du soleil couchant et le reflet dans le miroir agité, cette couleur de la chaleur qui faisait oublier la saison de l'hiver et le froid sentimental.

Quand la jeune femme arriva, une montagne, avec les voiles rouges, passa à travers les rayons aussi rouges du soleil couchant et le reflet dans le miroir agité, cette couleur de la chaleur qui faisait oublier la saison de l'hiver et le froid senti...

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Sonate au clair de lune [TOME 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant