Drift or die

Chapitre 17 : bien con

Portugal, Figueiras
Elias :

Le moral à zéro du au refus des écuries et des sponsors. Je pars courir 20 kilomètres pour me défouler et penser à autre chose.

Pas loin de chez moi, il y a une petite forêt avec un sentier. J'échauffe mes chevilles, jambes et poignets puis commence par des petites foulées.

Les premiers kilomètres sont toujours compliqués mais une fois dans la lancer, on ne peut pas m'arrêter.

Le paysage défile devant moi. Des arbres de tous types comme des chênes dansent au rythme de la brise. Les feuilles et les branches craquent sous mes pas. L'odeur du bois et de l'humidité me font un bien fou après avoir passé autant de temps dans les grandes villes. Mes poumons reprennent une bonne oxygène au lieu de la pollution des villes.

La musique d'Eminem, superman, m'entraine dans ma course. J'adore ce chanteur avec ses musiques, elles motivent tellement à courir ou faire du sport, un peu comme l'hard style.

Sur mon chemin, je croise quelque coureur et arrive enfin au petit lac. Des canards nagent dans l'eau verte, les signes se font des câlins et les oies cris. J'espère qu'une ne va pas me courser parce que je n'ai pas envie de me taper un sprint.

Deux personnes âgées sont assises sur un banc à nourrir les canards et les poissons avec du pain. L'homme a son bras passé autour du coup de la femme. Un amour éternel.

Ce que je n'aurai jamais...

Puis, mon regard se pose sur un enfant qui est entrain de pique niqué avec ses parents. Une petite voiture de course dans les mains. Une Mazda RX-7 au couleur du monstre de Fuji. Le petit garçon lève ses deux pupilles vertes vers moi et me fait un sourire qui montre ses petites dents.

Mes pensées se portent sur Rosa. Elle m'a proposé de m'aider à m'améliorer et j'ai dit non. Par pur égo. Je me demande si je suis con depuis la naissance ou si c'est venu après. Refuser une opportunité comme celle là, il faut être vraiment con. Une grande championne de drift te demande si t'accepte qu'elle t'entraine et toi tu dis non.

Ses yeux marron me scruter en attendant ma réponse et quand elle a eu, elle c'est figer. Elle ne c'était pas attendue à ce genre de réponse de ma par. Le pire ça a était quand elle ma tourner le dos, j'ai su que j'avais fait une grosse connerie mais je ne veux surtout pas revenir sur ma décision, ça serait complètement insensé.

Les images de mon oncle obscurcissent mon cerveau. Je me revois encore sur ses épaules quand il a fêté sa première victoire dans un championnat. Toute la foule l'acclamer, c'est ce jour là que j'ai vraiment su qui je voulais être et devenir. Mes yeux pétillés à la vue de tous. Mon sourire s'étirer jusqu'à mes oreilles.

Ça n'arrivera plus...

Il est parti...

Il ne reviendra plus jamais...

Un aller sans retour...

Jusqu'aux étoiles...

On se retrouvera là haut...

Je touche mon pendentif qui pend à mon cou. Un casque de course avec les initiales de mon oncle gravé dessus couleur argent. Mon point d'ancrage. Il me sert aussi à me rappeler d'où je viens. Il me l'a offert à mes 16 ans, le dernier anniversaire que j'ai passé avec lui. Avant sa dernière course.

En chassant les mauvaises pensées je remarque que j'ai déjà fini le tour du lac. J'arrive sur le sentier en terre avec quelque caillou. Des racines d'arbres ressortent alors je dois regarder par terre et devant moi pour ne pas trébucher.