Chapitre 9 : jalousie me dit qu'elle est là

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Portugal, Dock's Club
Elias :

Je n'arrive toujours pas à la lâcher des yeux. Son rire raisonne dans ma tête quand je la vois basculer la tête en arrière morte de rire avec ses copines. Elle se lève avec son verre et commence à danser sur la musique qui sort des enceintes.

Les battements de mon cœur palpitent au rythme de ses mouvements. Ses gestes sont lents et gracieux telle une ballerine. Son sourire allume une flamme au milieu de ma poitrine.

Je comprends pas tout à fais ce qu'il se passe dans mon corps, mes sentiments me font toujours défaut et surtout je ne crois pas à l'amour au premier regard ni au coup de foudre. Pourtant, mon cœur me dit le contraire.

Pour moi, c'est une fille avec qui je ne voudrais pas me mettre en couple. Elle travaille dans la mécanique, ses mains sont toujours sales et ses ongles ne sont pas faits.

Dans ma vie, j'ai besoin d'une fille qui prend soin d'elle, toujours préparée de la tête au pied. Pas une fille qui sort en jogging et qui met des baskets avec ses robes. J'ai besoin d'une vraie femme dans ma vie.

Depuis que j'ai rencontré la mécanicienne, son visage tourne en boucle dans mon esprit, comme si j'avais déjà vu sa tête quelque pars mais impossible de me rappeler où ni quand. Cependant, elle n'a pas un visage commun. Deux petites joues rebondies avec une mâchoire en V un peu prononcé. Ses yeux en amande de couleur noisette nous plongent dans un rêve éveillé où on ne se réveille jamais.

Ses yeux = paradis...

- Attendez ! Vous ne l'avez pas reconnue ?! Les gars vous vous foutez de ma gueule ou quoi ! En plus toi Elias qui adore le drift, tu regarde ça depuis gamin et tu ne l'as pas reconnue !! Se stupéfié Vasco.

Je fronce les sourcils pour lui montrer que je ne comprends rien et quand je tourne ma tête vers Antonio, il réagit comme moi, nous sommes dans l'incompréhension totale.

Reconnaitre qui...

- Tu as devant tes yeux..., il imite le bruit d'un tambour, LE MONSTRE DE FUDJI !! Mec, elle est reconnaissable à des kilomètres à la ronde !

Impossible...

Antonio ouvre grand les yeux surpris de cette révélation qui sonne fausse. Je lance un regard vers elle et la compare avec le monstre de Fudji, l'une des plus grandes pilotes de Drift de sa génération et la première femme à avoir était championne de Drift.

- T'es con ou quoi ? Elle a eu un accident de voiture où elle est sortie brûler, on verrait ses brulures quand même ! En plus, son corps était plus fin. Exprimé-je.

Vasco me regarde comme si j'étais un myope qui chercher ses lunettes qui son sur son nez. Mon verre touche mes lèvres et j'avale une grande gorgée pendant qu'il me fusille toujours du regard.

- On est loin d'elle du con ! Et c'est normal si elle a pris du poids, ça fait 4 putains d'années qu'elle n'a pas fait de sport, elle n'est même jamais retournée sur un circuit !

- Vasco, tu n'a pas besoin de me dire ce que le monstre de Fudji fait ou ne fait pas, je suis son plus grand fan depuis qu'elle a commencée. OK, je n'aime pas les filles qui font des travails d'hommes mais elle, elle avait un talent en or ! Quand je la regarder courir, mon cœur ne cesser de battre à la chamade, j'avais des posters d'elle dans toute ma chambre et le garage à mon oncle, alors ce n'est pas à moi que tu va dire combien de temps elle n'à pas couru ! dit-je sur un ton de reproche.

Oui j'avais des posters d'elle...

Non je ne me branler pas dessus...

Oui c'était ma crush...

Drift or dieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant