Drift or die

Chapitre 7 : Ça va péter !!

Portugal, Vila Real
Rosa :

Après l'altercation d'hier soir avec l'éclateur de pneu, je suis rentrée toute seule chez moi en le laissant sur le circuit comme ça, un peu de marche ne lui fera pas de mal pour cogiter sur ce qu'il a dit.

Connard de rookie...

Ce matin, Cid m'attendez déjà à sa gamelle et à englouti toutes ses croquettes en même pas deux minutes. Nous nous sommes promenez jusqu'au café pour prendre mon petit déjeuner et on est retourné à la maison bosser, fin pour moi, Cid, lui, est couché sur le canapé en cuir du garage et me regarde travailler.

La belle vie...

Je commence à enfilé un masque pour ne pas recevoir des résidus de peinture sur la bouche et dans le nez et m'attaque à poncer une Nissan GT-R R33 1995.

En ce moment, c'est vrai que j'ai beaucoup de peinture à faire et pas trop de mécanique mais j'aime bien peindre les voitures, ça à un côté satisfaisant de voir une vieille peinture puis, un coup de pinceau et elle est toute neuve.

Le regard concentré sur le par choc de la Nissan, Cid me fait sursauter quand il se met à aboyer à la mort. Je n'ai pas besoin de sonnerie pour m'avertir, Cid fait l'affaire, c'est son boulot et il est payer en croquette en plus.

En me tournant j'aperçois mon ancien manager qui est devenu un amis, j'éteins la machine, enlève le masque et tend les bras pour lui faire un câlin.

- LE MONSTRE DE FUDJI !!! Comment va-t-elle ?

Son sourire chaleureux me détend de la soirée pourrie d'hier soir, ses yeux charbonneux cherche dans mon regard une réponse.

- Tout va bien, qu'est ce que tu viens faire ici ? demandé-je avec une voix douce.

Cid fonce vers lui et lui saute dessus comme si il ne l'avait jamais vu. En même temps Cid à débarquer dans ma vie la dernière année de ma carrière, il les connaît depuis qu'il est petit et Mario est son meilleur ami.

- Je voulais voir si tu n'avais pas besoin d'aide et prendre de tes nouvelles car si on doit attendre derrière toi, je peux toujours crever ! Il rigole à pleine dent mais son regard est porté sur mes voitures.

- Tu le sais mieux que personne, je n'ai pas besoin d'aide, dit moi vraiment pourquoi tu es ici ? Si tu voulais de mes nouvelles, j'aurais reçu un message de toi pour aller au restaurant, dis moi tout.

Je lis en lui comme dans un livre ouvert, il n'est pas venu pour parler de la pluie et du beau temps, il a une idée en tête. Son indexe frotte son pouce, chez lui, c'est signe de stress.

Aller comme ça on en finit...

- La famille va bien ? J'ai appris que tu t'étais engueuler avec ton père, pourquoi ?

Je remarque dans ses yeux qu'il le sait déjà sauf qu'il veut parler de mon ancienne carrière prodigieuse. Il n'ose pas beaucoup m'en parler mais quand il commence à m'en parler, ça me fait mal.

- Tu le sais déjà, ma mère à dû t'appeler après la dispute et tout te dire, je n'ai rien d'autre à ajouter sur le sujet. Mon ton devient las.

Je sens que la conversation va très mal se finir...

- Rosa...je sais au fond de toi que la flamme essaye de se rallumer, tu l'en empêche et il ne faut pas. Laisse-la t'engloutir comme avant, on veut retrouver cette niaque sur le cir...

- NE PRONONCE PAS CE MOT ! Quand est ce que vous comprendrez que je n'en ai plus rien à foutre de vos courses de merde...Je veux juste qu'on me laisse tranquille... ma voix trembla, des larmes me brûlèrent les yeux.