Chapitre 3: Histoire de caste 3/10

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Déweunati lén guén balma akh

Yalla may niou téwéko ay att you barri

Ani Diobén yi , Ndiayén yi, Fallén yi, séken yi...Ba feuroo lén 😁

Dilén nianal xollou mougne

Aythia Tapoter len partager bi ak Abonnez yi ak Commentaires yi 😂

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22h:55mn ⏰️

Mame Marie s'assoit dans le fauteuil et peigne ses cheveux avec un peigne fin. Devant elle, se dresse une grande photo de famille réunissant Yaye Khady, Père Bakir, Idarissa et Mame Marie, tous souriant avec des dents éclatantes. Elle termine de se maquiller devant sa petite boîte de maquillage, perfectionnant chaque détail de son apparence. Deux lampes, une bleue et une orange, brillent intensément dans le salon, illuminant les visages rayonnants sur la photo et créant une atmosphère chaleureuse et accueillante.

Yaye Khady entre dans le salon, appuie une main contre la porte et fixe sa fille, un sourire aux lèvres. Elle laisse alors libre cours à ses pensées, pleine de réflexions profondes et d'émotions.

_ Alhamdoulilah Rabbil Alamin ! Dieu merci ! La vie est éphémère et, quand elle s'évanouit, elle révèle des secrets intimes. Tu élèves ton enfant en lui inculquant des normes et des valeurs, mais la rue essaie de lui couper les ailes. Ma famille, ma vie, je ne laisserai personne briser ma famille, et quiconque tentera, je le détruirai. Déclare-t-elle en articulant chaque mot avec détermination et gravité.

Simultanément, Idarissa apporte un dîner et le pose devant le lit pour sa femme. Fatima sursaute de surprise et lui fait un gros câlin, manifestant sa gratitude et son amour.

_ Tous les combats que je mène sont pour le bonheur de ma famille. Mon unique combat est de donner à mes enfants une excellente éducation et de veiller sur eux en les nourrissant, les habillant et les protégeant des maux de la vie. Chaque mère aspire à une stabilité familiale. Mais les enfants d'aujourd'hui ne réalisent pas. Ils se laissent influencer par ceux qui leur veulent du mal, sans s'en rendre compte. Ils ne réfléchissent qu'après l'explosion de la bombe. Nous, les mamans, si nous vous interdisons quelque chose, c'est parce que nous voyons le danger venir de loin. Si nous vous interdisons, c'est pour vous assurer du bonheur, pour que vous fassiez attention et pour vous montrer le bon choix. La vie peut basculer à cause d'un seul mauvais choix. Nous faisons tout pour que vous ne soyez pas condamnés à vivre dans la précarité. Nous avons un don inestimable : Allah a créé les femmes pour qu'elles veillent à la protection de leurs enfants. Continua-t-elle avec douceur, chaque mot empreint de sagesse et de tendresse maternelle.

Pendant ce temps, Idarissa et Fatima jouent devant leur lit, riant joyeusement et partageant un moment de complicité.

_ Mais nos cultures, nous devons les respecter. Ce que nos ancêtres n'acceptaient pas, nous ne devons pas l'accepter aujourd'hui. Nous devons respecter l'ordre établi. Dit Yaye Khady en baissant lentement les yeux, son regard se faisant plus grave et introspectif.

Elle avance doucement vers sa fille puis s'assoit à côté d'elle. Elle lit une lueur de contentement sur le visage de sa fille.

_ Ma fille, comment vas-tu ? demanda-t-elle en s'asseyant.

_ Maman, oui, je vais bien, et toi ? répondit Mame Marie avec une expression de surprise.

_ ça va. Tu veux partir maintenant ?

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