Séduit moi si tu peux

15 • L'amour

. . ⇢ [𝑆𝑐𝑦𝑙𝑙𝑖𝑎] ˎˊ˗ ꒰ :👠: ꒱
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— Merci, Nohan... vous m'avez sauvé.

— Vous vous êtes très bien débrouillée sans moi, mais... vous m'avez appelé par mon prénom ? C'est la première fois, non ? J'imagine que je peux faire de même avec vous alors.

— Bien sûr, je ne travaille plus pour vous maintenant, donc je suppose qu'on peut se considérer comme amis... ?

— J'avoue que vous me manquez au boulot. La nouvelle assistante n'est ni aussi belle ni aussi talentueuse que vous.

En entendant ces mots, je sens une chaleur envahir mon cœur. Ses compliments, bien que simples, résonnent en moi d'une manière que je n'avais pas anticipée. Je le regarde dans les yeux, cherchant à déceler une lueur de sincérité, et je la trouve. Ses yeux brillent d'une intensité que je n'avais jamais remarquée auparavant, comme s'il me voyait pour la première fois sous un jour nouveau.

— Vous dites ça juste pour me flatter, dis-je avec un sourire timide, essayant de dissimuler le frisson qui parcourt mon corps.

— Pas du tout, répond-il en se rapprochant légèrement, son regard toujours fixé sur moi. Je suis sincère. Vous aviez une manière unique de gérer les choses, avec une efficacité et une élégance que j'appréciais vraiment.

Je sens le rouge me monter aux joues, surprise par la direction que prend cette conversation. Je ne m'attendais pas à autant de franchise de sa part. Il y a quelques semaines à peine, notre relation était strictement professionnelle, avec des barrières bien définies. Mais maintenant, ces barrières semblent s'effriter, et je ne peux m'empêcher de me demander où cela pourrait nous mener.

— Eh bien, merci... ça me touche vraiment, dis-je doucement, baissant les yeux un instant avant de les relever vers lui. C'est réciproque, vous savez. Travailler avec vous était... stimulant. J'ai appris beaucoup de choses.

Nohan hoche la tête, un léger sourire aux lèvres.

— Peut-être qu'on pourrait se voir en dehors du travail, suggère-t-il d'une voix plus douce, presque hésitante. Pas comme collègues, mais comme... amis.

— Oui, j'aimerais ça, je réponds, sentant mon cœur battre un peu plus vite.

Il y a un moment de silence entre nous, chargé de significations non dites, de possibilités encore à explorer. Puis, il se redresse légèrement, comme pour alléger l'atmosphère.

— Alors, où est-ce que vous allez après cette soirée ? demande-t-il, l'air soudain plus détendu.

— Eh bien, je n'ai pas vraiment de plan... dis-je en haussant les épaules. Peut-être rentrer chez moi, me poser un peu...

— Et si on allait prendre un café quelque part ? propose-t-il. Juste vous et moi, pour discuter.

Je suis surprise par sa proposition, mais en même temps, je me sens étrangement excitée par l'idée.

— Ça me va, dis-je finalement, un sourire sincère aux lèvres. Un café, juste nous deux.

Alors que nous nous dirigeons vers la sortie de la fête, je réalise que ce moment pourrait bien être le début de quelque chose de nouveau, quelque chose d'inattendu. Je ne sais pas encore où cela va nous mener, mais pour la première fois depuis longtemps, je me sens prête à le découvrir.

Je souris à ses mots, une chaleur douce envahissant mon cœur. C'est l'une des rares fois où il me fait un compliment, et cela me touche plus que je ne l'aurais imaginé.