Bourré (version Gabriel)

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Salut ! Je tiens à préciser que même s'il y a un nouveau premier ministre, je continuerais de donner le titre à Gabriel dans mes histoires. Je verrais si je l'enlève plus tard. Bonne lecture !

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C'était une soirée bien arrosée à l'Élysée, un événement discret organisé entre quelques figures politiques de premier plan. Jordan Bardella, à la tête du Rassemblement National, ne s'attendait pas à croiser Gabriel Attal, le jeune et ambitieux premier ministre. Ils avaient l'habitude de se voir dans les médias, échanger quelques piques, mais ce soir-là, tout était différent.

La soirée avait été joyeuse, pleine de rires et de discussions animées. À mesure que les verres de vin se vidaient, les discussions politiques se transformaient en conversations plus légères. Bardella, toujours aussi calme et posé, observait la scène, un sourire discret aux lèvres. Gabriel, de son côté, semblait plus détendu qu'à l'accoutumée. Peut-être un peu trop détendu d'ailleurs.

Il titubait légèrement en s'approchant de Jordan, un verre de champagne à la main, le regard brillant d'une lueur inhabituelle. Le premier ministre, d'ordinaire si précis et réfléchi dans ses paroles, laissait désormais échapper des mots qui semblaient surgir d'un endroit plus profond, plus personnel.

-Jordaaaan ! T'es trop...t'es trop sérieux toi, hein ? T'as jamais envie de juste...de rigoler un peu? lança Gabriel en se penchant légèrement vers lui, le sourire aux lèvres.

Jordan, amusé mais prudent, haussa un sourcil. Il n'avait jamais vu Gabriel dans cet état.

-Je rigole parfois, Gabriel. Mais toi, tu sembles bien plus détendu que d'habitude. Tout va bien ?

Gabriel éclata de rire, un rire franc et légèrement désordonné.

-Oh, tu sais, parfois je me dis... on se prend trop la tête, tous autant qu'on est. Surtout toi et moi ! On passe notre temps à se lancer des piques devant les caméras, alors que... alors que...

Il s'interrompit, cherchant ses mots, avant de poser son regard sur Jordan, un peu plus sérieux cette fois.

-Alors que t'es quelqu'un de bien, en vrai.

Jordan resta silencieux, surpris par cette déclaration inattendue. Il n'était pas certain de la direction que prenait cette conversation, mais quelque chose dans le regard de Gabriel l'incitait à écouter.

-T'as toujours cette image de gars... froid, distant, fit Gabriel en essayant de rester droit, mais je vois bien que t'es pas comme ça. Enfin, pas vraiment. J'parie que t'es quelqu'un de... sensible. T'as juste... t'as juste trop peur de le montrer, hein ?

Jordan, décontenancé, ne put s'empêcher de sourire. Gabriel avait certainement trop bu, mais ses mots semblaient sincères. Il se pencha légèrement vers lui, cherchant à comprendre ce qui se passait réellement dans la tête du premier ministre.

-Je crois que tu devrais peut-être ralentir sur le champagne, Gabriel, répondit-il doucement.

Mais Gabriel n'en avait pas fini.

-Non, non, attends... laisse-moi parler. Tu sais... tu sais ce qui est drôle ? J'ai toujours... je t'ai toujours trouvé imposant. Genre, vraiment. Même si je suis pas d'accord avec toi la plupart du temps. J'trouve que t'as une sacrée prestance. Et puis, t'as un truc... un truc que j'aime bien.

Jordan le regarda, un peu surpris par la tournure des événements. Il ne savait pas si c'était l'alcool qui parlait ou si Gabriel révélait quelque chose qu'il avait caché depuis longtemps.

Recueil lemon Bardella x AttalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant