Partie 86

1.3K 55 76
                                    

Cette nuit là on a encore essayé de dormir dans la voiture

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Cette nuit là on a encore essayé de dormir dans la voiture. J'étais gelée. Seymin il avait le morale à zéro mais vraiment, c'est moi qui faisais tout pour lui remonter le moral.

Moi : Tu veux jouer au jeu des devinettes ?

Seymin : Nan.

Moi : Je fredonne une musique et tu deviennes c'est laquelle ?

Il avait le mort mais vraiment, d'habitude il a la joie de vivre mais la vraiment miskin. Il me faisait vraiment de la peine.

J'étais à deux doigts de lui dire : Mais casses toi, quittes moi et vas trouver une femme pure pas une crasseuse comme moi.

Mais je suis enceinte. Je pense que si j'avais pas était enceinte j'me serais jeté dans la rivière en espérant crever comme la chienne que je suis.

Dès l'instant où ta propre maman, ou la femme qui t'as mis au monde te vires de chez elle parce qu'elle te considère comme une crasseuse mais ça y'est tu peu crever tu vas manquer à personne.

Ta mère c'est sensée être celle qui t'aimes le plus au monde. Comment veut tu que les gens t'aimes si ta mère ne t'aimes pas ?

C'est ce que je me répétait chaques jours, chaques heures, chaques minutes, chaques secondes...

J'étais mal. Et Sey' était mal à cause de moi. Alors je me sentais deux fois plus coupable.

J'arrivais plus à avoir les idées clair. Je broyais du noir, j'avais envie de me faire renverser par un bus et crever sur le bitume w'Allah.

Mais je m'efforcais de paraître heureuse pour Seymin. Si il lui arrive un truc je me tues w'Allah. C'est ma vie. Il est mon univers mais littéralement.

Moi : C'est pas grave on aura notre appartement dans moins d'une semaine insh'Allah.

Seymin : Nan c'est la visite qui sera dans moins d'une semaine. Après faut voir si le logement est disponible.

Moi : Mais oui il le sera.

J'essayais de le rassurer au maximum. En plus j'avais trop faim mais j'osais pas le lui dire. Au final on a fini par s'endormir des heures plus tard dans le froid de la voiture.

Je me suis fais réveillé en sursaut pas quelqu'un qui tapait violement contre la vitre. On c'était garé sur le parking de la poste donc j'me suis dit que ça doit être un petit vieux qui voulait savoir si tout allait bien.

Mais quand j'ai vu cette grosse touffes de cheveux j'ai eu un grand sourire. J'ai même eu les larmes aux yeux. C'était Rania !

J'ai ouvert la portière avant de descendre de la voiture.

Moi : Rania !

J'avais envie de la serrer contre moi et de pleurer.

Rania : Mais je rêve !

《Neyla : Mon amour interdit.》TERMINÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant