Séduit moi si tu peux

26 • Nouvelle découverte

. . ⇢ [𝑆𝑐𝑦𝑙𝑙𝑖𝑎] ˎˊ˗ ꒰  :👠: ꒱
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— Je continue, dis-je, déterminée.

Nohan me regarde intensément, cherchant une réponse plus profonde dans mes yeux, puis il semble hésiter avant de parler à nouveau.

— Juste avant qu'on aille plus loin, j'ai une question qui me trotte en tête.

— Dis-moi ? lui demandai-je, un peu nerveuse.

— Est-ce que... est-ce que tu as couché avec Luxian ? Tu sais que je suis le directeur de la banque en partenariat avec la Luxian Fondation, et c'est aussi un de mes amis proches. Je ne veux pas que... enfin, tu comprends.

Sa question tombe comme une pierre dans l'eau. Mon cœur rate un battement. Pendant un instant, je sens la panique monter, mais je me reprends rapidement. Je me dois de mentir, encore une fois. Il n'y a pas de place pour la vérité ici, pas maintenant, pas alors que tout semble si fragile.

Je fais de mon mieux pour lui répondre d'une voix calme, assurée, comme si la vérité ne pouvait pas être autrement.

— Non, jamais. Je te le promets, Nohan.

Les mots glissent hors de ma bouche avec une telle facilité, mais à l'intérieur, je me sens piégée. Je mens, bien sûr que je mens. Mais c'est dans ma nature, n'est-ce pas ? Je me suis toujours protégée derrière mes mensonges, et là, je ne pouvais pas faire autrement. Je ne peux pas lui dire la vérité, car la seule idée de le blesser me fait mal à moi aussi. Ce n'est pas un mensonge par plaisir, c'est un mensonge par nécessité. Je ne peux tout simplement pas lui faire de mal maintenant.

Nohan me regarde un instant, silencieux, cherchant une trace de trahison ou d'hésitation dans mon regard. Je m'efforce de garder mon visage impassible, de ne laisser transparaître aucune culpabilité. Après un moment, il semble se détendre, hochant doucement la tête.

— D'accord, dit-il enfin, sa voix adoucie par le soulagement.

Je laisse échapper un léger soupir de soulagement. J'ai évité un moment difficile, mais à quel prix ?

Nohan affiche une expression rassurée, un léger sourire au coin des lèvres. Son regard se fait plus tendre, et sans dire un mot de plus, il m'attire de nouveau vers lui. Ce que nous avions commencé un peu plus tôt reprend, mais cette fois, tout semble plus intense, plus réel. Sa douceur m'enveloppe, chaque geste est délicat, mesuré, comme s'il cherchait à me faire comprendre à quel point je compte pour lui.

Ses mains glissent sur ma peau avec une sensualité qui me fait frissonner. Pourtant, sous cette tendresse, je sens aussi une énergie plus sauvage, une passion contenue, prête à exploser. Il est à la fois doux et animal, et c'est précisément ce contraste qui me fascine. Il me correspond parfaitement. Chaque mouvement, chaque caresse, chaque baiser, tout résonne comme une évidence.

Nos corps s'unissent avec une fluidité naturelle, comme s'ils avaient été créés pour se trouver, pour se comprendre dans cette danse intime. La manière dont il m'embrasse, la chaleur de son souffle contre ma peau, tout est magnétique. Je suis emportée par la vague de nos émotions, et je ressens cette connexion profonde, presque mystique. Nos désirs se mêlent à une intensité qui semble aller au-delà du physique. C'est comme si nos âmes elles-mêmes se rejoignaient, liées par quelque chose de plus fort que nous.

C'est un moment hors du temps, où rien d'autre n'existe. Le monde disparaît autour de nous, ne laissant place qu'à cette union parfaite, où chaque geste, chaque regard, chaque souffle témoigne d'un amour si puissant qu'il en devient presque palpable.

Lorsque nous terminons, je jette un coup d'œil à l'horloge et réalise que c'est probablement l'après-midi. Nohan m'invite à entrer dans la cabane, qui se dresse majestueusement au bord du lac. Les murs en bois sont chaleureux, et de grandes fenêtres laissent entrer la lumière dorée du soleil, créant une atmosphère accueillante et intime.

À ses côtés, je ressens un mélange d'émotions intenses. Enfin, je me sens aimée, désirée, et admirée. Chaque regard échangé avec lui renforce cette connexion profonde. Mon cœur bat plus vite à sa présence, résonnant comme une mélodie familière et apaisante. Les battements de mon cœur sont presque synchronisés avec la douce musique de la nature environnante.

Je réalise à quel point je suis tombée amoureuse de lui. Chaque sourire, chaque geste tendre me fait chavirer un peu plus. Mes sens s'éveillent autour de lui : le parfum de son cologne, la chaleur de sa peau, le son de sa voix. Tout devient plus vibrant, plus intense. Il est comme une étoile brillante qui éclaire mon monde, et je me sens comme une fleur s'épanouissant sous le soleil.

Chaque moment passé avec lui me semble précieux, et je suis impatiente de découvrir ce que l'avenir nous réserve. Dans cette cabane, je me sens enfin chez moi, comme si j'avais trouvé ma place, à ses côtés.

Nohan me propose de manger, et je réalise que faire l'amour passionnément ouvre l'appétit. Il se dirige vers la cuisine, où il commence à préparer un plat savoureux. L'odeur des ingrédients fraîchement cuisinés emplit la cabane, une mélodie de parfums qui me met en appétit.

Quand il me sert le plat, je suis immédiatement attirée par sa présentation : les couleurs vives des légumes, la garniture élégante, tout cela donne envie de plonger ma fourchette dans l'assiette. Je prends une bouchée et, à ma grande surprise, le goût est exceptionnel. Chaque saveur danse sur ma langue, révélant ses talents cachés en cuisine. J'avais toujours pensé qu'il était uniquement un homme d'affaires, mais il démontre une finesse et un savoir-faire qui m'étonnent.

— Tu sais quand...

Je commence ma phrase, mais Nohan ne me laisse pas le temps de la finir. Il interrompt avec une réponse rapide, ses yeux pétillants d'enthousiasme, et son sourire chaleureux rend le moment encore plus agréable. Je suis impatiente d'entendre ce qu'il a à dire, tout en savourant encore le délice de son plat.

— Oui, je vais te raconter, répond Nohan, en s'asseyant face à moi. Il commence à manger, et je peux voir qu'il prend un moment pour choisir ses mots. Puis, il inspire profondément, comme s'il rassemblait son courage avant d'aborder un sujet délicat.

— J'avais une femme, elle s'appelle Clémentina. Mais je dois être honnête, je n'aime pas parler d'elle. En fait, je la déteste, pour être plus clair. Elle nous a abandonnés, moi et mon fils, Angel...

— Ton FILS ? interromps-je, la surprise marquée sur mon visage.