chapitre 13: les Fruits

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Je n'écris pas des chapitres, mais plutôt des épisodes pour vous faire vivre l'histoire comme si vous y étiez. Donc je mérite des cœurs, des votes, et des commentaires.

Un chapitre sans émotion n'est pas digne d'être publié. C'est moi qui le dis.

BONNE LECTURE ❤️

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Khoudia Ndiaye,

Avant même le lever du soleil, Khoudia se lève et réveille ses deux garçons, Fallou et Bamba, qui ont respectivement 12 et 8 ans. Elle commence à préparer leurs affaires pour qu'ils puissent quitter la maison.

Pendant ce temps, Mario est allongé sur le fauteuil du salon. Il entend les bruits de Khoudia en train de préparer. Il se lève brusquement et voit ses fils assis dans la cour. Pendant que Khoudia continue de préparer les valises, elle s'occupe aussi de la vaisselle et de tous les bagages qui lui appartiennent. Mario, inquiet, marche rapidement jusqu'à leur chambre et découvre Khoudia prête à partir, ses bagages près d'elle.

_ Khoudia ! Khoudia Ndiaye, l'appelle Mario d'une voix douce, mais Khoudia continue de ranger ses affaires. Khoudia, s'il te plaît, ne fais pas ça, ne pars pas, dit Mario en essayant de la toucher. Khoudia recule légèrement. Khoudia, je sais que j'ai fait une erreur et je le regrette. S'il te plaît, pardonne-moi et donne-moi une seconde chance, ajoute-t-il en tentant de l'embrasser.

_ Hé, lâche-moi ! Hurla Khoudia. Fiche-moi la paix, Mario Mbaye ! Toi et moi, c'est terminé. "Xamal loumala waxoul nak, mak bou amé sutura moko may bopam." Espèce de dragueur ! J'ai déjà appelé ma mère, et quand elle arrive, tu vas me répudier devant elle comme témoin.

Mario est choqué par ce qu'elle vient de dire. Il recule légèrement et sort de la chambre. Il se dirige vers le couloir principal en sortant son téléphone pour appeler sa propre mère, Yaye Marie Ndao, la grande sœur de Bakir Ndao. Ses mains tremblent en composant le numéro.

_ Allô ! MAMAN, maman s'il te plaît, viens tout de suite. Oui, viens, je t'expliquerai après. Khoudia est prête à me quitter. Maman, si tu ne viens pas vite, je vais perdre ma femme, et tu sais combien je l'aime.

La réponse de Yaye Marie :

_ D'accord, j'arrive tout de suite.

Mario raccroche, l'air perturbé, le cœur battant plus fort à l'idée de perdre sa femme. Il retourne au salon et voit ses deux enfants.

_ Fallou, Bamba, qu'est-ce que vous faites ici ? Vous devez vous préparer pour l'école, demande Mario, le cœur lourd d'émotion.

Fallou, l'aîné, est très intelligent pour son âge.

_ Papa, aujourd'hui c'est dimanche, il n'y a pas cours, répond-il.

_ Ah, d'accord, mais vous devez aller au Daara.

_ Oui, mais maman nous a dit de ne pas y aller aujourd'hui.

_ Pourquoi ? Ne l'écoutez pas, levez-vous et allez vite à l'école coranique, sinon je vais en parler à l'imam, les menaça Mario.

_ Papa, qu'est-ce qui se passe entre toi et maman ? demanda Bamba, le plus jeune.

Mario se retrouve bloqué, incapable de répondre, et fixe ses enfants avec des yeux tristes. Finalement, il s'assied à côté d'eux.

_ Écoutez, il n'y a rien entre moi et votre mère.

_ Alors pourquoi elle pleurait toute la nuit ? interroge Fallou, l'aîné.

_ Non, écoutez-moi bien ! Ne pensez jamais que j'ai fait du mal à votre mère. Compris ? Votre mère est malade, mais elle va bientôt guérir.

_ Alors pourquoi elle nous a dit que... Fallou interrompt Bamba en lui couvrant la bouche avec sa main.

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