Partie 47

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Déambulant dans les rues de sa ville sous les gouttes de pluie qui tombaient abondement, Seymin me courrait après

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Déambulant dans les rues de sa ville sous les gouttes de pluie qui tombaient abondement, Seymin me courrait après.

Sauf que j'avais besoin de marcher un peu, de me retrouver seule. J'étais encore sous le choque du comportement exécrable de la mère de Seymin mais surtout de ce qu'elle avait dit au sujet de Bilel.

Mais alors que je marchais Seymin est arrivé à ma hauteur avant de m'attraper par l'arrière du bras et me retourner face a lui.

Seymin : Tu joues à quoi ?

Il était trempé. Une de ses mèches de cheveux trempé lui retombait sur le front.

Moi : Toi tu joues à quoi ? C'est quoi cette histoire avec Bilel encore ?! Quel garde à vue ?! De quoi elle parlait ta mère ?!

Seymin à soupiré.

Seymin : C'est pas le moment ni l'endroit pour parler de ça.

Il m'a pris par le bras mais je l'ai retiré violement de son étreinte.

Moi : Si ! C'est le bon moment et l'endroit ! Tu vas me dire ce qui c'est passé entre vous deux maintenant ! Je veux la vérité, la vraie vérité même si elle est sale.

Seymin a soupiré une nouvelle fois avant de me regarder droit dans les yeux. À ce moment là je n'entendais que les gouttes de pluie qui s'écrasaient contre le bitume.

Seymin : Tu veux la vérité ? Ton frère je le connais depuis qu'on a 17 ans. Il venait traîner dans notre quartier à la cherche de petits boulots de merde à faire pour nourrir sa famille. Il était même pas majeur qu'il avait déjà deux enfants à charges. Toi et ton frère.

Quand Seymin m'as dis ça j'ai ressenti un petit pincement au cœur. J'ai eu de la peine pour Bilel et beaucoup de haine pour ma mère qui nous a abandonné lors de cette horrible période.

J'essaye de lui pardonner chaques jours mais j'y arrive pas. C'est pour ça que le fait qu'elle travaille H24 ne me dérange pas. C'est même mieux comme ça.

Seymin : Alors un grand du quartier lui donner des missions. Au début c'était un kilo de shit qui devait vendre pour tel somme en tel jours. Après c'était deux kilos, trois kilos... après c'est passé à la cocaïne, après pendant les concerts de l'été ou ça attire que les junkis c'est de la MDMA qu'il c'est mis à vendre... hassoul.

J'étais dégoûté. Je pensais pas que Bilel avait les mains aussi sale et qu'il avait fait ça pour nous en plus.

Seymin : Moi de mon côté j'étais pas autant dans le haram que lui. J'étais devenue un peu le petit du gars qui gère le réseaux. J'étais jeune, je voulais jouer le voyous. Et vu que Bilel c'était le vendeur de mon gars, ont c'est rencontré. Ont a fait un go-fast ensemble bref... ont étaient proche w'Allah ont passaient de après midis entières ensemble. Ont a grandit ensemble.

《Neyla : Mon amour interdit.》TERMINÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant